Freya "La Gloutonne " Owl

Taille : 25 mètres
Poids : Lourde, très lourde
Cheveux : Blond
Yeux : Violet



Freya Owl est vêtue de manière particulière. Vous vous dîtes que puisqu'elle est de la marine, elle s'habille avec la tenue de n'importe quel soldat . Mais non, malheureusement pour elle, sa taille fait qu'elle a l'habitude de déchirer ses vêtements. Il faut dire qu'elle est plutôt bien formée.

L'unité scientifique de la marine lui a donc conçu une tenue unique composée d'un tissu à la fois doux et élastique, de quoi épouser les formes de la géante sans la gêner dans ses mouvements. En plus de ça, le tissu était plutôt résistant puisqu'il était élastique. Pour le décrire, il s'agit d'une simple tenue moulante avec des tons blanchâtres. Des suppléments tels que des gantelets et un plastron sont aussi présents, mais eux sont dans des couleurs plus joyeuses : oranges et violets.

Et parce que c'est " fuwa fuwa ", elle a demandée à ce qu'on lui rajoute deux cornes violettes ainsi qu'un masque de la même couleur. Il paraît que c'est pour copier les oreilles de l'amiral en chef Cervantes. Oreilles qu'elle trouve totalement trop mignon.


La géante s'est engagée dans la marine afin de devenir comme son sauveur. En effet, elle pense qu'en intégrant les rangs, elle pourra devenir aussi forte que lui pour aider à son tour ceux qui en ont besoin. Elle déteste les injustices et à décider qu'elle ferait tout pour permettre aux autres de vivre comme ils le voulaient, sans être attaqué par des prédateurs. Mais elle se bat surtout pour faire changer la vision des autres.

En effet, de par son statut de géante, elle est souvent considérée comme très dangereux et très nuisible. Ce qu'elle souhaite est, qu'au contraire, on ne la considère plus comme très dangereuse ou très nuisible, mais comme très utile et très protectrice. Elle considère ceux qui pense le contraire comme des idiots. C'est pourquoi, elle aidera ces idiots en leur portant assistance jusqu'à qu'ils deviennent moins bêtes et comprennent que quelques soit la race, les gens sont pareilles au fond. Motivée par la paix dans le monde, elle serait prête à faire n'importe quoi.


Le Gouvernement Mondial. Pour Freya, c'est le supérieur hiérarchique de son supérieur à elle. Tant que le gouvernement ne vient pas lui chercher des noises, elle s'en fiche totalement, bien qu'elle lui voue un certain respect parce que le gouvernement est au-dessus d'elle. Elle sait que le gouvernement n'est pas parfait, elle l'a vue de ses yeux, mais pour autant elle sait aussi que le gouvernement protège les gens en informant la marine des actions des méchants. En parlant justement de la marine, elle adore y être et considère que si tu es dans la marine, c'est qu'au fond tu as un bon côté, même si tu ne le montres pas. Bon, après elle en a vue des marins qui ne souhaitaient que la gloire et s'en fichait des autres, ceux-là elle n'hésite pas à leur refaire le portrait. La Marine c'est sacrée.


Les pirates. On ne peut pas dire qu'elle les porte dans son coeur. La géante déteste les pirates qui font du mal aux autres. Pour autant, si un pirate ne fait rien de mal, alors elle le laisserait sûrement faire son bout de chemin. Mais si elle venait à le recroiser à vandaliser un village, alors elle en ferait son quatre heures. Pour elle, il y a deux types de pirates. Mais quoi qu'il en soit, si le pirate a une prime ou agit avec une personne qui en a une, elle l'arrêtera au nom de la loi. Parole de géante.


Les francs marins ou "les francs-machins" comme elle le dit si bien. Pour elle, ce sont des types qui se cachent derrière un soi-disant objectif pour venir en aide à la population. Ils veulent révéler la vérité, mais est-ce que ce sera vraiment la vérité vraie ? En plus, ils attaquent des édifices publics en faisant des attentats. Et s'il y avait des civils là-dedans, est-ce qu'ils y pensent ? Pour être clair, les francs-machins sont les pires des pires. Ils se cachent et attaquent dans l'ombre, ils valent encore moins que les pires pirates.

- Mademoiselle Björk ? Mademoiselle Björk, vous m'écoutez ? disait une petite voix venant de nulle part.

Une voix résonnait tandis que des bruits de craquements se faisaient entendre, couvrant le son de la voix et produisant une série de bruit pas très glamour. Crrrr-unchh, crrr-uunchhh... On aurait pu croire au bruit des entrailles de la terre en train de se fendre en deux. Pourtant ce n'était rien de tout cela...



- Oui, ouich. Ch'vous chécoute bien, m'shieu le pchipscologue de la marine. Ch'juste que j'ai trop faimsh. Chesh-père qu'chvous dérange pash qu'chjmange comme cha ! répondait celle-ci en ayant de nombreux biscuits en train de craquer dans sa bouche au rythme de sa puissante mâchoire.

La géante avait un appétit gigantesque, elle ne pouvait jamais s'empêcher de manger et manger une quantité de nourriture dix fois supérieure à une personne normale. Ce qui pouvait être particulier, bien qu'anodin, pouvait pourtant devenir un plus gros problème. En outre, si elle devait voir le psychologue de la marine, c'était bien parce qu'elle avait un énorme souci avec son appétit et même plus. Des miettes surplombées son visage tandis qu'elle observait avec ses grands yeux écarquillés la personne qui était face à elle, plusieurs dizaines de mètres plus bas. La géante reprit ainsi un, deux, puis trois et encore plus de biscuits de la marque Napoliscuit qu'elle engouffra aussi tôt dans le creux de sa bouche, dévorant chacun jusqu'à la dernière miette qui n'allait pas finir autour de sa bouche. Assise au sol, elle leva la tête au ciel tandis que la petite voix continuait à essayer de rentrer en contact avec la gloutonne.

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Elbaf, royaume des géants que l'on disait légendaires pour ses guerriers valeureux et puissants. L'ensemble des éléments présents sur cette île possédait une dimension hors normes, la faune et la flore qui accueillaient les géants étaient aussi grandes que ceux-ci. Dirigée par un prince, l'île accueillait un décor des plus charmants et pouvait accueillir en hiver des gelées mettant à l'épreuve les êtres vivants. Elbaf était donc différente de toutes les autres îles, elle semblait s'être développée en décuplant les dimensions des choses qui naissaient là. Il y de cela une vingtaine d'années, la naissance d'une petite fille ne fit pas exception. Voyant le jour avec une taille dépassant déjà très largement celle d'un humain de grande taille, la petite fille arborait déjà quelques mèches blondes typiques pour une grande partie des géants d'Elbaf. Affichant un grand sourire en permanence, la petite fille était la personnification même du bonheur, là où elle passait, bordée par sa mère, elle faisait déjà des ravages à cet âge. Tout semblait être fait pour que la petite géante ait une vie heureuse et puisse s'épanouir en toute liberté. Néanmoins, ses parents avaient des obligations, c'est pourquoi avec son père et sa mère, la petite fille prit la mer à seulement deux mois sur le navire de la flotte principale de commerçant d'Elbaf. En effet, le pays s'était ouvert à l'échange avec les autres îles et pays autour d'elle, les parents de la petite géante étaient des membres éminents de ce qui pouvait se référer à une guilde de commerce.

Le voyage débuta au port de la ville principale du royaume, on disait qu'il s'agissait du port le plus gigantesque en terme de proportion. La protagoniste de notre histoire quitta ainsi l'île d'Elbaf en ayant que très peu de souvenir des paysages et des contrées du pays, mais elle reviendrait quand le voyage commercial de ses parents s'achèvera. Du moins, c'était ce que le couple de géant pensait. L'hiver s'était installé dans le royaume des géants et dans ses alentours, les premiers flocons étaient tombés plusieurs jours avant le départ de la guilde de commerce d'Elbaf. Le froid hivernal venait caresser les visages des géants façonnés par le temps. En outre, les géants avaient une longévité trois fois supérieure à celle d'un humain normal. Pourtant, les puissants hommes et femmes d'Elbaf n'étaient rien face aux éléments... Le « Ragnarsön » mis les voiles, traversant les côtes gelées du royaume des géants, c'était la première et dernière fois que l'on entendait parler de ce navire. Malheureusement, le navire marchand ne revînt jamais à bon port et n'atteignit jamais son port de destination à plusieurs nautiques de l'île d'Elbaf.

 

Le Ragnarsön avait mis cap dans des eaux troubles. La mer était agitée et des vagues de plusieurs mètres venaient provoquer une houle faisant tanguer le robuste navire des géants malgré sa taille. Dans les cieux, des grondements se faisaient entendre tandis que des nuages noirs étaient visibles depuis la proue, le vent sifflait à travers les voiles du navire. Un tintamarre combinant le vent siffleur, le tonnerre grondant et les vagues harassantes étaient présents. Pourtant dans ce vacarme, des pleurs étaient audibles, des pleurs provenant de la cabine du navire où notre petite géante était bercée dans une couverture par sa mère. Elle pleurait et hurlait en rythme avec les grondements du tonnerre tandis que des éclairs s'abattaient dans le vaste océan qui l'entourait. Ce qui devait être un voyage de routine, afin de vendre des produits typiques du royaume des géants, était devenu une véritable quête. Mais la géante de deux mois était rassuré par l'aura qui se dégageait de sa génitrice, une aura qui la réchauffait tandis que le froid glacial s'abattait dans la région. Sur le pont, les géants étaient agités, ils essayaient de contrôler la situation en mettant à contribution leurs forces surhumaines dans le but de maintenir les voiles et les cordages intacts. Sautant par-dessus les vagues, fendant la mer, le Ragnarsön peinait pourtant à avancer, au fur et à mesure qu'il avançait, le navire perdait du terrain face à la houle qui le faisait reculer encore plus loin qu'il ne l'était avant qu'il avance. Des blocs de glace s'étaient formés aux alentours du navire, flottant sur l'océan agité, les éléments étaient déchainés ce jour-là et les éclairs s'intensifiaient encore et encore.

Face à la mer, les géants ne pouvaient rien faire, avec le vent et la foudre, ils étaient condamnés. En l'an 1393, le Ragnarsön transportant vingt-et-une personnes heurta d'énormes blocs de glace en pleine mer et après avoir résisté durant des heures dans une lutte de colosse, le navire sombra au fond de l'océan. Les flots emportèrent la majorité de ce qui composait autrefois le navire, quant aux passagers, il n'était plus question de leur faire référence désormais. La tragique histoire du Ragnarsön, le foreur des mers, deviendra par la suite une des histoires les plus connues par les marins d'Elbaf, une histoire tragique qui coûta la vie à vingt-et-un géants et géantes aspirant à créer des liens entre le royaume des géants et les autres îles à plusieurs jours de là. Du moins c'était ce que disait la légende...

Revenons donc à cette nuit enneigée où le Ragnarsön rejoignit les abysses ou plus précisément à la journée qui suivit sa disparition. Les flocons gelés tombaient sur des morceaux de bois flottants sur l'eau, emportés par la houle, les morceaux dérivaient de plus en plus tandis qu'un manteau de neige s'y était formé. Le vent était redevenu calme, la mer déchaînée avait laissé place à une mer aussi sereine qu'habituellement. Les éléments avaient fini de jouer un mauvais tour aux pauvres marins qui croisaient leurs passages. En parlant de marins, un navire était le témoin des dégâts de ce déferlement, partout autour de celui-ci on pouvait observer des bouts de bois flottants au gré des vagues. Sillonnant le terrain, les marins arborant une mouette pour fanion pouvaient constater les dégâts d'un évènement qui se produisit il y a seulement quelques heures. Traversant les épaves, ils recherchaient d'éventuels survivants. Ils hurlaient, leurs voix portaient par le vent, mais il n'y avait rien si ce n'est désolation. C'est alors que soudainement une voix aigüe se fit entendre, un son qui provenait d'un bout de bois bloqué entre deux rochers. Le navire s'approcha le plus possible avant qu'une barque avec le commandant à bord aille vérifier l'origine de cette voix. Il s'agissait tout simplement de pleurs, pourtant les pleurs étaient d'une rare force et étaient assourdissants. Les marins aperçurent dès lors une sorte de grande forme blanche entre les rochers et l'épave du bateau qui s'était écrasé contre les rochers.

Un des marins s'approcha de cette forme blanche qui s'avérait être une couverture, elle était épaisse et très large. L'homme put constater que quelque chose se trouvait la couverture et était en train de bouger, au vu de la taille qu'avait la chose sous le drap, les marins étaient quand bien même méfiant. Mais les pleurs provenaient bien de cet endroit. Il agrippa alors la couverture avant de la tirer d'un coup sec afin de dévoiler ce qui était dessous. Rapidement, les hommes proches pouvaient apercevoir des cheveux blonds couvrant une large tête. La petite géante de notre histoire était visiblement la seule survivante du navire, elle était désormais orpheline. Mais les soldats furent surpris par la taille de la petite fille, elle les dépassait de plusieurs centimètres déjà. Ne pouvant se résigner à laisser l'enfant ici les marins la portèrent à plusieurs, ce qui amusa d'ailleurs la petite fille qui arrêta aussitôt de verser des larmes. Elle fut déposée sur le pont du navire où elle fut dorlotée par les hommes prenant grand soin d'elle. Dans un premier temps surpris par la taille de l'enfant, les marines comprirent rapidement qu'elle était simplement une géante. Puis le navire retourna à bon port, emmenant la petite, bien que grande, unique survivante du Ragnarsön. D'ailleurs, un détail ne fut pas raté par les hommes, la petite avait un pendentif autour de son cou, il y était inscrit "Freya Björk", un nom qui ne tarderait pas à se faire connaître.

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- Freya ! Freya ! hurlait une personne, Revient ici tout de suite ! continuait-elle en ayant du mal à articuler, comme si elle haletait puisqu'elle poursuivait quelqu'un.

Cinq années étaient passés depuis que la petite géante avait été sauver par un équipage de la marine. Depuis, elle vivait conditionnée dans la base M-7, base contrôlé par l'homme qui était le commandant du navire qui l'avait sauvé quelques années plus tôt. Depuis, celle qu'on appelait Freya avait énormément grandi et dépassait déjà largement les simples hommes qui l'entouraient. Vous vous demandez peut-être pourquoi la géante vivait dans une base de la marine ? Tout simplement parce que aucune autre personne n'était prête à gérer une petite géante, de plus, le royaume d'Elbaf n'était pas tout à fait en entente avec le gouvernement. La seule solution raisonnable fut choisie par le commandant, la géante vivrait pour l'instant avec eux et grandirait en la compagnie des soldats de la marine. La relation entre Freya et les soldats pouvaient être particulière, en effet elle était vraiment appréciée, mais elle était une enfant agitée qui bouger dans tous les sens, retenir une enfant de taille normale aurait pu être facile, mais avec une géante c'était plus compliqué...

 

- Naaaaan, j'veux paaaaaaaaaas ! criait tout d'abord la petite fille, Une méchante bé-beille veut me piquer ! Elle est derrièreeee moiiiiii ! Au se-couuuuurs ! hurlait Freya en prenant ses jambes à son cou.

D'ailleurs lorsqu'une géante est en train de courir, tout le monde le remarque très rapidement. Le sol ne faisait que trembler sur son passage tandis qu'un soldat de la marine était en train de la poursuivre en lui disant de s'arrêter. L'abeille qui la poursuivait était enfaîte partie depuis un moment et cela faisait au moins dix bonnes minutes qu'elle était en train de s'agiter dans tous les sens. D'autant plus que la jeune géante avait tendance à crier en permanence. En effet, tout était démesuré chez elle, que ce soit sa taille ou bien même ses émotions. Si on pouvait dire qu'elle était largement plus grande physiquement, cela était encore plus le cas quant à sa personnalité. Beaucoup plus sensible, beaucoup plus colérique, beaucoup plus peureuse et tout autant courageuse, Freya était une vraie petite boule ne sachant pas contrôler ses émotions à cette époque. Lorsqu'elle avait faim, elle était capable d'engloutir au moins cinq fois plus de nourritures que les autres. Et généralement, elle se faisait passer une sorte de " savon " par le commandant.

- Et bien Freya, pourquoi est-ce que tu es si agitée ? demandait le commandant de la base en observant celle qu'il avait sauvée il y a déjà cinq années.

Le commandant de la base M-7 était un homme singulier. En effet, il arborait deux grandes oreilles de lapin, oreilles que la géante trouvait particulièrement adorables. Avec le vacarme qu'elle faisait, Don Cervantes avait tendance à venir voir ce qui se tramait dans les parages lorsque la géante était dans le coin.

- Pépé Noreiiiiiiiiiiilleeee !! disait la géante en venant se cacher derrière lui, du moins elle essayait de se cacher, Y'a une bé-beille qui m'embêteeeee-uuuh ! continuait celle-ci en s'agrippant à son " protecteur ".

Pépé Noreille, un surnom qui pouvait en faire rire plus d'un, pourtant il s'agissait bien de celui qu'avait donné la petite fille au commandant de la base. En effet, elle avait énormément de respect pour lui et même si de la base, c'était celui avec lequel elle avait le moins de contact, elle l'appréciait vraiment et le considérer comme un protecteur parce qu'elle le trouvait énormément fort. Qui sait si c'était aussi réciproque face à l'attitude de Don Cervantes, d'autant plus qu'il était déjà l'une des grandes figures de la marine à cette époque.

- Rassure-toi, il n'y a plus d'abeille. Tu n'as plus à avoir peur. répondait-il avant de sortir une carotte d'on ne sait où avant de croquer dedans comme si de rien n'était.



- Moi ? Peur ? Même pas vrai ! disait la géante en soupirant et en écartant les deux bras, Moi j'ai même pas peur des bé-beilles ! Parce que quand je serai grande, je serais aussi forte que Pépé Noreille ! finissait Freya en levant son poing droit en l'air, comme si elle voulait prouvée sa détermination face à tous. Mais cet instant de gloire ne tarda pas lorsque le ventre de la géante se mit à gargouiller. ... C'es-...t ... pas moi...

Les soldats autour se mirent aussitôt à rire tandis que les joues de la géante se mirent à se teinter d'un rouge tomate. Il faut dire que Freya ne contrôlait vraiment pas ses émotions et était lunatique. Elle pouvait passer d'une émotion à une autre en un clin d'oeil. Comme ici, elle était passée d'un état de panique de niveau dix à un état de calme puis un état où elle niait avoir faim. Puis tandis que les marines avaient un fou rire, un homme transpirant et essoufflé faisait son entrée, désignant la petite fille du doigt. Essayant tant que mal d'aligner des mots tout en essayant de reprendre sa respiration.

- Freya ! Ca suffit tes bêtises maintenant ! Maintenant tu vas me suivre tout de suite ! criait le soldat, le crâne luisant.
- AAAAAAAHHHHH ! C'est Monsieur Tout-Chauve ! disait-elle en se recroquevillant sur elle-même en le voyant.



- Monsieur Tout-Ch... ! FREYA ! De un, je suis pas chauve ! J'ai juste très peu de cheveux ! Et... deuxièmement, tu vas me suivre tout de suite ! disait-il en continuant de la désigner du doigt.
- Naaaaaa-hhhhh ! J'veuuuux paaas suivre Monsieur Tout-Chauve !! hurlait-elle en se mettant à courir sur place en formant des ronds.
- Tu dois manger ! En plus... il y a de la tarte au citron aujourd'hui. disait-il en suscitant l'intérêt gastronomique de la petite géante qui était redevenue agitée.

Monsieur Tout-Chauve, plus communément appeler Sergent Yankee était devenu le responsable de Freya. Ainsi lorsqu'il intervenait, le commandant retournait à ses tâches habituelles après avoir calmé la géante du mieux qu'il pouvait. Depuis le temps qu'il s'occupait de Freya, il savait parfaitement comment la convaincre de le suivre et comment il était possible de la calmer en très peu de temps. De ce fait, Don Cervantes avait une parfaite confiance en lui pour s'occuper d'elle, le commandant de la base M-7 ne participa ainsi pas plus que ça à l'éducation de la géante, la sachant entre de bonnes mains. La tarte au citron était l'un des plus gros points faibles de la petite fille et cela arrivait à la dissuader de s'agiter pendant au moins une ou deux bonnes heures, de quoi permettre aux hommes de se reposer.

- Des ta-r-tes aux ci-trons ! Des ta-r-tes aux ci-trons ! Des ta-r-tes aux ci-trons ! Ouuuuuaiiis ! Monsieur Tout-Chauve est le meilleur ! disait-elle en faisant de grands signes avec ses bras.

Une fois que tout était redevenu calme, après que Freya ait mangé ses tartes aux citrons il était au moins question d'une bonne heure dé répit pour le sergent et le reste des soldats. En effet, une fois qu'elle avait mangé, elle avait tendance à partir faire une sieste et à laisser les autres tranquilles. Pourtant au fur et à mesure qu'elle grandissait, les marines avaient de plus en plus " peur " de ce qu'elle pourrait faire.

✿✿✿✿✿

Sept ans plus tard. La géante était partie de Fort Cervantes pour commencer sa nouvelle vie. Elle avait toujours souhaité devenir comme ceux qui l'avaient sauvé, pour à son tour porter assistance à ceux qui en avaient besoin. Aussitôt qu'elle en eut l'âge à douze ans, elle s'engagea dans les rangs de la marine en tant qu'apprentie. En conséquence, elle avait dû quitter les autres afin de se rendre là où elle serait formée, c'est-à-dire au quartier général de la Marine. En grandissant, les craintes des soldats qui l'avaient vu s'épanouir s'étaient avérés vraies. En effet, géante native, dans un environnement qui lui était inconnu elle ne pouvait pas comprendre l'échelle de danger qu'elle représentait. Elle avait commencé par pouvoir soulever des soldats d'une simple main, puis à pouvoir soulever des objets de plus en plus lourds et à casser de plus en plus de chose à Fort Cervantes. Les regards des soldats envers elle n'étaient plus les mêmes qu'avant. Désormais elle n'était plus la petite Freya, mais une géante préadolescente qui pouvait faire des dégâts beaucoup plus considérables que des adultes si elle le souhaitait. La meilleure option était pour d'être formée au quartier général, là où des personnes puissantes seraient capables de l'arrêter si elle devenait incontrôlable. Freya Owl devenait la première géante de la marine en 1405.

Les débuts de la géante étaient d'ailleurs assez remarqués. Elle se faisait remarquer à cause de son caractère incompréhensible et indescriptible. Elle se goinfrait en permanence, tantôt était colérique, tantôt aussi douce qu'un agneau. On lui attribua à cause de cela un instructeur personnel ou plutôt une instructrice. Son nom était Bellaphona Ashfall, elle était Vice-Amirale de la Marine et ne faisait certainement pas son âge et était connue pour son tempérament des plus chauds. Celle qu'on surnommait l'Épine Blanche ne déméritait pas de son surnom, dès la première rencontre avec la géante elle annonça ce qui allait devenir un entraînement colossal.



- Alors c'est toi la fameuse géante dont tout le monde parle. Avant que tu ne le demandes, Je me présente, je suis la vice-amirale Bellaphona Ashfall et on m'a chargée de te former. Alors autant te le dire sèchement, si tu t'avères être un danger pour le monde, je m'occupe de toi. Deuxièmement, tu es peut-être encore une gamine, mais tu es aussi une géante donc ne comptes pas sur moi pour être tendre avec toi. Des questions ? Non ? On commence. avait annoncée la femme en regardant d'un air hautain la jeune géante.

Ainsi, dès qu'elle eut fini sa phrase, l'épine blanche de la marine débuta l'entraînement de Freya. Elle n'était pas du tout tendre avec la petite géante, commençant par lui faire porter des charges extrêmement lourdes afin de forger le corps de la géante. En effet, bien qu'elle était consciente de la force de base que pouvaient avoir les personnes de cette race, elle savait qu'il fallait renforçait dans un premier temps le physique de sa protégée. D'ailleurs, notre géante préadolescente versait énormément de larmes quand elle se faisait mal, pourtant elle n'abandonnait pas même si elle semblait avoir mal. Elle pensait à Pépé Noreille et à quel point il était fort, elle voulait devenir comme lui et pour ça elle devait endurer cette épreuve. Plus elle pleurait, plus son instructrice était violente avec elle. Souvent, la géante se retrouvait avec des bandages un peu partout sur le corps et fréquentait l'infirmerie. Mais au fond, la vice-amirale faisait tout ça pour son bien. En effet, elle s'était attachée à la géante et la considérait comme sa propre fille. Elle ne le montrait pas énormément, mais elle prenait souvent soins de son élève, tout en faisant mine de n'en avoir rien à faire.

Après plusieurs mois d'entraînement physique extrême, la géante avait énormément pris en musculature et avait renforcé son corps. Mais en plus de ça, elle avait appris à contrôler ses émotions dix fois plus fortes qu'une personne normale. Tout était gros chez elle, mais en particulier ses émotions. Satisfaite du résultat, l'épine blanche passa la seconde étape de la formation initiale de la géante. Désormais qu'elle était prête physiquement, il fallait qu'elle apprenne à se servir de cette force avec efficacité. Le style de bourrin n'était pas vraiment la meilleure méthode, la femme décida donc d'apprendre à Freya à se battre de manière délicate et agile, tout comme elle le faisait en pratiquant l'escrime ou en se battant à mains nues. Mais cela allait être difficile pour une géante d'être aussi habile et agile qu'une personne d'aussi petite taille. Qui plus est qu'avec sa taille, Freya allait être une cible de prédilection pour les coups de canon et ce genre de chose.



- Tu es grande et plus forte que n'importe quel soldat de base. Mais tu deviendras une cible de prédilection à cause de ça. Utilise ta tête pour te battre, ta tête ou ton instinct mais ne fonce jamais la tête baissée vers ton adversaire. Je sais que tu en es capable. lui avait dit son mentor.

Une géante qui utiliserait sa tête pour se battre... Au début, la jeune Freya ne comprenait pas vraiment et elle avait commencé à s'entraîner en frappant tout ce qu'il y avait avec des coups de tête. Heureusement pour elle, sa tutrice lui avait mis deux ou trois coups sur le crâne en étant grandement habile. Puis, la bambine commença à penser par elle-même pour chercher ses propres réponses. Chaque jour, elle s'entraînait en exécutant des séries de coups en boucle. Puis elle avait commencé par combiner ses coups pour faire de plus en plus de dégâts. Elle ne pleurait plus et tombait d'épuisement à la fin de ses journées. Et au fur et à mesure, la relation mentor-élève qu'elle entretenait avec la vice-amirale Ashfall se transforma en une sorte de relation mère-fille. Il fallait dire que l'épine blanche se voyait en la géante préadolescente, quelqu'un qui avait dû s'entraîner de toutes ses forces pour se forger mentalement et physiquement. S'épanouissant dans sa nouvelle vie, Freya était heureuse et appréciait énormément son instructrice. Avant même qu'elle ne le voit, son entraînement allait s'achever.

✿✿✿✿✿

C'était un jour comme les autres. Des navires, arborant un pavillon noir avec une tête de mort, avaient procédé à l'attaque d'un navire commercial. Ce navire était la propriété du très célèbre groupe Napoliscuit, une entreprise confectionnant des biscuits du même nom ainsi que des gâteaux réputés comme délicieux. Sur la proue, les pirates faisaient des vas et viens entre leurs navires et les coffres du navire. L'entreprise Napoliscuit était très riche et ce navire était justement en train de retourner au siège de la société, mais avant même qu'elle ne l'atteigne elle s'était faite aborder par l'équipage pirate du nom de Roachilds. Mené par le capitaine Alexander Roachilds, pirate sanguinaire avec une prime de vingt millions de berrys sur sa tête. Sur le pont, le capitaine arborait fièrement un visage des plus étranges, similaire à celle d'un cafard, il veillait à ce que son équipage face ce qu'il faut et qu'il n'y ait personne pour les gêner.

Surgissant de nulle part, le pied d'une géante adolescente de seize mètres venait à s'abattre sur la mâchoire du capitaine.



- GIAAAAAAAAAAANT... KICK ! criait-elle en assénant son coup dans la partie inférieure du visage du pirate. Les cafards, moi je les écrase sous ma botte ! Pas de place pour des types dans ton genre ! Encore moins si tu es un cafard ! disait Freya en freinant sur le pont avec ses deux longues jambes.

Pour sa première mission après avoir achevé ses trois années de formation, la sergente Freya Owl avait fait une apparition des plus sauvages. Vêtue d'un costume moulant dans des tons blancs et violets tournant au bleu, la géante avait été envoyer en compagnie de sa tutrice, la vice-amirale Ashfall afin de capturer la vermine. Pourquoi un costume ? Tout simplement parce que la géante n'arrêtait pas de grandir et qu'avec ses mouvements amples, elle n'arrêtait pas de déchirer les différentes tenues que la marine lui avait attribuées. Au final, acheter les tissus qu'il fallait pour lui coudre une tenue chaque fois qu'elle en déchirait un était de plus en plus couteux. Elle avait donc reçu une tenue de la part de l'unité scientifique de la marine. Une tenue avec un tissu doux et élastique afin qu'elle n'ait pas à en changer et surtout qu'elle ne puisse pas le craquer par elle-même. Finir nue après un combat n'était pas vraiment une bonne option.

Quoi qu'il en soit, les pirates avaient peur et s'étaient regroupés en formation défensive tandis que les soldats de la marine venaient à débarquer sur le navire en compagnie de la vice-amirale. Le capitaine des pirates, Alexander Roachild s'était relevé après avoir encaissé le choc du pied de la géante ainsi que le mur contre lequel il avait été propulser.




- Ku-ku-kuku ! Un couuup d'géanteee. Si on m'avait dit que j'allais rencontrer une géante un jour. disait-il en affichant un sourire terrifiant, ses yeux pointés vers Freya. Qui plus est que cette paire que tu as... T'veux pas d'vnir ma femme ? Ku-ku-kuku ! continuait Alexander semblant satisfait de sa trouvaille.

- ... KYAAAAAAAAAAAH ! UN CAFARD, IL EST PAS MORT ! AU SECOURS, JE MEUUUUUUUUURS ! hurlait-elle à la mort. Ah mais c'est vrai, c'est moi qui doit aidée. Ja-jaja-ja ! disait la sergente en pointant son doigt vers l'homme-cafard qui faisait quand même six mètres de haut.
Au nom de la loi, moi je vous arrête !

Les combats faisaient rage sur les différents ponts des navires à proximité. Mais ils s'étaient tous éloignés de la géante et les quelques fous qui l'avaient attaqués s'étaient retrouvés par-dessus bord après que Freya ait balancé son pied en leur direction. Tandis qu'elle était préoccupée par les pirates qui tentaient de protéger leurs capitaines, elle baissa sa garde, le capitaine Roachild en profita donc pour lui rendre la pareille.



Ni une, ni deux, le capitaine sauta à la gorge de la géante avant de venir lui coller une beigne à l'aide d'un boulet de canon. Sur le coup, surprise, la géante pris de pleine face l'explosion, mais ce n'était pas tout, le pirate était assez fort pour la faire basculer en arrière. Se rattrapant à l'aide de ses jambes, Freya devait faire attention à ne pas blesser les soldats ainsi que les civils. Elle ne pouvait pas se battre librement dans un espace aussi clos qu'un navire, du moins sans faire de dégâts sur la structure et à ceux qui l'entouraient. Alexander Roachild prit donc un malin plaisir à continuer d'attaquer avec des coups puissants. Il la ruait de coups, elle ne faisait que se défendre avec ses bras. À vrai dire, elle venait tout juste de sortir d'un entraînement de trois ans. Elle n'avait jamais combattu dans une situation réelle et ne savait pas trop quoi faire. Elle attendait tandis que les coups du pirate lui faisaient de plus en plus mal. Il valait bien sa prime le capitaine des Roachild.

- Alors c'est tout ce que tu peux faire, géante ?! Ku-ku-ku-kuku ! TU N'ES MÊME PAS DE TAILLE FACE A MA GRANDEUR. JE SUIS LE CAPITAINE ALEXANDER ROACHILD, LA TERREUR DES MERS ! criait le pirate en continuant ses coups.

Que faire... Est-ce qu'elle devait attendre qu'on l'aide ? Est-ce qu'elle devrait riposter quitte à blesser des civils et les autres soldats de la marine qui se battaient contre les pirates ? Tandis qu'elle commençait à faiblir à force d'encaisser, la géante était perdue dans ses pensées ne semblant pas savoir comment réagir.



- FREYA ! C'est ton combat désormais ! Maintenant tu vas me faire le plaisir de te souvenir de ce que je t'ai dis ! Si tu ne peux pas, alors... disait la vice-amirale Bellaphona Ashfall tandis que elle et son équipage avait mis en déroute les pirates, laissant la voie libre à sa disciple et fille adoptive.

- ... alors... utilise ta TÊTE ! GIANT PUNISHER ! complétait Freya.




Elle surpris le capitaine des pirates en contre-attaquant rapidement. Attrapant celui-ci avec une poignée de fer, elle le jeta face à elle avant d'enfoncer son crâne en visant particulièrement le visage d'Alexander Roachild. Le capitaine se mangea de pleine face l'attaque, heureusement pour lui, son fruit du démon l'avait sauvé pour le moment. Néanmoins le cafard n'allait pas avoir de répit, tandis qu'il était projeté en arrière suite à la force du coup, Freya continua en lui assénant un uppercut dans son thorax, l'éjectant dans les cieux.



Éjectait en l'air, le capitaine pirate finit par revenir sur terre en s'écrasant sur la proue du navire commercial. Le capitaine pirate saignait énormément tandis qu'il crachait du sang. Néanmoins ce qui était sûr, c'était qu'il était désormais hors d'état de nuire. La sergente Freya Owl avait accompli son premier vrai combat en condition réelle avec succès. De son côté, elle était quand bien même assez amochée, ayant fait en sorte de subir tous les coups pour protéger ses camarades et les civils à bord. C'était sa première fois, elle n'avait peut-être pas réagi comme il se fallait, mais elle apprendrait au fur et à mesure à se battre dans un espace clos. Tout était une question d'expérience. À l'issue de cette bataille, les pirates furent tous capturés sans exception, Freya quant à elle prenait du repos en étant assis sur l'un des navires, recroquevillés sur elle-même. Perdu dans ses pensées, elle faisait quand même la moue, elle se disait qu'elle n'était pas encore assez forte.

Puis une voix lui fit reprendre ses esprits :
- Mademoiselle ? Merci infiniment de nous avoir aidé ! Je me présente, je suis Charlie Napoliscuit, le créateur de cette entreprise et j'aimerai vous remercier. J'ai demandé à votre supérieure et on m'a dit que vous aimiez manger. Est-ce que cela s'avère vrai ? demandait l'homme en saluant la géante, il n'avait pas peur du tout d'elle.
- C'est vrai que j'adore manger... Mais euuh... c'est pas ma faute, hein ! répondait Freya en gonflant les joues.
- Vous ne devez pas avoir honte ! J'ai justement ce qu'il faut pour vous récompenser ! rétorquait Charlie Napoliscuit.

...



- Et c'est comme ça que j'ai eu une carte de la part de Napoliscuit qui me permettait d'avoir autant de biscuit que je voudrais, et ça à vie ! disait Freya en sortant de ses pensées.



- Mais, mademoiselle Björk, qu'est-ce que vous dîtes ? Bon sang... demandait le psychologue en soupirant. Quoi qu'il en soit, racontez-moi tout ce qui a suivis l'envoi de la première missive de celui qu'on appelle le " Duc ".

Le psychologue de la marine était un vieil homme dont on reconnaissait l'utilité et l'efficacité. Il était en service depuis des années déjà, pourtant il faisait désormais face à la pire personne à laquelle il s'était confronté : une jeune femme à l'esprit volatil et qui était incapable de se concentrer ou d'être sérieuse pendant quelques minutes.

- Mhmm, j'avais.. dix-neuf ans à l'époque. J'étais tranquillement en train de mang-... d'accomplir mon devoir quand j'ai appris cette nouvelle. Ce Duc, c'est lui qui est responsable de tout ça ! Il met la vie des gens en jeu et empêche que nous marins servions la population et la protégions des méchants ! répondait la jeune femme avec un air enfantin. Et il y a deux ans, nous avons malheureusement perdu notre Amiral en Chef. C'est triste mais du coup Pépé No-... je veux dire l'Amiral Cervantes à pris sa place ! Et j'imagine qu'il fera tout pour faire payer les mauvaises personnes ! C'est moi qu'vous l'dis !

Comme n'importe qui dans le monde, Freya avait contemplé les effets de cette missive. Elle considérait que cela n'aurait dû jamais être. Enfin, elle s'en fiche royalement, elle déteste juste qu'on dise que ses amis de la marine ne sont pas respectables. Le gouvernement mondial, la géante s'en contrefiche, elle respecte les ordres de là-haut, et là-haut c'est sa mère adoptive et son sauveur ! Néanmoins à cause de ce caractère, toutes les unités de la marine ne souhaitaient pas avoir un élément aussi instable qu'elle. Du coup, elle s'était retrouvée seule...

- Et désormais, qu'elles sont vos activités ? À vrai dire, on m'a beaucoup parler de vous dans le passé, mais je ne me souviens plus vraiment ce que vous faîtes actuellement. demandait le vieil homme en remontant ses lunettes.

- Il y a un ou deux ans, je sais plus vraiment... On m'a proposé de rejoindre une unité. J'étais toute contente ! J'en ai même oublié de manger pendant deux jours, c'est pour vous dire ! disait la gloutonne en affichant une mine satisfaite. Du coup, j'ai rejoins l'unité des White Lotus menée par Keke-kun ! Enfin, le commandant Zeke Zapata ! C'est un chouette type. Il est bizarre... mais il est gentil. Puis il me nourris bien... Donc je l'aime bien !

À la suite de ce rendez-vous avec le psychologue, la géante retourna à ses activités en mangeant des napoliscuits version Freya. Pour faire simple, c'était tout simplement des Napoliscuits géant afin que la gloutonne puisse se nourrir. Tout ça grâce à sa carte d'abonnement à vie, obtenue totalement gratuitement ! Désormais âgé de vingt-quatre ans et faisant vingt-cinq mètres de haut, la géante poursuivait son bout de vie. Mais bon, qui sait ce qu'elle fera à l'avenir en compagnie de l'unité d'intervention n°8 de la marine... Faut dire qu'ils sont pas très doués.