La Capitale du Savoir !

Sujet: La Capitale du Savoir ! Lun 20 Nov - 15:32

Le Commodore Shinichi Kaho m’avait envoyé sur Ohara, en raison de leur trop grande connaissance le Gouvernement Mondial souhaitait apparemment garder un œil sur eux, histoire que ces connaissances ne tombent pas entre de mauvaises mains. Compréhensible. Je n’étais pas envoyé que pour ça, de plus un monstre marin faisait des siennes sur les côtes de l’île, provoquant la panique chez les locaux et la curiosité, un peuple ayant autant soif de savoir semblait vouloir faire des recherches sur ce monstre qui se montre tout d’un coup si agressif.

Je devais alors protéger, servir et surveillé la population local, ce n’était pas une mince affaire tout ça. Bien sûr, j’étais en civil et seul pour cette mission, pour éviter d’éveiller tout soupçon, en plus ça m’arrangeait d’être envoyé là-bas je voulais mener quelques recherches pour pouvoir exécuter ma vengeance. Quoi de mieux que d’aller dans une île qui n’était autre que la Capitale du savoir !

J’avais navigué pendant deux jours sur un navire marchand pour poser pied à terre sur cette île où se dresse en son centre un immense et énorme arbre ! Whaouuuuuh Par tradition les gens disent que pour savoir l’âge d’un arbre il faut compter les cernes à l’intérieur du tronc, à vu d’oeil celui là a plusieurs milliers d’années à sont actif !

En m’aventurant plus profondément dans l’île, je découvris des somptueux paysages, falaises verdâtres, forêt luxuriante, une faune qui d’apparence est en symbiose. La sucette que j’avais en bouche en est tombée, j’avais même marché dessus sans m’en rendre compte.

J’avais continué ma route, les yeux pleins d’étoiles jusqu’au village. Vêtu de mon long manteau noir, personne ne put deviner que j’étais un cyborg, encore heureux, sinon j’aurais sans doute eu le droit à un nombre incalculable de questions pénibles et ennuyeuses.

Enjambée par enjambée, les yeux rivés sur la nature merveilleuse nous entourant je finis par rentrer dans une enfant, n’arrivant à peine à ce qui est censé être mon ventre, elle s’aplatit sur le sol, sa glace sur mon manteau et son front contre mon manteau de cuir et ma cuirasse d’acier par-dessous elle finie par tomber sur les fesses en éclatant en larme.

Merde mon manteau !

Les personnes aux alentours cessaient leurs activités pour regarder de qui provienait les gémissement incessant et sans doute pour voir qu’est-ce qui se passe.

Sans tarder je m’agenouillais à la hauteur de la petite qui se touche le haut du crâne, sans doute là où elle avait mal, je déposais une main attentionnée sur son front, scrutant les dégâts, rien de bien grave à part une petite rougeur, de mon autre main je lui tendis quelques pièces.

- Excuses-moi ma petite ! Il semble que mon manteau est mangé ta glace ! Voilà quelques pièces pour te dédommager et pour ce qui est de ta blessure tu n’as rien de grave, une toute petite rougeur ! Attends !

De ma poche je sortis un petit bandage afin de la rassurer en le lui mettant, en quelques mouvements la blessure se trouvait cachée par le bandage que je lui avais administré. Durant l’opération elle m’avait regardé comme si j’étais le grand messie qui était venu pour proféré la parole de Dieu. A la fin elle me souriait et inclinait sa tête sous forme de respect avant de se relever.

- Merci gentil monsieur !

Et elle était repartie en sautillant, dans la direction par laquelle elle venait, sans doute elle allait chercher une nouvelle glace.

Je me redressais à mon tour une fois tout ce capharnaüm réglé afin de reprendre ma route, je savais que cette île à un bibliothèque, j’irai bien la voir justement, j’alpaguais deux personnes en train de parler et je demandais poliment la direction de la fameuse bibliothèque, ils m’avaient montré du doigt une direction, après avoir échangé ces quelques formules de politesses j’exécutais une révérence et repris ma route dans la direction précédemment indiquée. Je devais vraiment en savoir plus sur cette… Dolorès.

Sujet: Re: La Capitale du Savoir ! Jeu 23 Nov - 0:55

La capitale du savoir

Feat : ✘ Shigeru Miseo

Enfin ! Mon rêve devenait réalité ! Et pas qu'un seul rêve d'ailleurs :
-Rencontrer un robot : Check !
-Rencontrer un franc-marin et intégrer son équipage : Check et mieux encore, j'avais rencontré un équipage entièrement robotique de la franc-Marine. Rendez vous compte, je navigue avec des machines... Vous avez déjà navigué avec des robots vous monsieur ? Je ne crois pas, non !

Finalement, mon bilan sur Illusia était positif, s'il y a encore quelques semaines j'aurais parié mourir comme un clochard dans les rues de la ville gouvernementale, c'était sans compter sur un coup du destin qui me mena à l'échec et au déclin, prémices d'une rencontre mouvementée avec l'enfant robotique de Maria Curry. Parmi tous ces visages humains présents dans le publique ce fut le seul à avoir assez de cœur et d'humanité pour croire en autrui et apprécier avec respect. Parmi toute cette foule d'hypocrites, l'automate était le seul à réellement comprendre et ressentir la musique par tous ces pores. Quelle humanité décadente ! Nous avions finalement fuit cette île, traqués comme des chiens pour je ne sais quel prétexte. À vraie dire je n'écoutais pas vraiment toutes ces personnes qui étaient dans l'incapacité de raisonner avec leur cœur, toutes ces personnes uniquement contrôlées par des sentiments néfastes.

La haine, la colère, la rancoeur, la frustration, je sais bien ce que ça provoque pour avoir déjà ressentis au même moment toutes ces émotions, et ça ne m'a mené à rien ! Ce n'est qu'un exutoire, une fuite, face à une réalité que l'on ne veut assumer. Endormie, plongé dans un monde onirique, plein de créatures fantastiques, je naviguais, au grès des vagues, heureux. Un horrible grondement vint onduler les vagues, et faire choir mon monde intérieur en proie à une catastrophe sismique sans pareil. Le sol, les murs, et même l'air semblait vibré, me paralysant, lorsqu'apparu devant mes yeux un immense dragon ! Sortit de nul part, il s'imposa à mon regard, me présentant sa gueule béante pleine de dents acérées. Un deuxième cris strident et puissant fut émis par la bestiole, me repoussant en arrière par sa seule puissance vocale.

Ma bulle onirique se brisa alors lorsque ma tête fut plongé dans l'eau avant d'émerger quelques secondes après grâce à un mouvement de bascule. Déboussolée et trempée, j'écarquillais les yeux, le souffle haletant. Je commençais à céder à la panique. Mes mains si petites, mes vêtements trop grands et cette eau dans le fond du tonneau... Qu'est-ce que je foutais dans un tonneau d'ailleurs ? Ma vision était trouble, ma respiration saccadée et mon esprit embrumé. Je ne comprenais rien, absolument rien, j'étais perdu, démunie, si paniquée et faible que je n'avais même pas remarqué Froppy tentant de nager au fond du tonneau dans lequel j'étais.

Je commençais à trembler, autant de peur que de froid, tendis que la panique montait, s'engouffrant toujours plus en moi, se traduisant par un regard fou, et des mouvements saccadés et imprévisibles. La panique faillie me faire chavirer à une ou deux reprises, mais ce fut finalement le sol lui-même qui se déroba sous mes pieds. Effrayée, je m'étais levé. Ma tête dépassant à peine du tonneau, j'eus néanmoins le luxe de voir venir ma mort imminente. En effet je n'étais pas seulement piégée dans un tonneau sur le point de couler, au beau milieu de l'océan, non, j'étais près d'une côte, si proche et pourtant tellement loin. L'espoir était un allié des plus réconfortant lorsque l'on est plongé dans d'épaisse ténèbres, mais il n'est plus qu'un gamin sadique et moqueur quand nous nous trouvons à la lisière entre l'obscurité et la lumière. Quel triste constat !

M'apitoyant sur mon sort, ne sachant quoi faire d'autre que fixer cet terre qui représentait pour moi, rien de plus que mon illusoire espérance, je ne remarquais pas mon destin se noircir un peu plus, à mesure qu'une étrange ombre abyssal, semblait se former dans l'eau, juste en-dessous de ma position. Je ne fus, plus longtemps, seul, car s'extirpant de l'eau, une énorme créature me propulsa en l'air, détruisant par son brusque mouvement ma fébrile embarcation.

M'envolant, tel un fétus de paille dans les airs, je ne pouvais que fixer ses terrifiants et énormes yeux globuleux démunis de toute humanité. La fillette que j'étais été paralysé de terreur. Depuis ce jour vous pouvez ajouter à ma liste de phobie, les anguilles. Car ce monstre marin n'était rien de plus qu'une anguille géante, ayant surement décidé que je serais une partie de son goûter. Mes mains plaquées sur ma bouche, je mimais l'horreur sans qu'aucun son ne soit émis par ma gorge. Une petite fille de 10 ans contre un monstre marin, voici le merveilleux match up qui se profilait pour toutes les personnes attentives sur la côte. Prenez les paris, il y a de l'argent à se faire... C'est moi qui vous le dis. Par chance, je retombais finalement sur l'œil du monstre marin, m'accrochant à la peau rocailleuse de sa paupière pour ne pas rejoindre Davy Jones dans les fonds marins. À situation critique, intervention miracle, non ?

Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

Sujet: Re: La Capitale du Savoir ! Jeu 23 Nov - 17:59

e m’apprêtais à rentrer dans la bibliothèque quand soudain des cris aux loin raisonnaient, bordel, pas un moment de répit ! Je me précipitais vers les hurlements lointains, mes poings se crispaient, je n’avais pas peur, je voulais arriver à temps ! Je ne savais pas ce qu’il ce passait mais je ne voulais pas encore un échec !

Sur mon chemin je croisais un vieillard qui m’adressa la parole, il me montra du doigt et le pointa ensuite vers la plage.

- Eh toi ! L’homme à l’épée, ils ont besoin de toi sur la plage.

Comme si je n’étais pas au courant ! D’un air agacé je lui répondis.

- Je sais ce que j’ai à faire vieillard ! Merci de l’indication !

Je coupais à travers les fourrées, heureusement que j’étais de métal, ça m’avait évité bien des blessures, je traversais les ronces, les orties et moulte plantes désagréables ! Quand on ressent encore la douleur bien sûr. J’allais même jusqu’à dévaler une grande pente sans une égratignure ! En revanche mon manteau en prit un coup bien sûr, même le cuir avait ses limites ! J’arrivais enfin à la plage, là où une agglutination de personnes s’était rassemblée. Certains n’étaient là que pour crier et créer la panique alors que d’autres essayaient d’agir. Je me faufilais parmi la foule, essayant de me faire discret, une femme agrippa mon col et me criait d’aider la fillette, un homme prit une barque et commençait à vouloir aller à la rencontre du monstre marin, tout ça commençait à me taper sur le système. Une veine ressortait de mon front, signifiant à tel point ce grabuge me prenait la tête. Ma voix alors dépassait les voix du groupe sur la plage.

- TAIIIIIIISEZ-VOUS ! JE SUIS LIEUTENANT DANS LA MARINE ! JE VAIS REMÉDIER A CA ! EN ATTENDANT GARDEZ VOTRE CALME !

Le groupe se tut et me regardait bêtement. Je remettais mon col en place et raclais un peu ma gorge le tout avec un sourire gêné.

- Il était difficile de réfléchir pour moi avec tout ce raffut.

J’approchais de l’eau, mettant un pied devant l’autre la foule se séparait devant moi, me laissant passer. L’homme qui était sur la barque m’observait venir à lui. Je pris une voix sérieuse et froide en m’adressant à lui.

- Toi, laisses-moi ta barque, je vais aller la secourir et seul.

Il déglutit avant de me donner la rame et de descendre du petit bateau.

- Merci, tu m’excuseras, je ne garantie pas la survie de ta barque. C’est un mal pour un bien… mais ne t’en fais pas, je te dédommagerai.

Je m’installais sur ma chaloupe et je commençais à ramer en direction du monstre qui s’agitait de plus en plus. Au loin la foule avait changé, ils commençaient à m’encourager, d’autres me demandaient mon nom au cas où je ne revenais pas vivant.

- Pas la peine ! Je préfère garder le suspense sur mon nom jusqu’à que je revienne !

Je ramais, de plus en plus fort de plus en plus vite, certes je me fatiguais mais il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas arriver trop tard. Après tout, mon honneur est en jeu, tout comme ma parole. Le monstre ne se focalisait aucunement sur moi, il semblait plus s’intéresser à l’enfant qui s’accrochait depuis tout à l’heure à son œil, belle prestation d’ailleurs, cette gamine à du vaincre le record du monde de Rodéo à dos de monstre marin.

Si seulement elle avait résisté quelques secondes de plus… le monstre trop agacé jeta sa tête d’un coup sec à l’horizontal ce qui propulsa littéralement l’enfant, de chance, elle était désormais plus proche de la plage… en revanche… je me situais entre le monstre et sa proie. L’anguille n’hésita pas une seule seconde à commencer sa course sur moi, je lançais un bref regard en arrière pour apercevoir l’enfant, je vis des bulles à la surface de l’eau mais pas l’enfant… et merde ! Manquait plus qu’elle ne savait pas nager ! BORDEL DE MERDE !

Sujet: Re: La Capitale du Savoir ! Dim 26 Nov - 21:23

La capitale du savoir

Feat : ✘ Shigeru Miseo

Le rodéo à dos de monstre marin était une discipline... Inexistante ! Et, testant actuellement la chose je comprenais pourquoi personne ne s'était aventuré à faire quelque que chose d'aussi dangereux et illusoire. Bien sûr pour cette première, il a fallu que cela tombe sur moi, une utilisatrice de fruit du démon... Accroché à la paupière de l'animal aquatique, je ressentais chacun de ses mouvements, le sentant se déchaîner un peu plus à chaque seconde qui passait. Pétrifiée et paniquée, je ne remarquais même pas l'effervescence des habitants de l'île, qui assistait à cette scène choc. Pourtant ils hurlaient, se trémoussaient, et ne cessaient de s'inquiéter pour moi. Les plus courageux se mettaient même déjà en marche pour tenter de me libérer de ma position infernale.

Moi, pour être honnête, je me contentais de hurler et pleurer, tout en déployant toutes mes ressources physiques et mentales pour ne pas lâcher ! Je ne devais, je ne pouvais pas terminer happer par les abysses azurés des fonds marins, telle une enclume au fond de l'océan. Alors je m'accrochais à sa peau, comme si ce fut ma propre vie. Ce que j'avais oublié, trop obnubilé par ma propre personne, c'est que je n'étais pas seul dans cette galère, tu y étais aussi, hein Froppy ? T'accrochant à ma jambe droite pour ne pas tomber dans l'eau. L'eau ? C'était pourtant l'élément des batraciens ça ... Tu t'en souviens, quand nos yeux pleins de larmes se sont croisés ? Ce doux flottement du temps avant que son mouvement bestial et brutal nous ramène à l'amère réalité !

Le sel et le froid, contre le sable et la chaleur. L'animal par sa férocité nous avait séparé, nous forçant à emprunter deux voies totalement différentes. Tandis que je me retrouvais face à la mer, le visage planté dans un sable ardent, toi tu tombais dans les profondeurs ténébreuses de la mer. Quelque bulles sortait de l'eau, manifestant la position de ton atterrissage en mer. Par chance, il se trouvait que tu étais l'un des seuls chats... Quoi ? Non mais t'es pas un chat... Ok... Je recommence... Par chance il se trouvait que tes gènes de grenouille soit à ton avantage pour cette fois. Alors oui tu t'en tirais bien, sans égratignure, nageant gaiment vers le rivage, mais le monstre marin était toujours là, à tes trousses, déterminé à te dévorer et à dévaster la côte pour ça s'il le fallait.

Moi, je me relevais d'un bond, crachant littéralement mes poumons au sol. Tout mon corps était ardent, attaqué par l'infâme chaleur du sable brûlant. Nue sur la plage, je toussais fort, sautant en tout sens pour ne pas me brûler les pieds, et m'époussetant pour ne plus sentir la morsure du sable. Je ne semblais en cet instant, rien de plus qu'une mijaurée de nudiste dansant en un étrange rituel pour faire tomber la pluie. Et la pluie vous savez quoi ? J'aurais bien voulu avoir le pouvoir de la contrôler car ça m'aurait rafraîchi et ramené une crédibilité par la même occasion. Là aux yeux des observateurs je n'étais qu'une petite fêlée surement addicte à une substance nocive...

Sans crier gare, une femme me sauta dessus, m'emmitouflant dans une serviette certainement pour parer mon manque de pudeur. Mais, bien vite, elle recula, éberluée. Je semblais l'avoir effrayé, alors même que je n'avais point riposté, les bras et les jambes serrées sous l'emprise de la serviette. Me pointant du doigt elle balbutia agant de tomber à la renverse :

-Des... Des... Des ailes ?

Bien vite un attroupement c'était formé autour de moi. Des gens inquiets pour ma santé, mais surtout des curieux venus constater d'eux même les dires de la femme. Me voilà encerclée, oppressée par cette foule en délires. Je devrais être content, je suis le centre de l'attention... Mais quel intérêt ? Ils ne se pressaient pas autour de moi pour écouter ma voix, non, ils me voyaient comme une bête de foire, une bizarrerie de la nature... Quel manque de savoir vivre... Je ne pouvais rester ici, c'est pour ça que j'ai fuit, Froppy... T'abandonnant en ce lieu terrible, face à ce gargantuesque monstre.

Ainsi, me libérant du joug de la serviette, je pris mes jambes à mon coup, fuyant cette oppressante ambiance, m'aventurant, nue dans une luxuriante forêt. Les larmes aux yeux, je ne me retournais pas un seul instant, cavalant simplement dans l'ombres des arbres. M'avaient-ils suivit ? Je n'en savais rien... Je courrais droit devant moi, tandis que sur la plage un autre tableau se profilait. Le monstre, tiraillé par la faim, l'humiliation et l'échec se rua sur la côte déchaînant la mer sur son passage, pour tenter de happer d'une inspiration, les civils présents sur le sable. Il voulait son banquer, il aurait son banquer ! L'inspiration de la gigantesque anguille créa un flux maritime, dans lequel, Froppy, sortant la tête de l'eau fut instantanément happé. Impuissant, il luttait en vain contre le courant, mouvant en tous sens, cédant à la panique. Il était seul... Sans sauveur potentiel... Le karma faisait son œuvre... Il a dû en faire des bêtises, n'est-ce pas ?

De mon côté, ayant retrouvé mon pouvoir, j'avais finalement repris l'apparence du "sorcier". Pour dire la vérité j'étais finalement plus habitué à ce corps adulte qu'au mien. Faut dire que ça faisait maintenant longtemps que je gardais ce corps tout le temps, de tel sorte à ce que tout le monde pense que cette apparence est ma vraie forme et que le reste n'est qu'emprunt. Enfin personne n'a encore conscience de mon talent de polymorphie ce qui me laisse une légère marge d'erreur... Pour le moment. Ce corps était bien mieux que mon frêle corps de fillette. La course, l'escalade, le combat tout était naturellement plus simple pour ce puissant corps au summum de sa maturité.

Le hasard fait bien les choses, car un parfum agréable titilla mes narines et me guida vers la sortie du bois. Avant de sortir des ténèbres formé par les arbres j'entendis une conversation de gamins palabrant de manière enjoué :

-Tout... Tout à l'heure je me suis cognée contre un grand monsieur... Il était tout dur mais il était gentils en fait. Il m'a soigné et m'a donné des pièces pour une nouvelle glace... Il était tout bizarre mais je suis sûr que c'est un héros des mers !

Elle mimait innocemment un geste d'épée avec sa glace, et ce qui devait arriver arriva, la glace légèrement fondue ne supporta pas le choc, et ce qui en restait finis sa course sur l'herbe. J'avais observé la scène avec des étoiles pleins les yeux, jusqu'au massacre de la pauvre glace qui me fit presque couler une larme. La petite fille se rua sur le sol en criant :

-Oh non .... Encore !

Sa mine était maintenant triste jusqu'à ce qu'un de ses amis lui propose d'aller à la rencontre du dit monsieur en long manteau. Retrouvant son sourire elle acquiesça et se mis en marche accompagné de ses amis. Souriant bêtement, je les suivis aussi, prêt à me lancer cœur et âme dans la quête de la glace gratuite. Espérons que les gens ne s'offusquent pas trop de ma nudité innocente et totalement non voulu, ça serait dommage qu'on me stigmatise, quand même !

Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

Sujet: Re: La Capitale du Savoir ! Lun 27 Nov - 18:36

Dans l’action, j’aperçus tout bonnement que le monstre n’en avait pas après moi mais une grenouille légèrement plus grosse que les grenouilles que je connaissais, j’aurais pu abandonner mais vu que c’était ma mission je devais agir.

L’anguille gardait des gestes vifs malgré sa taille imposante. Il fallait se montrer prudent, je sortis ma lame de derrière mon dos, le monstre se dirigeait à vive allure vers moi, logique vu que cette grenouille arrive à vitesse grand V sur ma position.

Je restais serein, mon esprit tout comme mon corps ne faisaient qu’un, j’attendais le moment propice pour attaquer car à vrai dire là c’était tué ou être tué. Même les cyborgs peuvent se faire manger par un monstre marin.

La distance se serrait de plus en plus, mes doigts s’agrippait de plus en plus fort à la garde de mon épée.La grenouille commençait à se faire rattraper, le monstre ouvrit sa gueule en grand et… mais attendez, ce n’était pas une grenouille ! C’était un putain de chat déguisé en grenouille rose !

La gueule du monstre se referma, les gens sur la plage criaient de plus belle. Il me semblait avoir entendu « Attention ! Fuyez le monstre va vous manger ! », trop tard, une odeur de putréfaction s’était imprégnée dans mon nez, la barque en-dessous de moi craquait, je ne savais même pas si elle était encore encore entière, le soleil avait laissé sa place à l’obscurité, j’étais bel et bien à l’intérieur de l’anguille qui je sentais continuais à s’agiter dans tous les sens vu que je m’envolais, c’était comme si vous vous retrouviez dans une boîte et que quelqu’un vous jette dans tout les sens, une sensation des plus horribles !

Les parois qui me réceptionnaient étaient visqueuses, tout ça était vraiment dégueulasse. Sans me mâcher elle m’avala avec le chat qui par je ne sais quel miracle était tombé dans mes bras, le nouvel endroit où nous nous situions avait une forte odeur qui attaquait le nez, nous pouvions voir son ancien repas qui ressemblait étrangement à un squelette d’être humain rongé par l’acide des sucs gastriques… on était dans l’estomac ! Heureusement pour moi que les monstres ne digère pas l’acier. En revanche les chats… je le gardais bien sur mon épaule. Je le grattouillais avant de le rassurer.

- J’vais nous faire sortir d’ici t’en fais pas.

Je brandis mon épée avant de l’enfoncer dans la chair du géant qui se mit à tortiller dans tous les sens, un cri abominable à nous en percer les tympans sortit de la bête. Malgré tout, je continuais à nous tailler un chemin à travers les différentes parties de la bête, n’hésitant pas à découper tout ce que je voyais jusqu’à couper la dernière couche, qui nous libéra dans l’eau, je rangeais mon épée et commençait à nager pour remonter à la surface en tenant le chat.

Enfin, je finis par retrouver un air pur et respirable, j’en pris une immense bouffée, le monstre commença à flotter sur l’eau, immobile, le ventre à l’air, les yeux blancs, je l’avais tué, mais l’eau qui était rentré dans son corps avec l’énorme trou que je lui avais créé il n’avait pas du supporter, je ne savais pas, après tout je ne suis pas un expert en poiscaille !

Je nageais jusqu’au rivage, tranquillement, les gens applaudissaient, acclamaient, ils sifflaient aussi un bonheur de courte durée, une fois sortis de l’eau les gens cessèrent immédiatement ce qu’ils faisaient, me fixant, les yeux écarquillés, certains des étoiles pleins les yeux, d’autres interrogateurs.

- Bah quoi ? J’ai un bout de salade coincé dans les dents ?

Ce n’était qu’après ma phrase que j’aperçus que certes, mon corps avait résisté à l’acide gastrique mais ce n’était pas le cas de mon manteau de cuir, ainsi tout le monde criaient en chœur.

- UN CYBOOOOORG !

« Et merde… je déteste ma vie. »

Sujet: Re: La Capitale du Savoir !

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