Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !
1. Apparence physique
Taille : 1 mètre 87
Poids : 92 kilos
Cheveux : Blancs/gris
Yeux : Rouges
2. Tenue vestimentaire habituelle
Charles est un homme simple et dans toute l'humilité que l'on peut imaginer chez un franc-marin, il n'apparaît que sous un grand manteau beige muni d'une capuche. Sous ce drapage bénéficie d'un petit plus niveau discrétion. Aussi, cet accoutrement bien que semblant handicapant dès lors que l'affrontement devient inévitable est un vrai avantage pour lui. En effet, sa cape permet de dissimuler ses mouvements ce qui en fait un adversaire plus imprévisible qu'il ne l'est déjà.
Sous cet apparat Charles porte un pantalon beige lui aussi, léger et ample à la fois. Bien évidemment ceci est pensé pour lui laisser toute la liberté dont il a besoin dans ses mouvements souvent sauvage.
3. Motivations
Annihiler le monde tel qu'il est, voilà la mission que s'est fixé Charles. Ceci étant porté par une haine viscérale envers toute forme d'institution, le seule moyen de stopper ce fléau est de le tuer. Tant que son cœur battra il affrontera l'ensemble du système qu'il rejette avec mépris.
Il y a plusieurs raisons à cela et elles résident au fin fond de son âme. Il porte son fardeau dans le plus grand silence. Nul ne sait qui il fut, ni qui il deviendra mais tous peuvent aisément savoir une chose, sa détermination est sans faille. S'il devait affronter la totalité des forces de la Marine et du Gouvernement Mondial de front il le ferait sans trembler. Charles n'a fait qu'une promesse, celle de tout détruire.
4. Opinion sur le gouvernement mondial
Première institution qui le répugne.
Depuis plusieurs années il cherche à fomenter le plan le plus aboutit pour détruire le Gouvernement Mondial et raser Marygeoise par la même occasion.
Victime des manœuvres des forces de la coalition des 20 rois fondateurs et de leurs sous-fifres, Charles voit en cette croix sa propre signification, une cible, la terre sainte en plein centre des quatre Blues.
5. Opinion sur la piraterie
Seconde institution qu'il déteste.
Son cauchemar naquit à cause d'eux et il l'a compris au fil des années. Ces hommes et femmes qui prennent la mer pour la liberté, foutaise. Ce ne sont que des enflures, la liberté n'est pas dans le fait de voguer au grès du vent mais de ne craindre personne. Qui plus est, leurs actes sont absolument débiles et leur monstruosité surfaite. Une bande d'opportuniste, ce qui représente le meilleur point commun qu'il possède avec eux, Charles n'hésitera pas à réduire la pseudo hiérarchie des forbans en miette. Affronter un Empereur surement, affronter les quatre et prendre leurs têtes, il n'en serait que plus heureux. Sa mission étant de tout raser, les pirates sont des insectes nuisibles sur son chemin qu'il ne rêve que d'écraser.
6. Opinion sur la franc-marinerie
Cette récente organisation, poussée par le génie du célèbre Scarface étant pourvue de bonnes intentions, elle possède néanmoins elle aussi des fruits pourris. Pourris jusqu'à la moelle et qui rêvent de contaminer les autres le plus vite possible. Pour ensuite leur planter un coup de poignard dans le dos puis les éliminer jusqu'au dernier.
Après tout, la révolution n'est-elle pas dictatrice ?
Scarface n'est-il pas lui aussi un homme de pouvoir qui ne fait que s'immiscer dans le crâne de ses fanatiques ? De ce point de vue là, il n'est qu'une version améliorée des 20 rois fondateurs et en garde toute la perfidie.
Royaume d'Alabasta - 1397
Un soleil de plomb tanne le sable bouillant. Un vent souffle en continue, faisant virevolté le sable dans tous les sens. La vision est plutôt minable, le sable fouette tout ceux qui passent par là.
Pourtant au cœur de ce tourbillon de sable mouvant, une procession caravanière poursuit son avancée coûte que coûte. Hommes et femmes, leurs enfants ainsi que leurs bêtes poursuivent inlassablement leur route en bravant la nature. L'odeur du désert est un mélange de mort, de chaleur infernale et de sueur.
Pourquoi ces gens font-ils cela ? Pourquoi s'infligent-ils un tel châtiment ?
Au devant de ce cortège aventureux un homme tient les rennes d'un chameau sur lequel un enfant est assis. Il est grand, fort et se tient fièrement comme le fer de lance de la procession. Derrière un visage emplit de bonté comme en témoigne son inébranlable sourire, une petite lueur scintille dans ses yeux rougeâtre.
La gorge sèche, il sait qu'il n'a pas le temps de chercher un point d'eau. Ils sont à ses trousses, vêtus de bleu et de blanc, ils le traquent depuis déjà bien trop d'années. Pourtant il n'en à que faire, jusqu'à présent il leur a toujours échappé, et ce jour ne fera pas exception.
- Ils commencent à fatiguer tu sais ?...
- Vous préférez finir au bout d'une corde ou à pourrir dans une cellule ? répond-il sèchement.
- Capitaine, on d'vrait dévier d'not'e route pour échapper à c'te tempête nan ? s'empresse d'ajouter un homme munit d'un fusil.
- Taisez vous, le navire est là-bas, si on dévie on va finir par se faire rattraper !
-
Oui fin si c'est pour crever de soif avant... marmonne le tireur d'élite.
- Allez marchez plus vite ! bande de ..
- Ehhh il y a les enfants ! le coupe une femme aux cheveux blonds comme la paille.
- Ils doivent apprendre à ne pas se faire marcher sur les pieds et sa passe par là, hein Vane ?!
- Oui p'pa !
- J'veux marcher moi aussi comme, j'suis costaud moi aussi !
- Pfff reste sur l'chameau Charles ce n'est pas le moment !
Plusieurs dizaines de minutes durant les flibustiers affrontent la tempête avant que celle-ci ne s'estompe brutalement. Le ciel est totalement dégagé, le soleil tape comme un sourd sur les forbans qui en profitent pour prendre une seconde de répit.
Soudain un bruit si familier résonne, une balle fuse et vient se figé directement dans la jambe d'un petit gros qui s'écroule aussitôt. Son râle de douleur est annonciateur de la suite de la journée et bien que pris au dépourvu, l'équipage réagit rapidement. Toutes armées dehors ils attendent de voir leur opposant pour leur faire regretter cette attaque.
Depuis une dune située à quelques centaines de mètres une horde bleue et blanche déferle sur leur position. Des balles sont tirées des deux côtés et les épées ne tardent pas à s'entrechoquer.
- Bart Low, c'est fini rendez-vous !
- Crevez, mouettes de malheur, répond le capitaine en tranchant un soldat.
Les combats sont âpres, chaque victoire semble provenir d'une grande part de chance et rapidement il ne s'agit plus que d'une grande mêlée générale. La mère des deux enfants les agrippes et une fois sur le dos du chameau prend la fuite, accompagnée par deux autres sbires. Seulement le Colonel Mydrovic n'est pas de cet avis et il ordonne à son second de les suivre. Une course poursuite dans les dunes de cet immense désert débute alors. Sniper avant tout, l'expérimenté marin ne manque pas de tuer les deux hommes d'équipage des Pirates de Low. Puis une balle vient se figer dans l'épaule de la belle, douce et pourtant si cruelle Elize. Celle-ci décide alors d'opter pour une autre stratégie. Ralentissant la cadence de son destrier, elle attend que le second, Viktor Mosclav arrive à sa hauteur. Bien que propulsée à bonne allure au rythme des pattes élancées des chameaux, elle n'hésite pas à sauter sur le soldat et tous les deux tombent dans le sable bouillant.
Tandis que l'animal du désert portant les deux enfants reprend sa course de plus belle, le petit Charles regarde derrière lui. C'est alors qu'il voit la lame effilée, tranchant dans la chair et les os et séparant à tout jamais le corps et la tête de celle que l'on nommait Elize la tigresse.
- Attention au choc:
Royaume d'Alabasta - début 1398
Voilà près de quatre semaines que les deux enfants n'ont rien mangé. Vane est le premier à avoir eu l'idée de boire sa propre pisse. Charles ne l'a suivi que trois jours plus tard. Perdu, seuls au monde dans l'immensité d'un désert hostile. Ils n'ont survécu à l'attaque d'un Banana-croco que par le sacrifice héroïque du chameau qui ne le fit même pas exprès. N'ayant même pas réussi à se délecter de la chair de cet animal, ils tombèrent sur un os lorsqu'il fallu capturer des lézard. Ces petits êtres, bien trop rapide pour les deux frères vidèrent les gamins de leur énergie.
Finalement, la peau brûlée, la gorge sèche et le corps meurtri de toutes parts, ils finissent par tomber de fatigue. Leurs corps roulent dans la pente d'une dune ce qui les déposes à l'orée d'une ombre salvatrice. Créée à partir d'un rocher dépassant du sable, assez grande pour les accueillir tous les deux, ils parviennent juste à ramper jusqu'à elle avant que leur conscience de se déconnecte. A bout, c'est comme-ci leur corps s'éteignait afin de préserver le peu d'énergie dont ils disposent.
Deux jours entier passent, les enfants sont devenus de vrais zombies. N'ayant plus la force de se lever, ils sont chacun allongé dans le sable, profitant des quelques derniers instant de leur misérable vie en remerciant la roche de leur masquer le soleil cuisant.
Chacun voit défiler les images traumatisantes de ces derniers temps. Leurs mères, celle qui les a élevé, la femme qui faisait taire les hommes avec fermeté s'était fait trancher la tête aussi net qu'un vulgaire poisson. Horrifié par ces pensées morbides, Charles n'en dormait toujours pas. Un sanglot perpétuel installé dans sa gorge, ses idées étaient funèbres mais il n'avait même pas la force de les exécuter.
Pourtant tout basculer au bout de leur 33ème jour d'agonie. Vane, le cerveau brûlé par la chaleur et poussé par un élan de folie se jette sur son frère. Bestiale, n'ayant ni raison ni contrôle, les yeux presque révulsés il enserre le coup du benjamin avec toutes les forces qu'il lui reste. Se débattant en criant comme il le peut, Charles est surpris et gesticule dans tous les sens. Il parvient à saisir une poignée de sable qu'il lance dans les yeux de ce qui fut son frère, mais voyant l'acharnement irraisonné de ce dernier, attrape une pierre et vient la fracasser contre la tête de Vane. Le bruit qui en raisonne est macabre, os qui se brise et cri presque porcin. Le jeune garçon de dix ans se déleste d'une bonne partie de son sang et meure aussitôt. Le liquide rouge, chaud et collant vient recouvrir Charles qui hurle de terreur mais n peut pas bouger. Comme prisonnier de son propre corps il a des hauts le cœur mais même pas a force de vomir. Il l'a fait, il a tué.
Le cœur qui s'emballant, la peur et des images horrifiques le hantant dès lors, le plus jeune des frères Low est baigné dans le sang de son frère. La grande faucheuse s'apprête alors à prendre sa vie quand subitement son regard alors totalement vide se met à brûler d'une flamme plus intense que celle du soleil lui même.
Un regard déterminé, sombre et inquiétant. Le petit garçon se relève dans la douleur et et plonge sa main dans le trou du crâne de son frère. La texture est infâme mais il s'en fiche. Il empoigne la masse gluante et la déchire d'un coup sec avant de l'enfourner dans sa bouche. Comme pris d'une folie frénétique il s'empresse de réitérer l'expérience. Puis il utilise la pierre pour créer d'autre brèches et petit à petit dévore le cadavre à ses côtés par pur instinct de survit.
Navire marchand de South Blue - 1406
- Voilà, je vous vous en offre 70 000 berrys ça vous va ?
- Impossible il en vaut au moins le double ! C'est 120 000 et je ne négocierai pas !
- Il vous reste que celui-là, allez soyez raisonnable pour 85 000 euros je ne ferai pas d'histoire ! rétorque un homme avec une balafre du front au menton.
- Ne croyez pas me faire peur c'est 115 000 un point c'est tout !
- Vous me faites chier à ne jamais me croire quand je parle, hurle l'homme au visage marqué.
Dégainant un couteau de nul part il place la lame sous la gorge du vieil homme lui faisant face. Ne pouvant pas appeler à l'aide sans se faire trancher il ne fait que déglutir et murmure un simple "d'accord il est à vous pour 85 000 berrys. Lâchant la menace, le pirate demande à l'un de ses sbires de récupérer le jeune garçon au regard de braise qu'il vient d'acheter. Puis, deux autres de ses acolytes tirent sur les gardes du marchand d'esclave avant que le capitaine ne lui tranche définitivement la gorge.
- Pfff tu pensais qu'un pirate payerai ? raclure rajoute-t-il en crachant et en donnant un coup de pied au vieillard se vidant comme un porc. Allez on fonce au navire et on quitte c-t-île de merde !
- Oy tout d'suite capitaine !
- Le gamin on en fait quoi ?
- Donnez lui un sabre, il a l'air de savoir se battre !
- Pfff bande de connard laissez moi partir !
- Or de question gamin, j'ai tué pour t'avoir alors tu vas nous suivre !
Impressionné par le charisme de son récent acheteur, Charles saisit le sabre qui lui est tendu et l'empoigne fermement. La Marine arrive à grands pas et leur fuite jusqu'au navire risque de tourner au vinaigre. Après quelques minutes de courses dans une ruelle parallèle au port, les pirates décident de prendre l'intersection qui se présente à eux pour retrouver leur navire. Les cris de quelques soldats se font distancés ce qui rassure les forbans. Seulement, à l'instant où ils décident de changer de cap des soldats en bleu et blanc les attendent, fusils armés et lames dégainées. Alors que quelques sbires s'arrêtent subitement pour ne pas engager une lutte frontale si brusquement, Charles ne décélère pas d'un pouce. L'un de ses nouveaux compatriotes trébuche même, tombant à genou au sol tandis que l'ex esclave s'en sert de tremplin. Prenant appui sur le dos du flibustier il parvient à faire un saut impressionnant qui prend au dépourvu le premier soldat qui se tient face à lui. D'un coup descendant, empli d'une haine viscérale, Charles le tranche sur toute la longueur. L'effusion de sang et cette énergie guerrière insoupçonnée galvanise les pirates qui partent à la bataille avec confiance. Ils terrassent les quelques autres Marines et parviennent à retrouver leur navire qui les attendait là.
- T'es pas un rigolo toi, ce que tu as fait là, tu l'as appris où ? demande le capitaine à son nouveau matelot.
- T'es qui ?
- Ton nouveau capitaine !
- Ouais mais t'es qui ? insiste Charles.
- Je suis le capitaine Fingeljaw, Marvin Fingeljaw ! On me surnomme aussi l'animal !
- T'as des puces ?
- J'peux baffer l'gamin ? demande la vigie.
- Retourne à ton poste ! Je m'occupe du mioche ! Tu sais, si tu veux faire l'dure ici tu vas vite comprendre ta douleur ! Je suis le seul et unique chef sur ce navire !
- Donc si je prend ta place je deviens le boss ?
La claque ne se fait pas attendre. Un revers de la main gauche qui résonne violement dans le crâne de Charles tandis que sa tête a tourné à 90°.
Les larmes du dernier de la famille Low lui montent aux yeux tandis que son sang bouillonne du rage implacable. Il récupère son arme posée à sa droite et s'apprête à trancher son nouveau capitaine lorsqu'un direct du droit vient lui fracasser le nez. Le visage ensanglanté et endoloris par la vive douleur, il secoue plusieurs fois là tête pour se reprendre. Il tente un coup en diagonal que bloque le capitaine avec son avant bras avant d'enfoncer son genou dans l'estomac du gamin. Ce dernier crache un mélange de bile, de salive et de sang. Plié en deux, il n'a pas le temps de se relever qu'il se fait ramasser par un coup de pieds qui le percute au niveau de la tempe gauche. Il tombe deux mètres plus loin, inerte sur le parquet abimé du navire.
- Les coups de pieds du cap'tain sont magiques ! Regarde il l'a mit KO direct !
- Il aurait pu l'tuer s'il le voulait !
- Le capitaine est vraiment trop fort !
- Vos gueules !!! Tous à vos postes c'est pas l'heure de la sieste !
Whiskey Peak - 1416
- C'est bon capitaine, on y est ! On est vraiment sur Grandline !
- Pfff ferme là Lupin, ce n'est que le début de l'histoire !
- Tu dis toujours ça Charles tu peux pas déjà t'contenter d'ça ?
- Ouais arrête de jouer les rabat-joie tout le temps !
L'ex petit esclave d'à peine 15 ans est désormais un homme, grand, fort et respecté. Contractant les imposants muscles de son bras gauche tout en lançant un regard assassin au dénommé Lupin et son comparse, il ne prend même pas la peine de leur parler. Aucune menace n'est énoncée et pourtant les deux pirates arrêtent de chambrer le second de timonier de l'équipage. Un main sur la barre, il n'a qu'un seul but en tête : arriver à bon port pour commencer à semer la terreur sur Grandline.
Au cours de ces dix dernières années les batailles ont été nombreuses, les vols, les pillages et les meurtres furent leur marque de fabrique. Aujourd'hui, le capitaine Marvin Fingeljaw vaut 17 millions de berrys et Biscar, le second à une prime de 9 millions sur sa tête.
Désormais connu, l'équipage de Marvin ne s'attend pourtant pas à la dure réalité.
Après avoir réussi à s'amarrer à Whiskey Peak aux abords d'une plage déserte, ils partent en expédition au village le plus proche pour récupérer des vivres, mais surtout du rhum. Une équipe de dix homme est donc formée, menée par Marvin et Charles tandis que Biscar est à bord de leur bateau, prêt à le défendre coûte que coûte.
Après avoir déambulé dans les premières rues de la ville, le groupe de pirate s'étonne du manque de vivacité des lieux. Les ruelles sont vides, surement à cause de la chaleur écrasante du soleil après tout. Avançant tranquillement, sereinement même l'équipage arrive aux abords d'un saloon. Enfin du bruit, l'ambiance à l'air d'y être joyeuse. Un homme semble y jouer de la guitare tandis qu'on entend les verres s'entrechoquer gaiement.
Vils et mesquins, les hommes de Fingeljaw souffrent d'un syndrome trop connu des pirates arrivant sur la première partie de Grandline. En effet, ceux-ci après avoir survolé leur Blue d'origine ne parviennent pas à saisir l'importance du palier que représente Reverse Montain et souvent, ils le paient cher.
Sûr de lui, Marvin donne un coup de pied dans la porte à battant et débarque comme un vrai cowboy au milieu de la taverne. Les mains dans les poches, un sourire sadique au coin des lèvres et un regard maléfique, il se présente dans toute sa splendeur. La fête s'arrête aussitôt, plus un bruit. Les autres pirates entrent à leur tour et sont témoin de cette atmosphère extrêmement pensante. La tension monte et Marvin s'imagine que sa renommée le précédant, il effraie les poivreaux qui picolent tranquillement.
Accoudé au comptoir, l'un des piliers de bar, tout ce qu'il y a de plus banal sors un paquet de feuilles de sa poche. Elles sont toutes chiffonnées et dans un sale état.
- Oy tavernier ! On va t'prendre 6 tonneaux de ton meilleur rhum ! Puis une choppe chacun aussi !
- C'est qui c'gringo ? balance un homme assis à une table en rigolant comme un porcin.
- L'gringo y va t'buter si t'ouvre encore ta grande gueule gros porc ! le menace aussitôt Marvin en contractant son imposante musculature.
- Un rhum de West Blue ?
- Va pour West Blue !
-
Hum c'est donc ça ?! murmure l'homme au comptoir.
Sans que nul n'ai le temps de réagir il dégaine un pistolet et tir une balle qui vient se coller dans le front de Poltruso à quelques centimètres seulement du nez de Charles. Son crâne explose aussitôt dans une effusion de sang magistrale couvrant tous ses compagnons.
Une fine fumée s'échappe de l'arme meurtrière, tandis que l'homme la dissipe en soufflant dessus, un chapeau baissé lui dissimulant les yeux.
- Fingeljaw si tu me suis alors je ne tire pas la deuxième !
- Connard de mes deux ! hurle le capitaine en avançant d'un pas.
La deuxième balle est tirée et vient explosée la cervelle d'un second sbire du cruel forban. Cette fois-ci s'en est trop pour ce dernier qui leur hurle d'aller au combat. Une troisième puis une quatrième sont tirées, faisant mouche à chaque fois avant même que le premier pirate atteigne ce tireur si doué.
Le pistolero évite un coup de sabre qui se plante dans le comptoir et à bout portant tir dans la figure du matelot. Il esquive quelques balles avant de tuer le sniper de l'équipage de Marvin. Soudain, surgissant par derrière le capitaine parvient à asséner un coup de pied dans le dos du sniper qui tombe au sol. Pensant avoir une ouverture pour le tuer, il ne fait pas gaffe à la jambe qui vient le faucher et le faire tomber à son tour. Les deux opposants sont au sol mais le premier à se relever est le pistolero qui tue un autre pirate qui tentait de lui trancher la gorge.
Tout va à une vitesse ahurissante si bien que Charles, dépassé par les événements n'arrive pas à asséner le moindre coup au tireur d'élite. Ses poings finissent toujours par frapper du vide ce qui le fait enrager comme jamais. Décontenancé, il se prend même une balle dans l'épaule gauche qui lui paralyse le bras entier.
- Enflure…
- Belle esquive, tu as failli en perdre la tête !