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 ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿

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Scamander D. Shakāh
Membre des Raijin


☠ Messages : 14
☠ Âge du Personnage : Dix-neuf ans.
☠ Berrys (x1000) : 10789
☠ Localisation RP : Grand Line.
☠ Fruit du Démon : Non-maudit.
☠ XP Dorikis : 4724
☠ Notoriété :
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Scamander D. Shakāh
Membre des Raijin

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MessageSujet: ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿   ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿ EmptyMer 6 Juin - 22:05



Scamander D. Shakāh
« Sanshoūo »






NOM ﬧ Scamander D.
PRÉNOM ﬧ 釈迦 ⁕ Shakāh. (sa dénomination complète se présente sous la forme de Shakaanyorai bien que seuls ses comparses Shandias en connaissent l'entièreté et sa signification)
SOBRIQUET ﬧ 山椒魚 ⁕ Sanshoūo. (litt. la Salamandre)
ÂGE ﬧ Dix-neuf ans.
SEXE ﬧ Masculin.
AVATAR ﬧ KaminaTengen Toppa Guren Ragan.

FACTION ﬧ 海賊 ⁕ Kaizoku. (litt. Pirates)
MÉTIER ﬧ 航海士 ⁕ Kōkaishi. (litt. Nautonier)
ESPÈCE ﬧ シャンディア ⁕ Shandia.
OBJECTIFS ﬧ
Parcourir les mers à la recherche de शम्भल ⁕ Shambala (litt. Lieu du Bonheur Paisible) et prouver son existence.
Atteindre le paroxysme de ses capacités d'Épéiste pour un jour défaire le meilleur sabreur de ワノ国 ⁕ Wa no Kuni. (litt. Pays de l’Harmonie)

FRUIT DU DÉMON ﬧ Non-maudit.
CAPACITÉ ﬧ Épéiste, praticien du 狐火流 ⁕ Kitsunebi-ryū. (litt. Style du renard de feu)



烏クロー Kurō Karasu


﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿ Rn41qAn
litt. Griffe du Corbeau

Un des 良业物 ⁕ Ryō Wazamono (litt. cinquante lames de qualité supérieure) que Shakah a acquis il y a bien des années et dont il ne se sépare jamais. Sa garde est circulaire et son fourreau, tout comme son manche, d'un noir nuit, corbeau. La lame dépasse les soixante-dix centimètres. Comme ses consœurs, elle est plus résistante que l'acier lambda, ce qui lui permet d'endurer les changements de températures imposés par la Salamandre et son style.


Questionnaire


Apparence physique


Taille › Un mètre quatre-vingt-sept.
Poids › Quatre-vingt kilogrammes.
Cheveux › D’un bleu azuréen, entre le saphir et le livide. Mi-longs et en bataille, s’aventurant au beau milieu de son faciès par mèches drues.
Yeux › Les prunelles andrinoples, comme si les Milles Guerres avaient marquées ses rétines de leurs tumultes. Expressifs et ronds, parfois contemplateurs.




Tenue vestimentaire habituelle


Tous les héros ne portent pas de cape. Celui-là, si.
Une longue pèlerine assortie à ses mirettes qui lui descend jusque derrière les rotules et dont les franges se désagrègent en lambeaux. Pas question d’en changer pour autant. Elle remonte en un col droit qui enferme son finaud faciès, maintenue par deux chaînes en or décorant le haut de ses pectoraux. Ensuite, des braies sombres, généralement noires ou marrons qui le couvrent jusqu’au bas des mollets, donnant sur de simples getas de pauvre facture.
Ce qui marquera sans doute le plus, malgré cet accoutrement étrange, c’est ces bandes de tissus albes qui enserrent sa taille et ses poignets ainsi qu’un accessoire qui pour certains frôlera le ridicule. Des lunettes d’un orangé étincelant dont il ne se déleste en aucune circonstances.

En bon sabreur qui se respecte, Kurō Karasu ne quitte jamais sa taille, fermement accrochée auxdites bandes.  



Motivations


Ce qui anime les tripes de Shakâh et fait vibrer cet assemblage de muscles et de nerfs, c’est l’adrénaline. Mais de façon plus terre à terre, il est une marionnette de chair animée d’un rêve : Shambala. Une cité pour les vertueux, son ticket pour s’exorciser de ses démons et se prouver qu’il mérite ce qu’on a voulu pour lui. Pour cela, il est déterminé à naviguer aussi loin et mieux que personne pour la trouver.
Mais avant cela, il doit payer sa dette à Seiya et il ne prend pas ceci à la légère. Ces deux ans, il les a consacrés à amasser assez. Pour finir, on ne peut dissocier l’homme de sa passion pour l’art du sabre et le pari est devenu un véritable leitmotiv personnel qu’il assouvit dès qu’une occasion se présente.



Opinion sur le gouvernement mondial



Un conglomérat comme ceux qu’il a vu régir sur les mers blanches. Pourrait-on le blâmer de les associer à son expérience et de ne pas douter un seul instant de leur manichéisme vétuste ? De cette façon qu’ont les états-souverains d’écraser concurrence et gêneurs potentiels ? Vous l’aurez compris, Shakāh n’apprécie pas qu’un système vienne lui imposer des conditions et des règles. Encore moins dans un monde qui n’est pas le sien et qui symbolise ce concept si vague et pourtant si important pour lui de liberté. Toutefois, il n’est pas totalement informé de la situation, n’étant qu'un expatrié sur les flots céruléens et ne s'intéresse que peu à la politique et ses travers. En somme, il s’est forgé son propre avis, peut-être un peu rapidement.


Opinion sur la piraterie


Ah, les forbans. Leur capacité à défier toute loi et toute morale pour faire ce dont ils ont envie. Le Shandia a un profond respect pour une partie de cette engeance maritime, bien qu’il exècre les membres de cette caste prêts à violer, piller et autres actes de démesures déments pour atteindre des buts illusoires ou vains. Ceux qu’il a croisé sur les mers opalines l’ont inspiré et dans une certaine mesure, il a repris de leurs éléments de comportement sans vraiment s’en rendre compte.

Ce n’est pas pour rien que sur la cape citée précédemment, ce qui s’apparente à un Jolly Roger orne le tissu, symbole de son rêve comme de ses revendications. Comme eux, il empiétera sur la destinée d’autres. Comme eux, il fera couler sang et larmes. Pour l’heure, il n’a aucun conflit avec aucun d’eux. Mais connaissant le bougre, pour combien de temps ?


Opinion sur la franc-marinerie


Shakāh n’a entendu que quelques rumeurs sur ces justiciers à la petite semaine qui semblent n’avoir à ses yeux rien fait de concret. Peut-être se trompe-t-il. Peut-être pas. Pour l’heure, il attend d’en voir en chair et en os défendre leur pseudo-rébellion, qu’il ne sait que trop bien vouée à l’échec.



Histoire

prologue

Certains hommes souhaitent toute leur vie savoir ce qu’il se cache au-dessus de leurs têtes. Certains savent. Divinités, anges qui jugent leurs moindres actions ? Ce fut dans ce domaine fantasmé pavé de nuages lactescents que naquit notre énergumène. Å cette époque, Skypiéa n’était point dominée par quelconque figure déique depuis plusieurs années, chacun vaquant à ses occupations dans une paix qui seyait à tous. Ce fut dans cet écosystème coupé des mers bleues par un vide de plusieurs milliers de mètres que les prémices de l’histoire de Shakâh prirent racines. Néanmoins, ce fut un homme portant le patronyme de Scamander issu d’en bas qui s'avéra être le vecteur et l’engrais pour que tout ceci prenne forme.

Sans que personne ne sache exactement d’où il venait ou sa profession avant de débarquer sur l’île des ailés -certains le disaient musicien, d’autres forban- il fut pris du sentiment le plus pur pour une des autochtones appartenant à une tribu des environs : les Shandias. Guerriers célestes sauvages et peu enclins à s’ouvrir aux étrangers, ses talents et son caractère lui permirent de s’intégrer au prix d’efforts innombrables. Sa bien-aimée, Kalista –car elle n’avait pas de nom, chose commune pour ce peuple qui ne sentait aucun besoin de se parer d’une telle différenciation- était dite de la lignée d’un ancien chef vénéré par des légendes et des contes, un féroce belligérant à la crinière de feu. Un peu de patrimoine génétique, provenant d’elle ne savait où, qui suffisait à ajouter à son charme animal, farouche.

Il fallait dire que malgré sa cape ridicule qu’il s’obstinait à porter en toutes circonstances, le bougre était séduisant et il ne fallut pas longtemps pour que les sentiments deviennent des actes et que l’un d’eux engendre le fruit d’un affect sincère. Notre héros.


chapitre I


Le chérubin vit le jour en bonne santé sans infirmité physique ni mentale. En soi, rien ne sortait de l’ordinaire et le couple, bien que jugé par le reste des vénérateurs de la Vearth, sut s’intégrer pour que le petit foyer puisse prospérer. Elle s’accommodait de cette vie qu’elle avait toujours connue, quant à lui, il semblait vouloir oublier ce qu’il avait pu vivre et paraissait hagard s’il ne s’occupait pas en faisant du troc de Dials. Kalista était clairvoyante, mais elle fermait les yeux. L’enfant, bien qu’en période d’accalmie, fut élevé selon les traditions les plus anciennes. A mesure qu’il grandissait on lui apprit les récits homériques de ses ancêtres, sa fonction en tant qu’homme et l’importance de la « Vearth ». La sanctification de ce qui était des plus banals chez les mer-bleusiens. Une terre venue d’un endroit mystérieux que ses semblables -et même le jeune Shakâh peu après- récoltaient, chérissaient.

En âge de communiquer et de marcher, précoce sans être un enfant prodigue, Shakaanyorai se révéla être un vrai petit lémurien, agile et avide d’exploration. Nommé ainsi selon une vieille divinité, il ne démérita pas d’une telle appellation, toujours à frétiller avec une certaine vaillance. Plus le temps passa et plus le bout d’homme voulut s’affirmer, prouver sa valeur à ses compères. Ce fut un élément prépondérant de son enfance, un brasier inextinguible s’alimentant de l’approbation de ceux qu’il considéra longtemps comme des modèles. Mais parmi eux, son jeune esprit ne comptait pas son père. Quand presque tous s’entraînaient à manier des armes meurtrières, lui somnolait dans les nuages, jouait de la musique pour l’enregistrer dans un de ses audio-dials, ou partait faire du commerce avec les autres célestes. Scamander D. Wyatt n’avait rien d’un héros de guerre. Rien d’un Calgara. Il lui en voulait presque pour ça. Et autant à sa mère de s’être donnée à tel larron. Mais ce n’était là que des rancunes d’enfant.



Quand il accompagna enfin son paternel dans ses démarches commerciales auprès des habitants de Skypiéa, il côtoya pour la première fois l’autre engeance majoritaire de l’endroit. Son peuple n’était pas bien vu par ici et alors que son père n’avait rien de la prestance d’un tribal, le fils, lui, était bien différent. Ce fut aussi la première fois qu’il utilisa l’art martial Shandia pour matraquer le visage d’un jeune garçon qui sembla un peu trop hautain vis-à-vis de ses peintures et de sa tenue. Son père se contenta d’hausser les épaules et tira le moutard avec lui pour quitter les lieux.

En âge d’en savoir plus, on lui conta l’histoire de Shandora, comment ils avaient été spoliés de leurs terres et que bientôt, ils iraient récupérer leur dû. C’était une question de survie, rien ne pouvant pousser sur ces terres semblant si propices à l’habitation. Tous allaient se mouvoir à Upper Yard, aucun Dieu ne pourrait les gêner. Ses petits pieds avaient déjà foulé ce jardin d’Eden et il en avait rapporté quelques poignées. Gardées précieusement dans une urne de terre cuite et assez pour remplir une petite bourse reliée de cuir à sa ceinture. Ce fut en possession de l’une d’elle qu’il essaya d’acheter à un Céleste une paire de lunettes orangées, peut-être avec le désir secret et inavouable d’avoir, tout comme son paternel, une particularité stylistique. Ce n’était que des mœurs enfantines d’un chérubin cherchant maintenant l’approbation de son père qui se montrait détaché de cette réalité. Ledit Céleste, un adulte semblant faire partie d’un corps armé vu son uniforme -bien que Shakâh en ignorait tout- le reçut d’une façon plus que ‘surprenante’. « T’as trouvé ça où, raclure de guérilleros ? Cette terre n’est pas la tienne et elle est interdite aux gens comme toi. » Ce fut les seuls mots que sa bouche s’usa à lui dire. Le reste de son message fut passé physiquement et il finit rossé. Lové sur le sol d’un blanc immaculé, on aurait pu croire qu’un angelot dormait là. La vérité était tout autre. Mais au creux de ses mains, intactes, les lunettes de l’homme étaient siennes. La terre dispersée autour de lui, il essaya d’en récupérer un maximum et rentra.

Avant le grand raid des adultes visant à mener sur la ‘terre ferme’ la majorité de leurs huttes et affaires respectives, pour la première fois sa mère lui conta une histoire qu’il n’avait jamais entendue dans le but d’apaiser son jeune esprit assoiffé d’aventure. Bien sûr, coutumes obligent, il fut invité à participer mais sa génitrice voyait d’un mauvais œil que si tôt il soit plongé dans un tel projet. Qui savait ce qu’Upper Yard abritait, après tout. Ses blessures cachées derrière ses habituels bandages blancs, ses deux yeux carmin ne voyaient qu’elle.

« Il y a de ça des centaines ou peut-être des milliers d’années, un groupe d’individus vint à Shandora. Il était constitué de multiples personnes, tous de multiples horizons. Certains mesurant plusieurs mètres ! D’autres avec des jambes plus grandes que leurs bustes. L’un d’eux aurait même eu des branchies ! Ce groupe n’était pas hostile. Il semblait illuminé par une lumière particulière, celle-là même qui nimbe les vraies divinités. Ils parlèrent à nos ancêtres d’un endroit nommé Shambala. Un endroit qu’aucun n’avait pu notifier sur une carte. Un endroit où seuls les purs et les bienfaisants pourraient séjourner. Certains disent que c’est de là que viennent les ailés. D’autres qu’y accéder purifie nos péchés. Qu’on y renaît. Je suis sûre que si tu le voulais, Shakaanyorai, tu pourrais le trouver. »

Son sourire était d’une sincérité sans faille et malgré qu’il voulait déjà être un homme, ce fut en petit garçon qu’il enserra le corps chaud de sa mère et tomba dans les bras de Morphée l’esprit vagabondant dans ses dires et tous ceux précédents. Le temps de quelques vers, il avait oublié sa journée.

Ce fut le jour suivant que ses pairs, maquillés de peintures guerrières et de tatouages indélébiles propres à leur caste, se mirent en branle, prêts à coloniser ce qui leur revenait de droit après toutes ces années. Si les Célestes se mettaient en travers de leur route, alors ils paieraient. Arrivés sur place, ils comprirent que cela ne serait pas aussi facile. Une véritable escouade les attendait. Le gamin trembla, une lente sueur froide parcourut son échine. Etait-ce l’homme qu’il avait délesté de ses lunettes qui avait compris le plan des Shandias grâce à la poignée de terre ou une simple coïncidence ? Une large mêlée naquit des corps pigmentés et des costumes vert kaki. Malheureusement pour le Scamander, les belligérances n’allèrent pas dans le sens des siens. Acculés, ils furent obligés de fuir -non pas sans perte des deux côtés- mais les ailés ennemis étaient simplement bien plus nombreux.

De ce jour, il garda une longue cicatrice entre les omoplates. Il s’était battu comme il avait pu. Pour la première fois à l’aide d’une lame il fit couler le sang d’un autre dans le but de faire souffrir. Cela l’empêcha de fermer l’œil. Non pas d’infliger une blessure, mais de voir les chairs à vif de ses congénères, ceux tombés jonchant la si précieuse Vearth. Mais quel meilleur endroit pour quitter ce monde que la Terre pour un Shandia. Ce soir-là ils burent, pleurèrent, mais personne n’oublia jamais et la future Salamandre ne parla à personne de son fardeau. Il en était persuadé, cet échec c’était le sien.


chapitre II


Conscient de sa faiblesse et surtout de ses erreurs de jugement, bien qu’on lui eut expliqué l’importance de ces choses et le secret les entourant, il fut dur pour un jeune garçon doté de moins d’une dizaine d’année de ne rien laisser paraître de ce tiraillement. Forcé de mûrir vite, il commença alors peu à peu à s’isoler de la meute, et bien qu’il resta toujours disponible pour ses tâches et ses entraînements, tout son temps libre fut bien employé.

Refusant de s’apitoyer sur son sort, car à l’opposé des enseignements qu’il avait reçus, il ne put se résoudre à abandonner la Vearth. Ce fut lors d’une excursion sur cette dernière qu’il fit la rencontre de Dardur. Caché dans les racines d’arbres millénaires, un être plus petit que lui muni d’un sabre semblable à un gros couteau méditait. Sans se demander s’il était allié ou ennemi, et à la vue de sa taille, il n’hésita pas à l’attaquer à l’aide de son coutelas de chasse. Au pire, il ferait un délicieux repas. Tout ce que récolta le Shandia fut une brûlure au niveau du poignet et son arme de prédilection sectionnée en deux. « Toi être stupide, moi grand maître Dardur. Toi essayer de tuer moi, toi mouriiiiiiiirrr ! » Il s’était déplacé à une vitesse hallucinante et sans que l’œil de l’ailé n’ait pu saisir le moindre mouvement, le Minks siégeait sur son épaule. Le coup de sa patte minuscule envoya l’enfant contre les branchages. Quand il reprit connaissance, la bestiole méditait encore, comme si rien ne s’était passé. « T’es balèze pour un animal. Si tu m’apprends c'que tu sais, tout c'que tu sais, alors je dirais pas aux Célestes qui régissent Upper Yard que t’es là. J’veux faire des flammes avec un cure-dent moi aussi ! » Semblant s’interroger sur les raisons profondes de l’existence la créature inhala puis expira. Ce fut le bruit d’un pet qui brisa le silence ambiant, suivi d’un ronflement interrompu en hâte comme si le bestiau s’était réveillé par sa flatulence, ce qui ne manqua pas de tirer un sourire au gamin. « Hmmpff ? Toi avoir l’œil. Style du Kitsuneryu-bi exceptionnel, grande techniiiiiiiiiiiique. Nous avoir deal, humain ailes de pigeon. »

Quelques mois passèrent et un peu partout sur l’île il suivit les cours de ce curieux personnage, ses préférés restant ceux dispensés sur la Vearth. Cette dernière incarnait ses espoirs et la matérialisation de son plus grand échec. Durant des mois ou peut-être des années. La notion de temps était floue, tant que Shakâh eut l’impression après coup que sa vie commença réellement ce jour-là. Il débarqua. Immense, doté d’ailes et d’une petite armée. Plus puissant que n’importe quel être vivant peuplant les terres de Skypiéa. En quelques jours, quelques nuits, il écrasa toute résistance. C’était donc ça, un « Dieu ». Il avait entendu parler du précédent mais sentir sa toute-puissance, même à onze ans, le faisait frémir d’angoisse. Upper Yard, comme tout le reste, était à lui. Tout commença ce jour-là. […]


---


Un jour sans nuage, d’un soleil de plomb. Toute l’île respirait au rythme des assauts de Klaus sur ses comparses. Les Shandias étaient réunis en conseil pour décider de la marche à suivre. Devaient-ils tenter leur chance quand l’envahisseur aurait démoli toute défense restante ? Seraient-ils exterminés ? Non-admis à un tel conseil d’élite, le gamin tatoué faisait les cent pas devant la chaise occupée par son père, dont le rictus ne semblait pas vouloir quitter ses traits. « Tu peux pas laisser les Shandias seuls. TU DOIS TE BATTRE WYATT ! » « Tu m’appelles par mon prénom, ‘ Shakaanyorai D. Scamander ‘ ? » Le dossier contre la toile de la grande hutte, il toisa son fils. « Tu t’fous d’moi ?! Et maman dans tout ça putain, sers à quelque chose, t’es juste là pour faire de la figuration et t’amuser avec tes putains de Dials pendant qu’on lutte pour quelque chose de plus gra.. » Pendant qu’il parlait Wyatt se leva de toute son ampleur et passa à côté de son fils, posant une main chaleureuse sur son épaule, sa large tête se pencha un peu sur la droite tandis qu’il lui offrit pour la première fois un large sourire qui rayonna au plus profond de lui. « Tu devrais mettre tes lunettes. » Ses pas le menèrent hors de la tente, et l’adolescent fondit en larmes sans vraiment savoir pourquoi.

Il ne sut jamais réellement ce qui poussa cet homme si malin à se jeter dans la gueule du loup. Tout ce qu’il put apprendre c’était qu’il avait confronté le tyran nouvellement en place et qu’il fut changé en poupée de bois. Il ne sut jamais qu’il avait été lui aussi un pirate, un fidèle de Klaus qui en avait fait un exemple, laissant son souvenir à tous pour savoir ce qui attendrait un éventuel nouveau déserteur. Tout ce qu’il put apprendre, c’était qu’il avait disparu avec le même sourire.



chapitre III


Deux années passèrent. Il ne délaissa pas son entraînement avec l'oursin sur pattes et resta l’épaule solide sur laquelle sa mère pouvait se reposer, dévastée par la perte de son aimé. Pendant ce laps de temps, certains Shandias réfutèrent la décision du conseil et tentèrent le putsch contre Klaus, sans succès. L’animosité entre eux et les Célestes les empêchaient de s’allier contre leur ennemi commun et annulait toute possibilité de victoire. Petit à petit, l'adolescent abandonna ses beaux idéaux de protection des traditions ne pensant qu’à devenir assez fort pour protéger sa matrone et défaire Klaus, ce qu’aucun de ses compères n'avait pu accomplir. Il revêtit la longue cape marquée d’un crâne de son père et sa paire de lunettes, comme pour se draper d’une nouvelle identité qui lui permettrait de vaincre ce que l’ancien Shakâh n’aurait imaginé affronter. A la place des récits sur les ancêtres, il eut droit à ceux de Wano et de ses samouraïs. Il développa une certaine maîtrise de la lame ainsi que du style de son senseï assez rapidement, gardant toutefois toujours l’un des Dials de son père : le Reject. Dévastateur et presque mortel pour son garant, comme l’était son idéal de vengeance contre ‘Dieu’. Il était pour l’instant trop faible et n’envisageait pas le suicide, mais au fil des tatouages qu’il ajoutait lui-même sur son épiderme, des heures passées à soulever des dizaines de fois son poids, il dut se résoudre à patienter sous les sages conseils de Dardur. « Toi être chiffe molle mouillée, tombée dans la boue, puis il pleut. Toi très mou. » Disait-il.

Mais même après toutes ces épreuves, il lui fallait encore endurer. Et son enveloppe comme son esprit étaient prêts. Au détour d’une passe d’arme, du feu léchant sa lame tandis que le petit hérisson boxait ses dorsaux pour l’endurcir, un autre jeune homme de son village les aperçut. Ne pouvant décemment pas le mettre à mort ou l’invectiver à garder le secret, il dut s’expliquer à son retour. Malgré toutes ses raisons et ses excuses, ils furent formels : Cet être pouvait être un collaborateur de Klaus, un espion des Célestes. Shakâh devait arrêter de s’isoler avec lui et s’il voulait apprendre à se battre, il le ferait comme un Shandia, à l’aide d’armes de chez eux, de Dials et de techniques transmises par les anciens. Il dut accepter, la déception et la peur dans les yeux de sa mère achevant toute braise de rébellion au sein de son âme.

Couché, un audio-dial dans la main qui répétait la légende de Shambala énoncée par sa chère Kalista, l’adulte en devenir vit des torches se dessiner en ombres lointaines sur le tissu de sa tente. Agile et silencieux comme une panthère, il suivit les hommes qu’il reconnut prêts au combat. Il ne fallut pas longtemps au porteur du D. pour saisir le but de cette ronde nocturne. Ils voulaient interroger Dardur et peut-être même pire. Et ils le trouvèrent, exactement là où le garçon les avait surpris. Comme s’il voulait qu’on vienne le chercher après qu’on l’ait délesté de son élève. La discussion s’envenima, et le ton évoqua au Scamander dans les fourrés, ce Céleste qui l’avait jugé et auquel il avait adressé une correction lors de son premier passage à Angel Island. Comme lui auparavant le hérisson nerveux ne se laissa pas faire.

Cinq contre un, il n’en démordit pas pour autant et bien qu’ils envoyèrent quelques-uns de leurs meilleurs soldats, Dardur changea. A la lueur opaline d’une lune pleine, il se mit à grandir et à égaler la taille de ses opposants. Plus rapide, plus meurtrier, il dansa entre eux, ses épines électrifiées et sa lame enflammée suffisèrent pour mettre hors d’état de nuire toute âme. A peine eut-il le temps de sortir de son buisson que son maître était au milieu des corps lacérés, haletant. « Tes amis sont d’une vaillance édifiante, ils m’ont offert une rixe de qualité singulière. » D’une classe qui lui était généralement rare, il rengaina et Shakâh ne put retenir un haussement de sourcil avant d’être brusquement rattrapé par la réalité. « Il en allait de mon intégrité physique et de mon honneur, Shakâh-kun. » Le Shandia comprenait, mais il ne répondit que d’un hochement de tête avant de courir au village chercher de l’aide. Il avait mille questions mais des vies étaient en jeu.

Le lendemain, bien que personne n’y laissa la vie, il fut convoqué par le conseil et jugé par tous. On le considérait responsable de la mascarade et même complice. Tiraillé entre ce qu’il voulait devenir et ce qu’il devait être pour sa tribu, il quitta précipitamment l’assemblée, fit son baluchon, embrassa sa mère qui versa une unique larme et prit la route, sans se retourner. Certes, il aurait pu se défendre mais à quoi bon ? Pendant un mois, il vécut de larcins, seul avec sa lame, son audio-Dial et son Reject. Pouvait-il espérer trouver Shambala et en ouvrir les portes dorénavant ?

Décidé au bout d’un mois il partit en quête de Dardur. Ne le voyant pas revenir, tous parmi sa tribu le considérèrent comme un traître à son sang mais seule sa mère garda espoir de revoir son fils, sa chair. Lui comme elle s’endormaient en pensant à l’autre et en son for intérieur Kalista savait que sa progéniture ne deviendrait pas homme à trahir les convictions qui l’habitaient depuis si longtemps.


chapitre IV


Les heures se mutèrent en jours, puis en mois. Lors de ces longues périodes de vadrouille, il apprit beaucoup sur autrui et le reste du monde, mais aussi sur lui-même. Sans cesser de s’entraîner, il perfectionna ses bases et décupla sa force grâce à l’exercice et à sa morphologie changeante. Il était un homme. Son style de sabre n’avait rien à envier à bon nombre de ses adversaires, tantôt pirates, tantôt détracteurs civils. La mer blanche entendit son nom résonner le long de son périple, s’arrêtant de ville en ville pour montrer le signalement sommaire de son ami le hérisson. Ce genre de bestiau ne courrait pas les rues et il finit enfin par être guidé vers la bonne destination : Avalon. Ce qu’il vécut durant son voyage initiatique fit de lui le Shakâh d’aujourd’hui.

Arrivé là-bas, il découvrit un paysage qui n’avait rien de céleste. Les nuages semblaient tous d’un gris orageux, contenant de quoi foudroyer n’importe quel quidam un peu trop sûr de lui. Beaucoup ‘d’habitants’ semblaient malades, d’autres prêts à couper un jarret ou deux pour manger. Lui et sa cape déchirée ne détonnèrent pas dans le paysage. Au bout d’un interrogatoire ou deux, quelqu’un voulut enfin le renseigner un peu plus. « Ici mon ch’tiot salopardos ailé, t’es dans l’domaine de Seiya. On l’appelle l’collectionneur, parce qu’il collectionne les choses qui ont d’la valeur. Monétaire, sentimentale. Un chic type pour sûr ! Mais mieux vaut pas l’mettre en rogne. Ah et p'is, tu vas nulle part s’il est pas d’accord. C’t’à dire. T’es rentré, tu sors qu’avec son consentement, pigé ? C’t’un conseil. »

Âme curieuse, il alla donc à l'une des frontières, plus précisément celle de son seuil. D’un de ces nuages sortit un énorme Kung-Fu Dugong, musclé comme un culturiste. Quand son pied marqua ce qui devait être la ligne imaginaire signifiant la limite à ne pas franchir, le poing de ce dernier le frappa si fort qu’il perdit connaissance. Quand il se réveilla il ne restait sur lui plus aucun extol. Seulement sa cape et ses lunettes qu’on avait dû juger trop ringardes ou abimées pour être vendues. Sans le sou et toujours aussi brisé, il dut survivre et s’adapter à son nouveau milieu sans perdre de vue son objectif. Bien sûr il essaya de s’enfuir plusieurs fois avant de se rendre à l’évidence, mais à chaque fois un de ces monstres semblait l’attendre, prêt à le boxer.

Coïncidence ou destinée, ce fut le jour de ses seize ans qu’il retrouva le Minks pour lequel il avait enduré cet enfer et qui n’était plus que l’ombre de lui-même, dépourvu d’un bras. Les deux personnes avaient vécu des traumatismes mais dans leurs yeux s’alluma une étincelle à la vue de l’autre. Dardur avait tout perdu, tout comme lui. Deux sabreurs déshérités de leurs sabres, d’honneur. Après avoir tout mis à plat le Minks accepta de l’aider, comme il l’avait fait auparavant. C’était purement théorique puisqu’il ne pouvait posséder d’arme mais il reprit la formation.

Deux mois plus tard, munis d’un plan, leur dernière tentative désespérée pour réacquérir leur liberté vit le jour. Le hérisson semblait penser que son seul élève était prêt et que le reste du chemin de l’apprentissage serait inculqué par la vie et l’expérience. Il ne doutait pas un seul instant qu’il avait encore beaucoup de combat à mener. « Toi être comme mauvaise herbe, Shakito. Toi increvable. »

C’est au cours d’un combat en cage auquel il s’inscrivit que sa chance se présenta. Après plusieurs affrontements, il arriva assez haut pour que Seiya soit présent, et à la suite d’un duel à mort remporté, il fonça vers les barreaux supérieurs, au plus près de son geôlier. Ce fut effrayant. Il ressentit la même chose qu’en voyant Klaus la première fois. Comme s’il lisait son âme. « ÊTES VOUS DIVERTI ? OFFREZ-MOI DIX MINUTES, OU PRENEZ CELLES QU'IL ME RESTE. » Lâcha-t-il en sa direction, se laissant tomber au sol, extenué.

Au réveil il était menotté à un pilier de bois montant jusqu'à la charpente dans un lieu plus que luxueux, n’ayant rien à voir avec ce qu’il avait connu jusqu’à présent. Tout autour de lui trônaient sabres d’exceptions, Dials qu’il n’avait jamais vus et autres étrangetés. Des livres, des peaux d’animaux. Il fut tiré de son admiration par une voix forte. « Mon temps vaut plus que l’air à l’intérieur de tes poumons. Tu t’es éventé de m'accorder le tien. Parle maintenant. » Shakâh se releva, épousseta sa cape. « Je viens vous offrir quelque chose à ajouter à votre collection. Quelque chose de plus précieux que le scalp d’un pauvre Shandia. Je vais avoir besoin que vous.. » Finit-il, montrant ses poignets liés. D’un simple mouvement, le cure-dent dans la bouche du patron fusa avec une précision chirurgicale et le libéra. Il aurait certainement pu les défaire de lui-même mais on disait son interlocuteur capable de lire les pensées. A en juger par la puissance des gardes c’était du suicide de le provoquer ainsi. Après une grande inspiration, il s’avança de quelques pas et posa sa paume sur un sabre accroché au mur. « Ce que je vous propose, ce sont des ailes. » Joignant le geste à la parole, il dégaina le katana et le fit glisser dans son dos, contre le haut du plumage nacré. Avec force, il commença à s’inciser sans le quitter des yeux. « Les ailes d’un pirate qui fera de son futur capitaine un Empereur, un Roi. Les ailes d’un Shandia qui fera tomber Klaus. Les ailes du plus grand sabreur ayant vu le jour sur ces mers comme celles d’en bas. » En terminant sa phrase, les mains couvertes d’hémoglobines, il attrapa les deux objets de sa mutilation et les posa à même le bureau sans trahir son regard ni sourciller. « Zwhahahahaha ! J’aime ton flow gamin. Tu veux parier sur l’avenir ? ALORS PARIONS. » Se levant brusquement, il attrapa derrière lui un Meitô noir. « Voilà Kurô Karasu. C’est un Ryo Wazamono. Pas ma meilleure pièce mais ça suffira. Prend ça. Je te laisse trois ans. TROIS ANS. Pour me remercier de ta liberté et de ce cadeau, tu devras me rapporter pour trois fois la valeur que tu accordes à ces deux choses. Ça t’plait, gamin ? T’en as dans l’ventre ou tu simules ? Sache que si tu faillis, je tuerais le porc-épic, puis ta mère, tous ceux que tu as connu et finalement, je viendrais pour toi. Zwhahaha. »


[…]




chapitre V


Pour la première fois les getas de l’homme à la cape avaient foulé la Vearth d’en bas. Quel choc de découvrir en si grande quantité ce matériau pour lequel, là-haut, les Célestes se détruisaient. Si Klaus avait voyagé ici, pourquoi ne pas en avoir ramené avec lui ? Il y avait bien d’autres questions à se poser de toute façon. Encore une fois il devait survivre dans un biotope inconnu et son art au sabre ne suffirait pas. Bien qu’il n’eut jamais cessé de s’exercer et que le Shandia apprit de Dardur tout ce qu’il pouvait, capable de plier le Kitsuneryu-bi à ses envies, le Nouveau Monde n’était pas une terre pour quelqu’un de son niveau. Accompagné de Nario, un homme-poisson présent sur Avalon qui avait assuré sa descente lors d’une aventure cocasse, il décida donc de partir vers Grand Line, plus facile pour quelqu’un de sa trempe. Pour l’instant. C’était aussi le seul moyen connu du triton accompagnateur pour rejoindre Skypiéa. Son nouvel ami lui apprit donc les bases à savoir sur les courants marins mais ne disposait pas des connaissances pour dompter les flots du Shin Sekai, il dut se résoudre à se faire engager comme mousse par des pirates qui ne poseraient pas trop de questions. Il n’en posa pas non plus et se contenta d’obéir, bien qu’il ne cessa jamais son entrainement drastique. Certains se moquaient, d’autres étaient impressionnés qu’un si petit homme soit capable de déployer autant de puissance.

Ce fut sur les flots en direction de Sabaody qu’ils abordèrent un navire de marchands. Mais Shakâh, bien que nombriliste, ne put se résoudre à laisser faire ses ‘nakamas’ de fortune quand il comprit le traitement réservé aux femmes et aux enfants. Il ne lui fallut pas longtemps pour s’interposer et encore moins pour que Nario ne saute à l’eau.

Il s’en suivit une bataille navale, les deux bateaux dansant dans les flots tempétueux. De son côté il trouva un allié de taille en la personne d’un possesseur de Logia. Le sabreur n'avait pas eu d'occasion comme celle-ci de s'exercer depuis un long moment et il en profita donc. La main sur la garde de son Meitô, il para le premier coup de hache dans sa direction du fil de son épée à peine dégainée, puis elle sembla disparaître pour venir se ficher dans sa nuque. Pas d'effusion de sang, seulement une odeur de chair brûlée et une 'torche' dans la tempête. Son arcane venait d'être mise en exergue dans la pénombre et l'assaillant tomba tandis qu'il venait de rengainer, prenant appui sur l'épaule d'un grand gaillard pour se propulser sur un autre, le scindant en deux parties. Il semblait nappé de flammes et si un coup de masse n'était pas venu le frapper à l'abdomen de plein fouet on aurait pu le croire innarêtable. Secoué, il put cependant d'un déplacement rapide esquiver le jumeau censé abréger ses souffrances tandis qu'un dragon de foudre venait de régler son compte au manieur. Shâkah ferma ses paupières et le temps d'une inspiration, il écouta les "voix". Puis il frappa face à lui, laissant une rainure dans le bois, elle-même enflammée. Plusieurs pirates tombèrent.

La seule solution était de partir maintenant que les faibles avaient pu se tracer un chemin hors de la zone de guerre. Près de la proue, ils tombèrent à l'eau. Manji était une vraie enclume.

Shakâh secourut le naufragé et par chance une côte près d’eux leur épargna la noyade. Bien que non-maudit par les eaux, nager par ces temps équivalait au suicide. L’aide de Nario ne fut pas de refus.

Accroupis autour d’un feu, les deux hommes firent connaissance et il échangea avec celui qui serait son premier ami dans sa nouvelle vie. « … C’est à ce moment que j’ai poussé le poisson dans le vide. Et la pieuvre-ballon l’a suivi, tu t’en doutes bien, sinon je serais pas là pour en parler, shashashasha. J’ai juste sauté derrière et je me suis accroché comme j’ai pu. Maintenant, j’essaie d’atteindre Sabaody, j’ai des affaires à régler plus loin sur Ground Ligne. » « Tu m’as sauvé la mise. Je compte fonder mon propre équipage, tu penses pas que ça serait plus sage de me suivre ? » « Gomen Manji-san, mais j’ai des choses à conclure avant de me lancer dans ce genre de programme. Toutefois, d’ici deux ans, je serai en mesure d’accepter ta proposition. » La discussion continua et chacun se découvrit à l’autre. Il n’avait jamais fait cela avant et bien qu’il cachait encore beaucoup, Shakâh lui en révéla beaucoup. Après lui avoir donné une vivrecard, leurs chemins se séparèrent. Ils se promirent de se retrouver au début de Grand Line.




épilogue


Durant les années précédant notre ère celui qui acquit le sobriquet de Sanshuô, de par son hypothétique résistance aux flammes, parcourut Grand Line d’équipage en équipage, apprenant dans le même temps la navigation et la cartographie, son audio-dial et le contenu berçant ses moments de doute. Il comptait toujours trouver Shambala. Mais avant cela, il avait tant à faire. Shakâh n’avait pas menti ; il n’y aurait bientôt plus meilleure lame que la sienne. Et chaque regard sur le fourreau corbeau lui rappela le prix à payer s’il échouait.

Quand il ne trouvait pas de personnes dignes auxquelles s’associer, il vécut tel un chasseur de primes, attrapant quelques vermines pour avoir de quoi manger et affûter sa lame, parmi d’autres actes que le gouvernement en place semblait qualifier de « méfaits ». Après deux ans durant lesquels il apprit ce qu’il avait à savoir des us et coutumes mer-bleusiens, Scamander D. Shakâh fut fin prêt…




Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? You know who I am.
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Raijin Squaaad.





Dernière édition par Scamander D. Shakāh le Mer 20 Juin - 14:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿   ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿ EmptyMer 20 Juin - 6:42

Et voilà, c'est terminé !
Certaines zones d'ombres ont été laissées là pour être exploitées en FB une fois Skypiéa atteinte inRP, ce n'est pas un oubli ou de la fainéantise. Bonne lecture.
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿   ﴾ a sword's poor company for a long road. ﴿ EmptyJeu 21 Juin - 8:45




Validation


Salut Groki ! Me voilà sur cette nouvelle prez !

Qualité : 500/500


Rien à dire. J'ai vu une coquille, un "malgré que" qui m'a fait tiquer, mais on n'est pas des bêtes. Ton style est nickel, ta narration fluide, c'est du Roki 2.0 avec un personnage plus classe. J'achète !

Cohérence : 450/500


J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup hésité. Ici, mon seul souci réside dans la très grande facilité avec laquelle les évènements se produisent. La rencontre de ton Sensei Mink, notamment, qui est presque trop belle pour être vraie, mais aussi l'île d'Avalon, trop peu approfondie pour être crédible.
Du coup, désolé, mais ce sont 50 Dorikis qui sautent !

De toute façon, je t'aurais quand même enlevé des points pour cette Vivre Card sortie de nulle part, alors qu'il faut l'acheter, normalement è_é

Longueur : 250/250


Une histoire de taille plus que correcte, avec des hauts, des bas, des émotions et du combat ! J'ai failli t'enlever des points pour le rythme très accéléré de la fin de ton histoire, notamment Avalon qui n'est que peu exploitée, mais j'ai tellement passé un bon moment, et le mystère est si bien géré que je me dis que ça n'en vaut pas la peine. Pense quand même au fait qu'on aurait aimé en savoir plus sur ce qui t'est arrivé, et que la tension que Seiya est censé imposer n'est pas assez exploitée pour être crédible. Dommage quand même !

Originalité : 500/500


Un vrai Shandia, les émotions rêveuses et One Pieciennes de liberté, les références à ce qu'on connaît du Manga, le mystère de la Vearth et le côté très shonenesque et kaminaesque de la mort du padre. J'ai kiffé, je t'avoue. Mentions spéciales au "êtes-vous diverti" et à cette perle de "Toi être chiffe molle mouillée, tombée dans la boue, puis il pleut. Toi très mou" Très très lourd !

Subjectivité : 250/250


Une excellente présentation, vraiment vraiment très bonne, avec un personnage pour lequel j'ai plus d'affection que pour Roki, alors même que je n'ai lu que sa prez. Reroll gagnant, pour potentiellement notre meilleur sabreur PJ du forum ! Y a plus qu'à grimper en dorikis et on pourra refaire un duel au sommet bwehehehehe

Le D. t'est évidemment accordé ! Bon jeu à toi !

Note finale : 1950 Dorikis

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