Usine des Jouets

Sujet: Usine des Jouets Mar 9 Jan - 23:35

Event - Etape Spéciale Jouets

Quelques minutes, voire heures sont passées depuis que l'énorme main de Klaus s'est abattue sur vous. Plongés dans un sommeil profond, affaibli par l'accumulation de blessures ayant précédé votre transformation, vous auriez pu ne jamais vous réveiller. Mais la pièce dans laquelle vous avez échoué n'est pas si petite qu'elle en a l'air et c'est une lumière aveuglante et un bruit de sirène assourdissant qui vient vous éveiller en sursaut. Vous entendez des sifflements de vapeur, des cliquetis et, lorsque vos yeux s'habituent enfin à la luminosité, votre surprise est là.

C'est une véritable usine qui se dresse devant vous, animée d'une vie incroyable. Des tapis roulants transportent des pièces détachées, qui vont jusqu'à se transformer en jouets immobiles de l'autre côté de la chaîne. Mais le plus étonnant ce sont les ouvriers eux-même. Non pas des humains, ni même des animaux, mais bel et bien des jouets eux aussi et bien vivants ceux-là. Malgré leurs corps de mousse ou de plastique, ils semblent très humains, tout comme vous.

- Hm. Voilà les nouveaux. Pas mal.

Dans votre dos vous entendez un homme inspirer très fortement, comme pris d'une crise d'asthme. Un fouet claque au sol et sa voix s'élève, faisant vibrer les machines.

- AU BOULOOOOOOOOOOT!!

Un coup de pied plus tard, et voilà que l'homme balance vos carcasses ludiques à l'autre bout de la pièce, autour d'une table d'assemblage. À part vous, quelques dizaines de robots y sont rassemblés. C'est d'ailleurs l'un d'eux qui attire votre attention. Une sorte de figurine de bois aux allures cubiques, ressemblant à s'y méprendre à un parrain de la pègre.

- Bien l'bonjour camarades! Encore des pauvres âmes perdues qui viennent grossir les rangs? Ne vous inquiétez pas, vous voilà entre de bonnes mains. Je m'appelle Picasso, représentant syndical des jouets de Klaus.

Il voit bien vos regards perdus et les interrogations qui vont déferler sur lui. Le surveillant est déjà loin et, miraculeusement, alors qu'il s'occupe de crier sur un autre jouet, Picasso se rapproche de vous.

- Ceci est mon titre officiel. Mais je suis avant tout à la recherche de ma liberté! Aucun de nous ne pourra jamais vaincre cet homme dans cet état. Mais nous pouvons nous révolter.
- L'écoutez pas, c'est un idiot!

Oui, vous voilà jetés dans ce bain bouillonnant. Prisonniers de cet état de faiblesse et avec Picasso comme seul allié, vous en êtes réduits à l'esclavage. À moins bien sûr que vous ne trouviez le moyen de faire ce que Picasso n'a jamais pu faire, et de convaincre les jouets... Il est temps pour vous de montrer votre volonté de liberté et vos talents de leaders. Plus que jamais, votre coopération sera mise à l'épreuve. Sortir ou finir votre vie ici, c'est le choix qui se pose à vous.

PNJ:

Sujet: Re: Usine des Jouets Mer 10 Jan - 20:18

Avec les jouets

Usine des Jouets

Ça y était, j'avais réussi, j'étais devenu le meilleur assassin du monde, je pouvais buter qui je voulais quand je le voulais, bouffer ce que je voulais quand je le voulais, et voir les nibards de qui j'voulais quand je le voulais. Mes doigts étaient pleins de sang de têtes, et ma bouche pleine de sauce. Et tout le monde m'appelait Wally ! Il y avait ce gars là, avec les cheveux en afro et sa poêle. Je lui avais foutu le doi-doigt dans le crâ-crâne et je l'avais buté, c'était trop marrant. Et après, je me réveillais. Ouais. Euh...hein ? J'venais de perdre connaissance là, c'était quoi ce bordel ? Je pouvais pas tuer qui je voulais et bouffer ce que je voulais ? Putain mais j'étais pas censé pouvoir rêver, c'était quoi cette histoire ? Et pis pourquoi j'avais l'impression d'avoir mal partout alors que j'étais tout neuf ? Ouais, tout neuf, costume moulant impecc et tout. Bon, il était gris, c'était pas normal mais je m'en foutais. J'avais une cape aussi, c'était assez inhabituel. J'avais plus une cagoule, mais juste un masque qui cachait le haut de ma face. J'avais une face, ça aussi c'était pas normal.
Quelque chose me disait que tout n'était pas normal, j'avais comme une intuition, mais j'arrivais pas à capter quoi.

Hey c'était quoi ce bruit ? On aurait dit un fouet. Putain, j'étais trop fort, c'était un fouet. C'tait qui ce mongole là, il fouettait l'air ? L'air pouvait pas être blessé, sinon ça voudrait dire qu'il pourrait être tué...
...
C'était possible de tuer l'air ? J'avais une victime aussi proche de moi pendant si longtemps et je le savais même pas ? Merde, c'était une grande nouvelle ça, j'allais avoir besoin de temps pour emmagasiner ça...Ouais nan j'm'en kickais les baloches en fait. Tout comme le fouettard venait d'me faire là. Me kicker. Il venait d'me kicker. Ah l'enfoiré...En plus c'était un géant. J'avais déjà fait géant ? J'arrivais pas à m'en souvenir. En tout cas là j'aurais pu. En plus pour atteindre son crâne, j'pouvais utiliser le Geppou, et avec ma cape ça rajouterait de l'aérodynamite...dimerdisme...diner ? Bref ça allait m'aider. Ah, si je m'en battais pas autant, j'aurais été tellement heureux d'avoir ma cape.
Hey, j'ai toujours eu une cape, moi ? Oh y a un gars qui vient nous parler.

-Putain t'es tout carré ça m'fait flipper, enfin nan, ça me ferait flipper, si j'étais capable de flipper. Heureusement, du coup, que je puisse pas flipper, parce que sinon je flipperais en te voyant. C'comme eux, derrière, y croivent que j'les ai pas vu, j'vois tout moi, j'suis le Terminator ! lançait-je sans vraiment d'entrain tout en me retournant pour fixer mes nouveaux compères. Pu...tain, vous êtes presque tous aussi moches que moi. T'es quoi, toi ? Un singe, une connerie comme ça ? Y a un cleps, oh non...Oh, une banane, cool, j'commençais à péter la dalle. C'est normal de trouver une banane de taille humaine, par contre ? Pas que je m'en plaigne, hein...Oh j'avais pas vu, enfin si j'ai vu j'vous ai dit...ouais nan en fait j'suis en train de mythonner, y a deux filles aussi, c'cool...J'crois. Z'avez l'air bizarres...
...
'Fin bref, c'pas tout ça, mais j'ai un géant à zigouiller moi. J'reviendrais plus tard pour la banane. terminais-je mon discours tout en tapant ma main contre mon poing fermé. Tiens, c'est quand que j'ai enfilé des gants en plastoc, moi ? Oh, ça doit pas avoir d'importance...

Sujet: Re: Usine des Jouets Ven 12 Jan - 15:28

Quelle sensation étrange. D'abord le choc, puis le bruit, la lumière et la conscience. Tout s'est passé si vite. Je me rappelle de peu de choses. Ce sentiment de paralysie face à la puissance de notre elfe. Ses coups sur mon visage, mon incapacité à réagir. Et puis cet homme, ce Klaus persuadé de faire le bien. Asimov se perdant dans les profondeurs de l'océan et le choc sur mon visage. Je me suis évanoui immédiatement, avant de me réveiller ici.

Où suis-je d'ailleurs?

Une usine? Peuplée de jouets? Étrange tout cela, des jouets vivants cela n'a pas de sens. Par réflexe je touche mon front de la main afin de recoiffer cette éternelle mèche rebelle. Pouik. Les griffes en mousse s'enfonce sur mon crâne, alors que mes yeux ébahis s'attardent sur l'apparence brune et pelucheuse de mon bras? Par quel...

Alors il m'a eu?

Un rapide regard envers mes compagnons d'infortune, balayés d'un coup de pied vers une table de travail avec moi, me confirme ma pensée. Nous sommes tous devenus des jouets, prisonniers d'un corps ingrat et visiblement inutile. Ma main se porte vainement à ma taille, constatant sans grande surprise l'absence de mes sabres. Bien évidemment, une peluche ne porte pas de sabres, cela serait trop dangereux pour les petits enfants.

- Picasso hein? T'es quoi comme arnaque encore toi, hein? Parce que depuis le début on nous ment ici. Pourquoi je devrais te faire confiance et pas plutôt à tes camarades? Ils ont l'air plutôt soudés contre toi...

Fondamentalement je n'ai rien contre ce type. Ce jouet. Enfin je ne sais plus, il a bien dû être humain un jour ou l'autre. Non, ce qui me dérange, c'est qu'encore une fois les choses semblent trop faciles. Comme si nos chemins étaient tracés depuis le début de cette aventure, depuis que vous avons traversé ce premier miroir dans le casino. Ce n'est donc pas vers Picasso mais bien vers les autres travailleurs que je me dirige, bien décidé à me faire ma propre opinion.

- Dites moi, camarades... Depuis quand êtes vous ici, enfermés dans ces corps ludiques?

Une vraie question et surtout l'attente de réponses claires. Il était hors de question que je me fasse piétiner une fois de plus. Mais il était également hors de question que je finisse mon existence sous cette forme de jouet ridicule.

Sujet: Re: Usine des Jouets Dim 14 Jan - 23:35

Usine des Jouets - REVOLUTION !

Poupée de porcelaine

Il se sentait bizarrement petit, moins fort, moins rapide... Oui, quelque chose venait définitivement de changer chez le chasseur de primes, Roscam D. Noah. Que s'était-il passé après ce violent combat en mer face à ce poulpe déjanté ? Qu'étaient devenus les autres ? Que foutait Vik au juste ? Tant de questions qui tiraillaient son esprit, mais il devait d'abord se concentrer sur sa propre situation. Venant de se réveiller, Noah observait autour de lui. Il se trouvait dans une étrange usine, peuplé d'être miniatures, tous plus chelou les uns que les autres... Des jouets ? Interloqué, la Fraise devait se dire que leur ennemi leur jouait encore un mauvais tour. Après avoir avancé de quelques pas, et avoir observé attentivement le paysage, Noah prit la décision de s'armer de son couperet afin de s'assurer...

Son épée ? Elle avait disparut... Tous comme ses mains d'ailleurs. Ce qu'il avait la place, c'était un autre bras un peu boudinet fait d'une manière non-organique. Le temps qu'une voix vint lui percer les tympans, Noah se rendit compte que lui aussi, était devenu un jouet. Donc ceux qui l'entouraient étaient également des victimes ? Même ce drôle d'énergumène tout droit sortit d'un vieux jeu-vidéo ? Donc, sa soeur avait subit le même sort ? Bizarrement, son instinct fraternel lui indiquait qu'elle allait mieux que lui... Ou pas, dans tous les cas, il ne la trouverait sûrement pas ici. Et ainsi, voilà que les priorités du rouquin se mirent bien vite en place.

- Qu'est-ce qu... AAAAAH !!!

Et voilà que l'instant d'après, Noah devenu Noah-toy venait de se retrouver projeter devant un atelier d'assemblage, ayant pour consigne de bosser, comme un simple ouvrier. C'était quoi cette connerie encore ? Bien trop faible pour riposter, la Fraise devait bien se laisser porter par le courant, jusqu'à ce que Puzzle-man ne se décide à se présenter. Picasso, représentant syndical des jouets de Klaus, et graine de révolutionnaire. Donc, tout le monde était des esclaves ici ? Une bien triste nouvelle pour Noah, qui n'avait définitivement pas prévu de passer une telle soirée. Tandis que chacun se prenait à prendre la parole chacun leur tour, Noah prit la décision d'intervenir, alors que la peluche brune et l'homme à la cape agissaient de leur côté.

- Ecoutez Picasso, je suis le futur meilleur chasseurs de primes, Roscam D. Noah ! Il est donc absolument hors de question que je moisisse ici.. Vous avez un plan ?

Qu'importe, il avait d'être le seul jouet un peu ancien ici avec un minimum de raison. Le rouquin n'avait pas de temps à perdre.

Sujet: Re: Usine des Jouets Mar 16 Jan - 4:07

UNE CHIENNE ! JE SUIS UNE CHIENNE !

/!\ Toute allusion sexuelle est strictement maladroite et pas du tout désirée par l'auteur de ce texte. Ce RP a été réalisé par des professionnels, ne pas imiter à la maison. [PS correcteur-san : le changement de il vers tu est fait exprès.]

Lorsqu'un homme est transformé par une entité ridicule il passe souvent par une longue remise en question de lui-même. Lorsque l'être qui vous changé en un nouvel homme, celui qui a pénétré votre essence même de son large pouvoir pour y insufler sa propre substance, se délestant ainsi d'un plaisir créatif et vous laissant là, comme une vieille chaussette transformé en ce quelconque être qu'il a fait de vous. Le plaisir créatif dégoulinant encore de du plus profond de votre essence.

Si votre âme aimerait crier sans honte "TU POURRAIS TE RETENIR AU MOINS !" c'est la peur qui vous retient. Oui, car il vous a pénétré, il a violé votre intimité et cela sans aucune honte. Détruisant avec hargne chaque petite partie de votre honneur avec son gros pinceau. Griffouillant dans tout votre être comme un petit dieu improvisé. Alors oui. OUI ! Vous devenez cette chose, cette bête battue qui sur le sol couine.

Voilà que son rire vient réveiller en sa victime une profonde peur. "NON ! S'IL VOUS PLAÎT ! YAMETE-KUDASAI SANTA-SAMA !" disait-il respectueusement espérant ne pas revivre cette scène terrible. Lentement le rire du démon s'éloignait et voilà qu'il t'avait emmené avec lui, mais non pas pour te garder et te passer la bague au doigt comme aurait pu le faire l'un de ces rares criminels épousants leurs victimes. NON ! Lui t'a jeté un peu plus loin, la larme dégoulinante encore de ton honneur dilaté.

Voilà que balayé detout ton honneur tu es là, ne tenant même pas sur tes quattres pattes. Si ton museau tremble encore, ton cerveau lui tentait d'oublier ce qu'il venait d'arriver. Fonçant dans ton coin tu te dirigeais là-bas. Une larme coulait de ton oeil. Tu couinais encore et encore telle la nouvelle bête en laquelle on t'avait changé.

▲▼▲

« MONDE CRUEL ! SALOPE INGRATE !... »

Il t'avait pris encore et encore, sa saloperie de création t'avais changé à tout jamais. Ton visage ne serait plus jamais le même. Et ce fessier. Tu observais ce beau fessier qu'était le tiens et te rappelait de celui que tu avais autrefois. C'était de belles fesses d'hommes. Un homme qui avait dû souffrir pour obtenir ce joli postérieur ! Malheureusement ce que tu voyais aujourd'hui te blessait terriblement. TU AVAIS CE POSTERIEUR DE CHIENNE !... Le seul avantage après réflexion était que tu avais une plus grosse queue, seulement celle-ci n'étaient pas de chaire et de sang mais de coton et de poil doux puis avec cette allure elle ne risquait pas de beaucoup te servir....

« IL M'A CHANGÉ EN CHIENNE ! KLAUS ! JE TE RENDRAIS CE QUE TU M'AS FAIT ! »

Disait-il pleurant dans son coin sans se soucier de ses compagnons, s'abattant seulement sur son propre sort.

— 522 mots —

— TURN 1 —

Sujet: Re: Usine des Jouets Mar 16 Jan - 22:47

Event - Etape Spéciale Jouets

Mis à l'épreuve, testé, jetés en pâture à un environnement hostile, vos réactions sont pour le moins surprenantes. Pas étonnants de la part d'êtres aussi singuliers que vous. Mais fuyez la norme et la norme vous rattrapera toujours. Et ici, la norme s'appelle Lance Gambler.

- Tu as cru t'échapper petit rAAAAAAAAAAAAAt ?

Sa voix est aussi puissante qu'ennuyante et son pied puissant soulève une nouvelle fois ta carcasse de plastique, Wally, pour te remettre assis, les fesses par terre, devant l'atelier de Picasso. Par chance, ton nouveau corps t'empêche également de souffrir.

- Et on travaille! Si je veux devenir un elfe cette année, il va falloir sérieusement améliorer votre productivité, bande de petits flemmAAAAAAAArds!

Son petit discours terminé, il remonte ses petites lunettes sur son nez, tourne les talons et s'en va au fond de l'usine. Discrètement, il ouvre une porte dissimulée derrière une machine. Discrètement oui, mais sûrement les plus aguerris d'entre vous l'ont aperçu... Devant vous, où que vous soyez, c'est l'étonnement qui domine. Pour tous les ouvriers, de nouveaux arrivants cela signifie aussi moins de travail individuel. Et votre apparente réticence à travailler ne semble pas leur plaire. Ils se regroupent tous autour de vous, bien à l'abri des regards

- Allons camarades, n'allez pas le défier. Nous le surnommons Almost, c'est le surveillant. Il a été refusé comme elfe à cause de sa faiblesse. Mais il espère encore et il serait prêt à tout pour obtenir ce poste.

Picasso, dans son ton toujours très amical vous explique davantage la situation, avant de se souvenir de ta question, Noah.

- Ah oui, camarade chasseur! Mon plan est simple, mais nécessite beaucoup de moyens. Je désire m'échapper d'ici et quitter ce corps infâme. Mais pour cela, nous devons tous nous liguer contre notre contre-maître et mes camarades, comme ils sont sûrement en train de l'expliquer à votre collègue la peluche paresseux, refusent de courir le risque sans l'assurance de victoire.

Il prend un temps d'arrêt, semblant hésiter à vous dire la suite... Après avoir regardé furtivement un peu partout, il s'adresse enfin à vous, à voix basse.

- Ou alors il faudrait trouver l'accès à la salle de contrôle en s'infiltrant afin de bloquer les machines et ouvrir les portes... Ceci étant dit, Almost passe la majorité de son temps là-bas. Comment l'en faire sortir... Je ne sais pas...

Alors, jouets. Que ferez-vous cette fois-ci des quelques informations collectées et données par le bavard Picasso? Choisirez vous la voie de la mutinerie ou celle du sabotage? Ou choisirez vous votre propre voie? Seuls vous pouvez décider de l'issue de ce petit jeu.

PNJ:

Sujet: Re: Usine des Jouets Jeu 18 Jan - 3:14

Avec les jouets

Usine des Jouets

-Alors déjà, j'étais pas en train de m'échapper, j'étais en train de te foncer dessus pour te zigouiller, et en plus...Ah bah il m'a encore shooté dedans. Putain. Il casse les couilles à faire ça.

Alors que je relevais mon corps de plastique, ouais, parce que j'étais en plastique, maintenant. Normal...Donc, alors que je relevais mon corps en plastique et arrangeait ma cape, j'entendais ce que le mongole footballeur disait. Il avait parlé d'un nelfe. Où est-ce que j'avais déjà entendu ce mot ? Je savais plus, mais j'étais sûr que je l'avais déjà entendu, et récemment en plus. 'Fin bref, ça allait finir par me revenir, fallait juste que j'y pense pas trop.
Après, c'était pas trop facile de pas trop y penser quand tous les petits trucs se rassemblaient autour de nous et répétaient encore le mot. Alors comme ça il était faible le mongole, hein ? Ça, c'était pas une surprise pour moi. Et pas parce qu'il avait l'air faible, mais juste parce que j'avais aucune notion de surprise. Ouais, j'étais comme ça, jamais surprenable....J'étais quasiment sûr qu'il existait ce mot. J'avais peut être tort.

Ce qui était chiant, c'était que là on était tous rassemblés en un point, tous les petits trucs, moi, et le gars cubique. Y avait la chienne aussi, mais elle était à part elle.
Et voilà que ça chuchotait, ça parlait de se liguer, ou j'sais pas quoi. C'était presque comme si le cube nous disait de travailler en équipe. Je savais même pas ça voulait dire quoi, travailler en équipe. Ok, je venais d'utiliser l'expression dans une phrase, mais c'était un autre problème ça. Nan ? T'façon j'm'en foutais. J'm'en foutais de tout, j'voulais juste me tirer de là et mettre des doigts dans des crânes moi. Sans même entendre la seconde idée du gars cubique, je m'éloignais du troupeau et m'approchais de là où il s'était barré le géant fouettard. Sauf que bon, j'le voyais pas. Peut être que je m'étais pas assez éloigné. Là, j'étais un peu plus loin du gugusse carré, ouais, mais y avait encore des gens à côté de moi. 'Fin, des gens...

-Hey, le singe, tu veux pas bouger vite fait, j'vais avoir besoin d'un peu d'espace là. lançais-je à la peluche de paresseux. Un paresseux du coup, pas un singe. Mais j'm'en foutais. Ouais, nan, j'le vois toujours pas, hein. Il s'est barré où ? C'était presque comme s'il était passé à travers un petit portail, une sorte de porte...Incroyable. Là, je disais juste de la merde, y avait rien d'incroyable là-dedans. Mais j'm'en foutais, et je pris une grande inspiration avant de crier. OH MONGOLE, VIENS LA J'EN AI PAS FINI AVEC TOI, J'AI B'SOIN DE ZIGOUILLER QUELQU'UN AUJOURD'HUI MOI !

Avec mes hurlements, le fouettard pouvait sans doute entendre le bruit de mes pitis poings en plastique contre le métal dont étaient faites les machines. Le bruit de mes pitis pieds en plastique aussi. Aller, nique, on filait des coups de tête aux machines aussi. Au point où j'en étais... Le truc que je savais pas, c'était que je mettais en action un des plan de m'sieur le carré. Enfin...une partie du plan au moins.
Putain, si ça ça le faisait pas sortir de sa cachette, j'savais pas ce qui allait le faire. En plus, j'étais à fond dans le délire, je captais plus rien autour de moi, si ça se trouvait j'm'étais éloigné pour rien, peut être que y avait des gugusses qui m'avaient rejoint et j'les avais même pas grillé. T'façon, comme d'hab, j'm'en foutais, et j'criais. Et j'tapais. Avec mon corps. Fait de plastique.
...
Depuis quand j'étais en plastique moi ?

Sujet: Re: Usine des Jouets Ven 19 Jan - 20:19

Alors là était la vérité sur ce monde industriel, bruyant et puant dans lequel nous sommes tombés. Surprenant. Cet être immonde et sa barbe blanche avait donc la capacité de transformer les gens en jouets, oui, mais vivants. Sous couvert de bienveillance et en prétendant vouloir nous tester, son seul but était finalement de ravitailler annuellement son usine avec de nouveaux esclaves. Cela en disait long sur le personnage, bien plus malveillant que ce qu'il semblait de prime abord.

Leurs regards, leurs tremblements à l'approche de ces pas lourds, leur membres de plastique tétanisés par la voix puissante du contremaître. Ces jouets ne sauraient mentir et tout dans leur attitude confirmait les dires de Picasso. Ils étaient exploités ici. Rien n'était laissé au hasard et, d'une quelconque façon, le surveillant général semblait toujours au courant du moindre mouvement dans sa fabrique.

Disparu? Par un petit portail? L'homme en costume de mouette, bien qu'apparemment non-doté d'un cerveau fonctionnel, venait de soulever un point important. Et la conséquence de cela était évidente. Il y avait une salle de contrôle.

- Hey mouetteman! Continue de taper et de gueuler. Tu le fais bien et ça me donne une idée.

Il allait fatalement finir par attirer Almost sur sa position. Bien que la situation ne semblait pas maitrisée, il venait de déclencher quelque chose. Une opportunité. J'agrippais mon bras vivement, appuyant dessus avec force. Rien. Incapable de serrer ce bras, ma main en mousse m'empêchant ce genre de chose. Mais ce n'était pas le but de ce test. J'étais une peluche, totalement silencieuse. Je pouvais donc potentiellement me déplacer furtivement. Et ça, c'était la clé.

- Les peluches! J'ai une idée! Je pense qu'on peut s'en sortir si on écoute Picasso! La clé c'est nous. Nous sommes silencieux et capables de s'infiltrer dans son bureau. Je vais me cacher et attendre que Almost sorte. Nous verrons la voie pour entrer et nous pourrons tenter de désactiver les portes qui vous enferment.

Dans la foule devant moi, une petit dizaine de peluches. Toute semblaient encore très hésitantes, bien que je voyais quelques têtes hocher de haut en bas en signe d'approbation. Repérant un gros tuyau en fer, qui avait vu sur l'endroit où Almost avait, paraît-il, disparu. Immédiatement caché derrière, considérant que certains m'aiderait, il ne me restait plus qu'à attendre...

Sujet: Re: Usine des Jouets Sam 20 Jan - 1:08

Usine des Jouets - REVOLUTION !

Poupée de porcelaine

Noah, actuellement sous la forme d'une poupée de porcelaine à la chevelure rousse et aux tâches de rousseurs bien visibles, croisait les bras en observant ce qu'il se passait autour de lui. Le jouet en costume de mouette s'était fait remettre à sa place par celui que les gens ici nommaient Almost, un subalterne de Klaus à la recherche du titre d'Elfe, le même que celui de ce poulpe de malheur donc ? Silencieux, le chasseur se contentait de glaner des informations. Même si son expérience restait moindre, il connaissait les bases de la traque, essentiel à son travail. Et tout en ne lâchant pas le contre-maître des yeux, la Fraise put le voir se faufiler dans discrètement dans une autre salle.

La poupée rousse jeta ensuite un coup d'oeil vers une peluche s'apitoyant sur son sort, avant de reporter son attention sur Picasso, qui finit par expliquer son plan. Se liguer contre Almost, ou se faufiler dans la salle de contrôle de l'usine ? Dans les deux cas, il y avait un risque de se retrouver à l'affronter. Et sous cette forme, ce n'était pas dit que notre fine équipe puisse faire grand chose. Mais alors que les méninges de Noah lui trituraient l'esprit, mouetteman finit par agir de son propre chef, commençant à dégrader le matériel alentour dans le but d'attirer l'attention de Almost... Probablement. Il devait être soit courageux, soit totalement fou, mais au moins, il offrait à nos héros une possible ouverture. Une peluche de singe prit ensuite l'initiative de proposer un stratagème, ce qui n'était pas une mauvaise idée.

- Je vois. Avec la matière dans laquelle j'ai été changé, je risque surtout de te gêner. J'imagine que l'on sera pas trop de deux pour ramener ce contre-maître...

C'était étrange. C'était comme si la personnalité de la Fraise avait soudainement changé. Maintenant qu'il avait finit par prendre ses marques, il pouvait agir librement. Lors de l'affrontement face à l'Elfe, il n'avait rien put faire, et c'était une chose qu'il ne se pardonnait pas. Au sol, quelques débris métalliques jonchaient l'usine, des matériaux suffisamment imposants pour servir d'arme de fortune. En attrapant une de sa vive poigne de porcelaine, Noah finit par se tourner vers Picasso.

- Vous devriez aller rejoindre cette peluche, vous êtes celui qui connaissez le mieux l'usine, j'imagine. Lorsque les portes seront ouvertes, la grande majorité des jouets devraient reprendre espoir et tenter de fuir. Même si je doute qu'Almost se laisse faire aussi facilement... On se chargera de l'occuper.

Ce n'était pas comme si il avait particulièrement le choix. Mais il n'y avait plus de temps à perdre. Allant rejoindre la mouette, le chasseur se mit à gesticuler dans tous les sens, frappant tous les objets qui lui passaient sous les mains de son bout de ferraille, causant le plus de remue-ménage possible, face à des jouets déboussolés, ne sachant comment réagir.

- ALMOST ! SI TU TE SENS MEME PAS CAPABLE DE VENIR AFFRONTER DE SIMPLES JOUETS COMME UN HOMME, COMMENT PEUX-TU ESPÉRER DEVENIR ELFE UN JOUR ?

La provocation, ça marchait souvent en général.

Sujet: Re: Usine des Jouets Dim 21 Jan - 23:58

UNE CHIENNE ! JE SUIS UNE CHIENNE !

/!\ Toute allusion sexuelle est strictement souhaitée et désirée par l'auteur de ce texte. Ce RP a été réalisé par des professionnels, ne pas imiter à la maison. [PS correcteur-san : le changement de il vers tu est fait exprès.]

Là c’était l’instant de briller, voilà qu’il le ressentait, là allongé dans la pénombre où il se morfondait la petite chienne repensait à tout son passé. Elle qui eusse été pur un instant passé. Un bref instant où sa flore innocente n’avait pas été transgressé par un gros barbu dans sa dimension machiavélique. Cependant ce n’était pas l’instant de se morfondre. Si les chiennes lambda elles seraient restées là à renifler leur derrière, Hanako, oui car c’était son nom de chienne maintenant, elle avait décidé de s’élever au dessus de ses semblables et d’aller plutôt renifler le cul d’autrui !

S’élevant comme un apôtre dans la lumière la jeune chienne se releva sur ses pattes tremblantes, un terrible effort demandant un long moment de concentration plus tard, la voilà sur pied. Cette belle petite chienne était debout, sur ses quatre pattes. Prête à affronter le monde. Fonçant vers ses comparses en pleine discussion celle-ci eut l’occasion de pouvoir apprendre à les connaître. L’un deux était une sorte de Singe, un autre un super-héro de pacotille ainsi qu’une poupée.

L’un d’eux, le singe, prit l’initiative de commencer une stratégie, qui en soit était très intelligente. C’était le messie, il était là pour nous délivrer et ceux la petite chienne l’avait bien compris. De son museau tendu, celle-ci vint caresser la fleur anale de ce dernier, reniflant ainsi à grande inspiration l’odeur agréable de son anus pelotonné. « Quel bel anus! » pensait-elle, « il me rappelle le mien mais en encore plus doux ! », une sacrée chienne.

Hanako remua rapidement la queue, ses mouvements de droites et gauches vinrent attirer l’attention d’au moins ce singe qui s’annonçait leader de ce groupe. Envahit par sa deuxième nature la jeune membre du groupe canin se sentit comme transcender par un désir de fidélité envers ce singe. C’était un désir que Roy n’aurait jamais pu avoir, l’envie d’obéir, d’être une soumise, une vraie chienne effectivement.

▲▼▲

« Monkey-sama, je me prénomme Hanako, je suis une chienne exemplaire, je vous suivrais jusqu’au bout de votre anu… vos idées ! Jetez moi un bâton et j’irais le chercher ! Lancer moi une balle et je saurais la rapporter ! Demandez-moi quelque chose de fou comme de donner la patte et je le ferais ! Vous avez mon âme Monkey-sama, faîtes-en bon usage ! »

Voilà Hanako avait annoncé la couleur, elle était devenue cette chose qu’un singe pourrait utiliser à sa guise. Maintenant souillée par un Père-Noël maléfique elle avait crainte des hommes. D’où la logique de sauter sur le premier singe venu… Oui si le père-noël était privé de son anus belliqueux, c’était maintenant ce sage singe qui en hériterait. YIPPIE YIPPIE KING-KONG SAMA ! Bien sûr peut-être que ce goût pour la singerie était dû à des rumeurs possibles sur la gargantuesque fertilité de ces animaux….. Mais pour qui prenez-vous ma chienne ?! C’est une peluche honorable, elle ne juge pas du tout à la taille, malgré tout tout à fait alléchante, d’un soit-disant nounours-zizi mais simplement à la sagesse et à l’esprit de ce dernier qui à l’air aussi affûté que les rumeurs autour de son sexe.

En tout cas une chose était sûr pour le groupe, cette dévotion qu’avait Hanako envers Donkey-Kong pouvait être utile, trop utile.

— 561 mots —

— TURN 2 —

Sujet: Re: Usine des Jouets Lun 22 Jan - 8:30

Event - Etape Spéciale Jouets

Une réaction, enfin, menée par 5 jouets, avides de liberté et animés d'un esprit de révolution. Mouetteman et la poupée de porcelaine frappant avec vigueur les machines, provoquant un boucan d'enfer, le singe, la chienne en chaleur et Picasso cachés, n'attendant qu'une seule chose. Oui, le plan semble sommaire, mais il se révèle très vite efficace.

- Qu'est-ce que c'est que ce boucAAAAAAAAAAn ?!

La voix tonitruante d'Almost s'élève dans le bâtiment, depuis un endroit encore inconnu. Des bruits de pas sur un escalier de fer, rapides, lourdauds, et voici qu'une porte s'ouvre. Oui, pile dans votre champ de vision, amis cachés. Obnubilé par l'origine du bruit, le contremaître vous passe devant d'un pas vif, oubliant tous ses devoirs basiques. Une porte ouverte et c'est Picasso qui se met à sourire.

- Là! La porte! C'est l'ouverture qu'il nous fallait camarades!

D'un ton beaucoup plus joyeux que d'habitude, son sourire éclatant rassure étrangement les jouets, silencieux jusque là. C'est une petite marionnette de bois qui sonne l'aide, se décidant à frapper les machines, en rythme avec vous, Wally et Noah. Il suffit alors de peu de temps pour que la très grande majorité des jouets ne se mette à faire le plus de bruit possible.

- Mais cAAAAAAAAAlmez vous!

Almost semble complètement désemparé, attrapant des jouets au hasard pour les jeter plus loin, tentant tant bien que mal de contenir la mutinerie qui se met en place.

Dans ce contexte tendu, la solution semble toute proche. La porte est ouverte et le presque elfe en panique. C'est votre moment de briller, aurez-vous la force de continuer dans cette voie? Encore une fois, l'issue de tout cela dépend de vos choix.

PNJ:

Sujet: Re: Usine des Jouets Lun 22 Jan - 19:34

Avec les jouets

Usine des Jouets

Je savais pas trop à qui le singe parlait quand il disait à "Mwetmanne" de continuer à taper et gueuler, mais je savais que si mwetmanne le faisait pas, moi j'le faisais, et j'étais pas prêt de m'arrêter. Surtout que j'étais plus tout seul, je m'en rendais compte maintenant. Y avait pleins de gens qui tapaient avec moi. Je me retrouvais soutenu, accompagné par nombre de personnes qui faisaient la même chose que moi. Une situation pareille me fit ressentir quelque chose que je n'avais jamais...euh...Putain mais qu'est-ce qu'il avait à brailler comme ça lui ? Ça lui suffisait pas de balancer dans les airs tous les petits hommes qui se trouvaient sur son chemin ?

Il m'a fait zappé à quoi je pensais en plus...Oh, ça devait être rien d'important. Et même si ça l'était, j'm'en foutais donc bon...
T'façon maintenant il était là, c'était ce que je voulais. Enfin, peut être. J'm'en souvenais plus. J'm'étais peut être tapé la tête trop fort contre les trucs, même si je pensais pas qu'on pouvait avoir mal à la tête si elle était faite de plastique. Je pensais pas qu'on pouvait pas non plus. Enfin, je pensais rien quoi. La situation dans laquelle je me trouvais commençait sérieusement à me les briser, et pas dans le bon sens du terme.
Soudain, sans réfléchir, comme à mon habitude, je bondis sur la jambe du mongole géant, qui était en train d'arriver dans notre direction. Aussi rapidement que possible, et profitant du fait qu'il était occupé à crier et à être un mongole, je grimpais la dite jambe, ainsi que le reste de son corps, de mongole on le rappelle, pour arriver jusqu'au crâne. Là, je me mis face à l'oreille.

-Hey, enfoiré...HEY, MONGOLE GÉANT ! T'ARRÊTES UN PEU D’ÊTRE UN MONGOLE CA ME CASSE LES COUILLES. Même si, bon, si j'devais te parler franchement que tu sois un mongole ou pas j'en ai rien à battre. Bon, t'en es un. Mais j'm'en fous. PAR CONTRE, J'SAIS PAS POUR TOI, ET J'EN AI RIEN A FAIRE, MAIS MOI J'AI BIEN BESOIN D'UNE BASTON LA. DONC MAINTENANT J'VAIS FOUTRE MON DOIGT DANS TON CRÂNE, oké ?

Tout de suite après mon agression auditive, je sautais de son épaule jusqu'au haut de sa tête, m'aidant du peu de cheveux qui lui restait, les tirant sans aucun respect. J'avais aucune notion du respect, ça tombait bien. De là haut, je pouvais voir la masse de petits trucs à ses pieds, qui bougeaient dans tous les sens en faisant un sacré bruit. C'était le chaos. C'était trop bien. 'Fin, j'disais ça, mais il manquait quelque chose.
Sans rien dire de plus, je plongeais mon doigt directement dans son front. Mon doigt de plastique, donc...

-Shigan. On l'entends moins ta grande gueule, hein ? Euh... Pourquoi y a pas de trous ? De sang ? Pourquoi j'rigole pas là ?

Du coup ouais, j'avais encore oublié que j'étais en plastique. Pourtant, le fait était que j'étais tout petit. 'Fin, nan, lui était super grand. Euh...Ça commençait à devenir trop compliqué pour moi là. Ça me soulait. Moi j'voulais juste qu'il tombe, mais c'était presque comme si dans l'état actuel des choses, j'étais pas assez fort pour le faire tomber tout seul. C'était dommage, parce que avec toute mon ascension sur son corps de mongole, son attention était sûrement portée uniquement sur moi, du coup bah c'était mort pour le faire tomber.

Manquait plus que quelqu'un, au pluriel, le fasse tomber à ma place.
On allait quand même pas me voler ma chute, si ?

Sujet: Re: Usine des Jouets Mer 24 Jan - 1:35

En quelques instants à peine, la situation de quiproquo avait évolué en une véritable révolution dans l'usine. De partout, des jouets couraient, sautaient sur les machines, frappaient sur les tuyaux, rendant Almost complètement fou. Le pauvre ne savait plus de qui occuper en premier, et cela tombait très bien. Dans son ego surdimmensionné, il s'acharnait à essayer de stopper l'hémorragie à lui seul. Chose que, bien évidemment, il se révélait incapable de faire.

- Bien, c'est le moment!

Frappant rapidement l'épaule de Picasso pour lui signaler notre départ, je partis seul, bille en tête, fonçant de toute la vitesse de mes petites jambes en peluche en direction de la porte laissée entrebâillée. Un véritable miracle, mais nous voilà une petite dizaine, dont Picasso et une étrange chienne en peluche beaucoup trop affectueuse. Peu importe, l'important était que nous trouvions rapidement la salle de contrôle, ce qui ne devrait pas être très compliqué. Face à nous une rangée d'escaliers et une pièce éclairée par des lumières bleues. Presque trop simple, notre mission d'infiltration se passe à merveille, tandis que la guérilla se poursuit dans l'usine.

- Allez, ça on s'en débarrasse!

Appuyant avec force sur un bouton rouge, je fis s'éteindre en un instant toutes les caméras par lesquelles Almost nous surveillait, si ce n'était quelqu'un d'autre qui supervisait le tout depuis l'extérieur. Peu importe de qui il s'agissait, ils venaient d'être privés de la vue, et ce d'un simple bouton. Beaucoup trop facile les technologies de ce cher Klaus, rien à voir avec les multiples niveaux de sécurité prévus par la Marine.

Le problème principal était maintenant de trouver la façon d'ouvrir les portes de l'usine et, cette fois, il n' y avait aucun bouton rouge bien visible pour régler le souci. Il allait falloir réfléchir mais, n'y connaissant rien dans ce domaine, je ne pouvais pas comprendre quoi que ce soit à ce panneau de contrôle. La seule chose qui me paraissait évidente, c'était que chaque bouton avait un rôle bien précis et que la plupart d'entre eux était accompagnés d'une note correspondante à leur action. Machine 1, Lumières, Air conditionné, rien ne faisait allusion à des portes ou à une ouverture. En fait, il n'y avait que deux boutons bleus sans aucun inscription. Bah. Pourquoi pas après tout.

- Alors le fil bleu sur le bouton bleu... Mais qu'est ce que je raconte?

D'un seul coup, je frappais des deux poings les deux boutons, simultanément, attendant le résultat de l'opération. Qui sait, peut être cela marcherait et, à entendre le grabuge entre Almost et les jouets, il y avait plutôt intérêt à ce que ça marche.

Sujet: Re: Usine des Jouets Jeu 25 Jan - 21:59

Usine des Jouets - REVOLUTION !

Poupée de porcelaine

Leur plan avait réellement fonctionné ? Si la forme actuelle de Noah ne lui permettait pas de montrer sa surprise, c'était néanmoins avec un grand étonnement que le Sabreur se prit à observer le mouvement initié par Mouetteman et lui prendre forme au fur et à mesure du temps, jusqu'à finalement parvenir à faire sortir Almost de son antre. Malgré tout, ce n'était pas encore terminé. Le plus dur restait même encore à faire, terrasser Almost. Avec le singe et Picasso dans la salle des machines, c'était maintenant à eux de jouer. De son côté, Noah n'avait plus qu'une seule chose à faire.

Et la Mouette prit les devants, entreprenant de monter sur l'elfe en devenir, laissant le sabreur armé de sa barre de fer observé la situation de là où il était. Même avec l'acharnement dont il faisait preuve, il apparaissait évident que face à Almost, il faudrait faire preuve d'un peu plus d'ingéniosité que de simplement lui sauter dessus. Et ainsi, la poupée de porcelaine rousse se mit à observer le chaos autour de lui. L'anarchie opérait, et les installations de l'usine finissaient par rompre à force d'effort. Lâchant son arme de fortune, Noah s'empressa de filer prêt d'un chariot renversé, sur lequel on avait attaché des cartons à l'aide de cordes. Défait, la Fraise s'empara d'une des cordes, mettant alors son plan en marche.

- Eh, le dino en plastique ! Attrape ça avec tes dents, et fais exactement la même chose que moi, en miroir !

Il n'y avait pas de temps à perdre. Le jouet dinosaure en plastique, galvanisé par cette révolution en marche, acquiesça en gobant le bout de la corde à pleine dents, avant de commencer à suivre Noah qui s'était mit à courir vers le contremaître. Arrivé à hauteur de cheville, le chasseur se mit alors à tourner autour de Almost, tandis que le dino effectuait également des tours, mais dans le sens opposé. En privant l'adversaire de ses principaux point d'appui, la chute deviendrait inévitable, et l'occasion pour le vaincre se présenterait d'elle-même.

Sujet: Re: Usine des Jouets