Capture de Marciano | Mission | PV Yaku

« C’est le destin, que veux-tu. Je suis plutôt content qu’on se soit retrouvé moi l’orange, tes cheveux m’avait manqué on va dire. »

Le Yaku souris en prononçant cette phrase. Depuis son départ de Loguetown et ses combats à répétition sur cette île qu’il considérait aujourd’hui comme maudite pour lui, il avait pris pas mal de recul et surtout pas mal de maturité. Pour quelqu’un qui avait dix-neuf ans, être recherché par le gouvernement mondial et surtout la marine était plutôt difficile à gérer, surtout pour un homme aussi sanguin et franc comme Raytokûza. Ses aventures sur Loguetown l’avaient changé, le rouquin était maintenant beaucoup plus calme et réfléchis qu’avant. Il fonçait toujours dans le tas, ça ne changerait sûrement jamais ça. Mais il avait conscience de ses capacités et sûrement de ses limites. Il savait qu’il allait affronter plusieurs personnes, des adversaires qui seraient chacun plus fort les uns que les autres. Il devait donc s’améliorer et surtout, trouver des gens pour partir à l’aventure avec lui.

En Noah il voyait l’une de ces personnes, mais il savait clairement que le faire rejoindre son combat ne serait pas chose facile. Il devait y aller doucement avec lui. Ce dernier confirma la chose en répétant encore une fois au pirate que c’était seulement parce qu’il avait une barque qu’il acceptait de faire le chemin avec lui. Il termina en disant que le Yaku était une cible pour lui et il le restera. Vingt millions de Berry sur sa tête, c’était clairement quelque chose qui pouvait faire pencher la balance du coté du gouvernement. Beaucoup de personne sur cette terre pouvait tuer pour une telle somme, certains pouvaient même tuer pour moins alors qui allait se gêner pour tenter de décoller la tête du primé du reste de son corps ?

C’est pourquoi il devait se trouver des compères, pas des membres de son équipage officiellement, mais surtout des hommes qui le suivraient dans les futures batailles qu’il allait devoir livrer contre le gouvernement. Et pour lui, Noah serait de ces hommes. C’était sûr et certains, restait maintenant à savoir comment il allait pouvoir manœuvrer pour lui faire monter sur son futur bateau en direction de Grand Line.

« Comme je te l’ai déjà dit, si tu veux ma prime de vingt millions alors prend là. » Dit alors le Yaku en regardant l’homme aux cheveux orange dans les yeux. « Pas de gaminerie entre nous, je le sais, tu ne vas pas prendre ma prime ni me chasser alors pourquoi prétendre le contraire ? Concentrons-nous sur notre mission plutôt que de se chamailler sur comment remplir tes poches ou non. »

Il avait bien changé depuis sa rencontre avec les deux marines. Frôler la mort de si près et réussir à s’extirper d’une telle situation ça faisait voir le monde autrement. Les cicatrices présentes sur son corps en disaient long sur l’épreuve que le pirate avait dût subir, Noah avait sûrement dût remarquer ce changement soudain de comportement et surtout ce changement physique. Une longue cicatrice ornait sa poitrine allant de son pectoral droit jusqu’à son abdomen gauche. La trace d’une épée venu effleuré son corps, une épée lourde de sens puisqu’elle lui avait fait voir le monde autrement. Il portait maintenant des marques sur le corps, son passé était devenu inoubliable puisqu’il l’avait dans la peau. Le regard dans le vide alors que la barque glissait sur l’eau, le Yaku se fit extirper de ses songes par Noah quand il reprit à son tour la parole. Une question plutôt simple, mais qui avait quand même sa place dans cette conversation.

« Quand t’es pirate, y’a pas de congénère mise à part ceux que tu portes dans ton cœur. Ce Marciano je le connais pas, j’en ai rien à foutre de ce qu’il va devenir, s’il meurt ou fini en taule c’est pas mes affaires. Par contre je prends son bateau, je pense que si on veut faire du chemin ensemble toi et moi, va nous falloir un navire digne de ce nom. Voilà pourquoi je t’aide. » Dit alors le Yaku en souriant. « Tu peux prendre sa prime, l’argent ne m’intéresse pas pour le moment. Je préfère avoir un bateau et un homme comme toi à mes côtés, même si je lui sers seulement de chauffeur que de prendre beaucoup de berrys. Tu sais la valeur d’un homme ne se juge pas à l’argent qu’il a, mais à la valeur des personnes qui l’entourent. »

Des mots lourds de sens. C’était une phrase que lui disait son paternel, c’était la seule phrase qu’il avait comprit depuis son voyage sur Loguetown. Seul le Yaku n’arrivera à rien. Il fallait donc qu’il s’entoure de personne de confiance et Noah serait sûrement l’un d’eux.