La mélancolie d'Agon

Sujet: La mélancolie d'Agon Dim 25 Mar - 19:01

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

-Yeah ! Vous avez bien raison 50 berrys-dono ! Un parrain mémorable pour un vingtième anniversaire très attendu pour notre festival musical ! Sur ses belles paroles de notre idole à tous ! Je vais vous laisser vous préparer graines de star ! Et n'oubliez pas le vainqueur aura l'immense honneur d'éditer un album avec un feat du plus grand rappeur du monde et du meilleur des parrains de notre festival, alors donnez-vous à fond ! Moi faut que je choppe 50 berrys avant qu'il se tire ! Il me faut son autographe et bien plus encore ! Kyyyyyyya !

Myrcella, la sulfureuse présentatrice du très renommé festival de Briss, fit un clin d'œil en embrassant sa main avant de souffler dessus pour renvoyer à ses fervents adorateurs en recherche d'amour, la reconnaissance qu'ils cherchaient tous. Puis elle fila telle une étoile dont la lueur céleste n'avait d'égal que sa chevelure étincelante. Elle avait beau aimer son public, mais en réalité elle n'avait d'yeux que pour un seul homme, et aujourd'hui il l'avait honoré de sa présence mais voilà que déjà le bougre, fidèle à sa réputation de rappeur bad boy, s'était éclipsé. Ainsi, la jeune femme avait fuis à son tour, lançant le festival et cette vingtième édition grandiose par un discours concis mais ampli d'amour et d'empressement.

En ce jour, fixant la grande scène installée pour l'occasion, je réfléchissais. Mon escargophone sonnait encore, et toujours depuis ce jour où j'avais récupéré mes affaires et faussé compagnie au futur saint père et à ma nouvelle mère de substitution. Oui, j'avais fugué, trop alourdi par le poids de mes actes, attristé par la mort rodant au bout de mon poing. J'avais blessé et tué en me laissant à ma haine et ma colère. J'étais dangereux, bien trop dangereux pour vivre ici, en ce monde. Même dans ce festival mon attitude dénotait complètement de l'effervescence des festivités. Alors que la joie était le maître mot de ses lieux, moi j'étais mélancolique.

J'aurais pus écrire une musique sur ça, mais à quoi bon... Qui écouterait les pleurnicheries d'une âme en peine ? L'escargophone posé sur ma tête arrêta de sonner, alors que je fixais allongé sur une branche d'arbre, l'azur et infini se liant d'amitié dans l'horizon. Je pouffais. Plus de strass, plus de paillette... Mon monde n'était plus que ténèbres, ténèbres et épaisse obscurité. Pourtant je ne pouvais pas le faire, je n'en avais pas le courage... Je n'arrivais pas à sauter dans le vide pour rejoindre Yajuu et Davy Jones organisant des soirées sous-marines avec les crabes. Je soufflais d'exaspération, une fois de plus, j'étais une moins que rien, une gamine rejetée pour des raisons maintenant évidente même pour moi !

Les mélodies environnantes finirent par bercer mon esprit tandis que les vibrassions du pauvre escargophone me massaient le sommet du crâne. Un délicieux combo, que les rayons du soleil, me baignant dans une chaleur enivrante, rendit plus qu'effectif. Sans m'y attendre j'étais déjà baignant dans les bras chaleureux de Morphée. Mais ma belle illusion se brisa lorsque mon doux sommeil, influencé par la chaleur infernale du soleil fit parvenir à mes oreilles ce crépitement si caractéristique, celui-là même qui avait accompagné mon ire durant ma lutte sur le Cardamome, en flamme. Je les voyais maintenant, illuminant les ténèbres de leurs volutes rougeoyant, léchant ma chair et l'obscurité de leurs langues incandescentes.

Mais l'horreur ne faisait que commencer, car déjà son visage apparaissait dans les flammes pour m'accabler de parjures. Le visage du diable ? Non lui tout comme dieu devait bien se gausser face à ma situation émotionnelle déplorable. Non, celui que je voyais valser dans les flammes c'était lui : l'origine de ma rupture, l'origine de ma mélancolie, ce foutu colonel Yajuu !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ou pas au-final, puisque des flammes qui parlent ça serait vraiment bizarre, l'entité restait muette, me toisant du regard. Un regard, ce regard. Je m'écroulais alors, en larmes les épaules alourdis par le poids de la culpabilité, le visage mouillé. Mais avant que mon genou ne touche le sol.

Blam

Le réveil fut violent. Ma face endolorie était contre cette terre verdoyante. Tout comme mes jambes. J'étais manifestement tombé de ma branche en dormant, j'étais trempé de sueur et mon corps légèrement rougeoyant était intensément chaud. Beaucoup trop chaud. Mais le plus étrange était ce souffle tiède chatouillant mon ventre. La surprise créer par la sensation me fit d'abord lâcher un rire, vous savez le rire contracté des chatouilles ? Mais mon rire se mua lorsque je pris enfin conscience que quelque chose me chatouillait les côtes, quelque chose de réels, de concret ! Oh non ! Était-ce le père fouettard venu me punir pour mes actes ? Bah non c'était pas noël ! Et si c'était... ? Pas le temps de jouer aux devinettes je devais agir avant que ce monstre violeur d'enfant ne s'en prenne à moi. Je bondis alors avec vivacité avant d'abattre la semelle de ma chaussure sur la joue de ce monstre.

L'impact eut lieu, déversant un son tonitruant sur toute la vallée. Lorsque que j'enlevais mon pied de sa face je vis que ce n'étais qu'un homme qui siégeais sous moi, un homme avec une coiffure banane impeccable. Je plaquais mes mains sur mes joues :

-Oh mon dieu j'ai tué Banana Man !

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Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Lun 26 Mar - 22:17

« -Tu sais qu’apparemment il y Ton Jravolta qui vient cette année ? répliqua un jeune homme à la coupe afro à son collègue qui portait un pantalon patte d’éléphant et un marcel fluo
-AH OUAI ? C’est qu’il a un déhanché à damné les dieux !
-Oui puis à ce qu’il parait il va présenter son nouvel album.
-QUOI DEJA ? Mais il avait pas sorti un best-of de ses cinq premiers albums l’an dernier ?
-Si si, mais apparemment il récidive avec un nouvel EP, à ce qu’il parait il est déjà en top des ventes à Marie Joa.
-Comment tu sais ça ?
-C’est la cousine d’un ami d’un collègue qui m’a dit que l’artiste se vendait bien par là-bas et qu’apparemment il aurait même dépassé les Joyeux Lurons !
-Ils existent encore eux ?
-Ouai je te jure ils sont increvables, à ce qu’il parait ils doivent même venir faire un saut ici.
-VRAIMENT ? Tain c’est qu’il y a vraiment du beau monde cet année.
-En même temps avec 50 Berries comme parrain, fallait pas s’attendre à autre chose. »

La 8e édition du festival de la musique de Briss était le sujet sur toutes les lèvres en cette période de l’année. Il fallait dire que ce festival avait rencontré un succès tonitruant dès sa première édition. Ce succès fût possible grâce à une liste d’artistes plus incroyables les uns que les autres tels que Rougeman et Méthodeman, Mocea Parker ou encore Jimmy Perdrix. Ca tombait bien pour Quincy, lui aimait tout particulièrement la musique et l’occasion de pouvoir se montrer devant tout le monde était trop belle. Il n’avait certes pas le CV des grands chanteurs, mais il avait tout de même mis le feu à une scène et écrit les champs pirates les plus célèbres de tous les Blues.

Le pirate d’un jour et nouveau vagabond descendit sa choppe d’une traite avant de se rendre dans le magasin dans lequel il avait réussi à élire domicile dans l’arrière-boutique. Il s’agissait d’une petite boutique d’escargophone dont la particularité était de vendre des sons préenregistrés. Il y en avait pour tous les styles musicaux, du plus classique au rap en passant par le rock ou le funk, bref il y avait de quoi combler le bonheur de plus d’un amateur de musique et de flibustiers recherchant de quoi s’occuper durant les longues chevauchées en mer. Pour pouvoir vivre dans les locaux, Quincy s’était engagé à aider Brice dans la gestion de sa boutique qui attirait aussi les nobles de passage. Cela passait par la gestion et l’alimentation des escargophones, mais également par la recherche d’artistes prêt à être payé pour faire des instrus.

Une fois dans le magasin, Quincy s’empressa sur le rayon disco-funk des escargophones et en attrapa plusieurs au hasard. Il se dirigea ensuite dans l’arrière-boutique et demanda à Brice de ne pas être dérangé. Le vagabond s’installa sur le matelas de fortune qu’il avait posé à même le sol, entre plusieurs piles de cartons et à proximité d’un coffre en bois qui faisait office de boite à souvenir pour le jeune homme. En effet, il avait entreposé dans le coffre le peu de souvenirs qu’il avait pu accumuler. Cela passait par une bouteille vide fixée à un support en métal et un tuyau, en passant par une BD de Mouetteman sous blister ou encore le chapeau de Pepper. Quand Brice lui demanda ce qu’il y avait dans ce coffre, Quincy se contenta de lui dire que ce qu’il y avait à l’intérieur résumait la vie de débauche qu’il avait pu avoir auparavant. Quand le gérant lui indiqua qu’il était encore dans sa période de débauche, le vagabond lui affirma qu’il était entré dans une phase de transition. Ce débat était d’ailleurs l’un des sujets les plus abordés par les deux compères, si bien qu’au bout d’un moment il fût intégré à la liste des choses à ne pas aborder avec les mamans, le mariage ou la cuisine végétalienne. Quincy passa donc plusieurs jours à peaufiner ses plus beaux sons pour les présenter au grand public, tout en espérant faire un tabac comme à l'époque de Toroa.

Le grand jour du festival arriva avec son lot d'artistes du dimanche et de touristes prêt à boire et à s'amuser. Si Quincy souhaitait aborder une ou deux minettes entre deux représentations, il restait néanmoins concentré. Il faisait parti de cette foule qui acclama Myrcella et 50 Berries lors de leur apparition. Si pour la demoiselle s'était avant tout pour sa beauté et son déhanché, 50 Berries lui suscitait l'admiration du vagabond. Il en avait entendu parlé, un peu comme la plupart des habitants de cette terre. 50 Berries, c'était le rappeur qui avait réussi à mettre d'accord les quatre mers des blues. Avant son ascension fulgurante, le rap game des blues était dominé par quatre personnes : Threepak Shakur pour West Blue, Famous Big pour East Blue, Snoop Doggy Bag pour South Blue et Ice Tea pour North Blue. 50 Berries mis d'accord tout le monde avec P.I.M.P Nuit de Folie remix. Un tube dans lequel il fait l'apologie des femmes le tout sur un air de zouk love. Il enchaîna les tubes pour devenir le numéro un et le rester. Si sa notoriété soudaine attisait les convoitises, elle était également la source de nombreuses jalousies de la part des artistes de bas étages qui n'avaient pas pu réussir. Certains d’entre eux, les plus jaloux d'après les dires, pouvaient affirmer avec certitude que 50 Berries était un Franc Maçon. Tout ceci était impensable pour Quincy et puis quoi encore... L'amiral en chef de la marine était un reptilien !

Bref... Quincy ne s'attarda pas davantage et décida d'explorer un peu le festival. Il y avait plusieurs petites scènes dissimilées dans l'un des nombreux champ situé non loin de la capitale ou chaque style musical pouvait avoir son quart d'heure de gloire. Si le vagabond était du genre à analyser la concurrence pour jauger le niveau, le ciel bleu et la chaleur l'amenèrent à se diriger vers l'un des trois stand de boissons du festival. A la carte il y en avait pour tous les goûts, de la piquette en passant par le grand cru et la liqueur maison. Quincy constata qu'il n'était que 13h30 si bien qu'il se décida de prendre qu'une simple de Business, une de ses bières qui se caractérise par son goût de café. Le vagabond laisse de la monnaie sur l'étalage, pris sa bière et se mit à se promener dans le champ qui servait de lieu de beuverie. Si le décor rupestre n'était pas des plus impressionnant, Quincy était tombé amoureux de ce décor, lui qui n'avait connu que la mer pendant plus de deux ans. Il se balada en suivant un des sentiers non traversant afin de pouvoir être au calme. De cet endroit, il y avait une lignée d'arbres qui donnait directement sur la scène principale où la foule était entassé. Constatant que ce spot pouvait être intéressant, le vagabond suivi donc la rangée d'arbres. Mais alors que tout se passait bien, une masse difforme lui tomba en plein visage pour l'écraser au sol. Quincy n'eût même pas le temps de réagir qu'il reçu de la part de la chose qui était tombé ce qui ressemblait à un coup de pied. Le choc l'envoya directement sur l'arbre d'où était tombé le jeune homme. Celui-ci fixa le vagabond tout en lançant

« -Oh mon dieu j'ai tué Banana Man !
-Keuf keuf...lança Quincy tout en se relevant avec grande difficulté avant d'enchaîner Bwarf non j'ai connu bien pire, mais bon c'est pas très sympa de me tomber dessus à l'improviste, tu aurais pu avoir au moins la décence de me prévenir ! »

Ajouta-t-il avant de se remettre bien droit, de prendre sa pose la plus légendaire et de remettre sa coupe magnifique bien droite. Une fois le tout en place, ce qui surprit d'ailleurs l'inconnu, Quincy lui demanda

« Toi aussi t'es venu pour avoir une belle vue et profiter du festival ou tu es comme la plupart de ses artistes du dimanche qui se stress pour rien avant leur représentation ? Sinon moi c'est Quincy, artiste à mes heures perdues, connu pour avoir créé un hymne pour l'un des plus grand pirate de nos temps ou encore pour avoir allumé le feu en une chanson... Et toi ? Dit-il tout en tendant sa main vers l'inconnu qui lui faisait face »

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Ven 30 Mar - 1:46

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

STAFF. Voilà ce qui était écrit en gros sur le brassard accroché au bras droit de Wanda. Un brassard rouge contrastant fortement avec sa tenue habituelle, noire et bleu ciel. Mais ce brassard n’était pas là pour faire joli, il expliquer sa raison d’être ici, être présente dans un festival de musique. Elle avait été recrutée afin de remplir deux rôles. Le premier était d'assurer la sécurité. Pour cela, elle avait eu le droit de garder ses deux sabres accrochés à sa ceinture. Suffisamment intimidante tout en restant souriante et avenante, elle pouvait ainsi aider les gens et faire en sorte qu’il n’y ait pas de problème pendant le festival. Son deuxième rôle était d’aider au bon fonctionnement du festival en intervenant lors de problème technique, que ce soit dans les stands où sur la scène. Pour cela, elle avait une petite sacoche contenant les outils principaux. Tournevis, clef à molette, pince. Au pire, elle savait très bien taper sur toutes les machines afin de les faire fonctionner.

C’était donc les deux raisons poussant Wanda à marcher entre les stands, une clope à la main, regardant ce qu’il y avait autours. Et franchement… c’était ennuyant. Elle qui n’était pas musicienne pour deux sous, préférant boire et fumer en écoutant la musique, elle ne trouvait pas d’intérêt dans ces multiples stands de vente d’instrument. Pour elle, chaque stand se ressemblait, même si les instruments étaient différents, ils étaient tous destinés à la même chose. C’était une chose que Wanda ne comprenait pas, l’utilité de tant d’instruments différent. Elle s’ennuyait, se demandant ce qu’elle allait faire après ce festival. Oui, elle devait trouver un endroit où aller, une suite à ses projets. Un endroit où inventer. Mais ses pensées furent troublées par une douce odeur de viande.

Suivant son nez, elle passa au travers de la foule avant d’atterrir au milieu de multiples stands de nourriture. Enfin quelque chose d’intéressant. Se frottant les mains, elle s’approcha du premier stand a porté de berry. Oui, elle avait beau travaillé, elle comptait bien se remplir la panse. Elle s’acheta sans hésiter quelques brochettes avant de reprendre sa route. Il ne lui manquer plus que quelque chose à boire pour reprendre une ronde productive et efficace. Et elle n’eut pas à chercher bien loin. Oui, dans ce genre d’événements, de nombreux bourré étaient présent, et les cries se faisant entendre un peu plus loin laissait entendre. En se rapprochant, il fut possible de comprendre les paroles.

- COMMENT CA, JE SUIS GROS ? J’AI DES GROS OS OK ?
- MAIS NON T’ES GROS, CA DÉBORDE REGARDE !

La staffienne s’avança rapidement s’interposant au moment où il allait en venir aux poings. Elle n’aimait pas se donner en spectacle loin de là, préférant rester dans un coin sombre à inventer des choses loufoques.

- Asseyez-vous et calmez-vous si vous ne voulez pas être éjecté du festival !

Sa voix était sèche et froide, sans appel. Les deux hommes se rassirent sans un mot.

- Patron ! Une bière et deux verres d’eau svp !

Sa commande fut amenée rapidement et elle paya sans poser de question, donnant l’eau aux deux soûlards.

- Tenez, décuvaient un coup ça vous feras du bien.

Sans attendre de réponse, elle prit sa bière et s’éloigna. Oui, elle n’avait plus rien à faire ici et elle savait que la menace d’expulsion du festival était suffisante pour calmer la plupart des débiles voulant se battre. Maintenant, elle devait trouver quelque chose d’autre à manger, les brochettes ne suffiraient pas pour accompagner la bière.

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Mar 3 Avr - 17:06

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

-Ah... Tu n'es pas Banana Man ? Ah désolé alors... Tu lui ressembles vraiment mais c'est vrai que tu n'as pas son costume, et que Monkey n'est pas là ! Ça faisait si longtemps ! J'étais contente de t'avoir retrouvé mais finalement tu n'es pas Banana Man !

Quincy, c'était son nom, me tendait la main, mais moi je ne le regardais pas vraiment, je boudais, perdu dans mes souvenirs, me remémorant l'aventure sur Bilca. J'étais assis sur le sol, en tailleur, les coudes posés sur mes jambes et mes mains supportant ma tête. Mais joués gonflaient. J'étais déçu, alors je boudais. Soufflant un grand coup je déclarais après quelques instants de silence :

-Queen C, hein ? Je vois. Tu es comme maman Antiope alors ! Il se faisait appeler Drama Queen. Avec Queen Ratyfa ça commence à faire beaucoup de qu'un à retenir pour ma petite tête mais...

J'avais parlé machinalement, énonçant mon lassé sans réfléchir, déblatérant sans bouger, ni même ouvrir les yeux. Finalement la réalité me rattrapa sans crier gare. L'évidence même s'illumine dans mon esprit et bondissant au visage de l'homme que j'attrapais par le col, je me mettais à danser avec lui présentant un visage irradié par la joie et la curiosité :

-Queen C ! Mais c'est évident ! C'est le "C" de Coco... Tu es Coco Love, c'est ça ! On m'a dit que tu étais l'okama le plus cool ! Je voulais te rencontrer ! Mais la Franc-Marine est trop secrète. Ils laissent planer le mystère même entre eux ! Ohhhh Coco Love enfin ! Agagagagaga ! J'ai tellement de question à te poser puis j'ai une lettre pour toi et...

Je secouais le pauvre homme d'une main fouillant dans mes poches de l'autre. Il faut l'avouer ma mélancolie avait disparu, laissant place à une agitation et une excitation démesurée. Je fouillais mes poches frénétiquement, comme si je cherchais quelque chose dans la panique. Tiens mais ne serais ce pas la panique qui pointait le bout de son nez ? Ah si ! J'avais maintenant les mains moites, le visage couvert de sueurs. Je lâchais le col du fameux Queen C. Et palpais mon corps de mes deux mains de la tête aux pieds. J'étais pris dans une folle chorégraphie, une gigue cathartique, qui me fatiguais de secondes en secondes. Finalement je m'écroulais sur le dos, aussi blême qu'un linge, le regard dans le vague.

-Je... Je... Je... La lettre... Mon autographe de 50 Berry...

Oui j'étais au bout de ma vie ! Je venais de perdre les deux seuls bouts de papiers que je ne pouvais perdre. Alors oui, j'étais affalé sur l'herbe verte, dépité, fixant d'un œil larmoyant l'immensité de la place accueillant le festival. S'ils s'étaient envolé ici, j'avais bien peu de chance de les retrouver. J'allais m'accabler encore plus lorsque je vis son assurée démarche, sa trajectoire insouciante et son brassard rassurant. La fille aux cheveux bleues était à plusieurs mètres mais pourtant d'un seul bond je me retrouvais agrippé à son dos, déversant sur elle ma plainte et mes larmes.

-Madame ! Madame ! J'ai besoin... Snif... J'ai besoin d'aide ! Snif ! J'ai perdu où on m'a volé je sais pas... On m'a dit de pas accuser... Les balances c'est pas bien toussa... J'ai perdu deux papiers et je ... Ouinnnnn ! C'est une lettre pour le monsieur madame Quin C, là et un autographe de 50 berry pour... Euh un autographe de 50 Berry quoi ! Aidez-moi madame mouetteman !

Je l'avais vu de loin. Ces cheveux bleus scintillant me rappelais le bleu azuré du costume de Mouetteman. C'est d'ailleurs ce point plus que son brassard de Staff qui m'avait rassuré. Elle avait de beau cheveux et ils sentaient si bon ! J'étais bien placé pour le savoir, j'étais accroché à son dos comme une sangsue, le nez plongé dans sa chevelure cyan. J'étais si occupé à pleurer dans sa douce chevelure, paniqué par ma perte incommensurable que je n'avais pas remarqué que j'avais perdu un autre objet sur la cime de l'arbre. Le petit animal, avançant en vibrant lentement. Il était silencieux pour une fois, alors qu'en cet instant un de ses appels aurait été salvateur.

Le mignon escargophone avançait tranquillement sur la branche. Il en avait du chemin à faire avant de rejoindre la terre ferme mais tel était la quête de mon beau messager sauveur !

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Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Lun 30 Avr - 18:16

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

Elle buvait sa bière tranquillement, regardant autour d’elle. L’ambiance était bonne, personne ne chercher à se battre. C’était parfait. Du moins jusqu’à ce qu’un poids s’écrasa sur son dos, s’accrochant à elle comme une sangsue, lui faisant renverser une partie de sa bière. Et en plus, qui pleurer. Après avoir repris son équilibre et constatant que ce n’était pas un danger, elle écouta la plainte. À la voix, c’était un homme. Un homme avec un bon retard mentale vue son discours. Mais bon, ce n’était pas à elle de juger. Elle était là pour aider et non pour mettre les gens dans des cases. Wanda soupira légèrement avant de tendre le bras en arrière et de poser la tête de l’homme.

- Respire un coup.

Elle ne parvenait pas à le faire descendre et se résigna à garder l’homme sur le dos qui ne se calmait pas. Comment pouvait-on se mettre dans un état pareil pour un autographe ? Ça, elle ne comprenait pas, mais ce n’était pas important. Ce qui était important, c’était de résoudre le problème afin qu’elle soit tranquille. Et surtout, le résoudre avant de finir noyer sous les pleurs de l’homme.

- Bien, tu as vérifié tes poches ? La dernière fois que tu les avais sur toi s’était quand ?

Des questions simples, mais avec un peu de chance, l’homme avait tout sur lui et était juste stupidement paniqué. Avec de la malchance, elle ne pourrait pas se débarrasser de lui tant qu’elle n’avait pas retrouver ce qu’il voulait. Et là, adieu la bière et la viande.

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Dim 6 Mai - 21:00

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

-Ouiiii ! Avant de tomber de l'arbre madame Mouette ! Snif

Collé au dos de la jeune femme comme le serait une tique fermement ancré dans la peau, je pleurais, gaspillant toutes les larmes de mon corps dans une panique enfantine. Bousculant violemment mon précédent interlocuteur, j'espérais retrouver mon précieux bien par le biais de cette demoiselle qui semblait cool et forte en plus de faire parti du staff de l'événement. Une chance que je sois tombé sur mouette woman brillant de mille feu grâce à la couleur scintillante de sa chevelure soyeuse et...

-Owwww ! Tu sens si bon !

Décrétais-je, le nez dans les cheveux de la demoiselle, reniflant encore et encore les douces effluves se dégageant d'elle. Son parfum m'avait apaisée. J'avais déjà tout oublié de mon angoisse précédente, retrouvant simplement mon sourire en sentant encore et encore la chevelure azure de Wanda. D'un mouvement de répulsion de la femme, reprenant un tant soit peu de contrôle sur elle-même et sur moi, elle m'envoya valser sur l'immense arbres duquel j'étais tombé il y a peu.

-BONK ! CLOC ! CLOC !

Le courageux escargophone, ébranlé par cette secousse surhumaine, lâcha prise, s'effondrant, pile sur le haut mon crâne et atterrissant miraculeusement sur mes mains. Un peu sonné, je ne compris pas tout de suite ce que je venais de rattraper, et surtout ce que je venais de retrouver. La sonnerie insupportable de l'escargophonne résonna, ébranlant vivement mon esprit et mon corps, me réveillant instantanément. Je vis alors un petit papier tomber de la bouche de l'escargot ayant le visage de ma nakama, volant un peu dans l'air avant de se poser devant moi. Je pris délicatement le document et ce que j'y vis illumina mon visage.

-AH ! ENFIN TU RÉPONDS SAL... SALE GOSSE... Ouai sale gosse, c'est bien ça ! DONC T'ES PASSÉ OU ENCORE ENFOIRÉE DE CREVURE DE... AH ! MERDE ! OUBLIE ! T'ES OÙ ?

-Phenouille ? Owwwww... Trop cool ce petit escargot ! Il a la même tête que toi c'est trop mignon ! Et il a la même voix que toi c'est trop bien !

Je m'amusais à tripoter le petit animal, tirant ses joues gluantes en l'observant, m'extasiant devant ses traits si fidèles et son utilité indéniable. Finalement son visage se déforma rapidement, comme le ferait celui de Phen, qui ressemble en de rares occasions à celui d'une démone enragé !

-MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE PETITE CON... ARRRRG ! OUBLIE ! Oublie ! Surtout ne répète pas ça !

Mais je ne l'écoutais déjà plus, l'esprit charmé par une mélodie magistrale et une voix envoûtante déroutante et ...

-KEWAAAAAAA ? Dhdudbekejled... Comment ? VOICES ?

Mes mains tremblaient sur l'escargophone me hurlant dessus. Je ne l'entendais pas. Non ! Mon ouïe et mon regard étaient focalisé sur le garçon, qui est mon rival dans le chant depuis l'affaire Illusia. Je ne pouvais le laisser me narguer et ses performances vocales éblouissantes. Je ne pouvais restez là immobile, à subir son ascension !

-Arg ! je ne laisserais pas gagner le tournoi de Briss ! S'il faut je gagnerai, mais lui, je ne le laisserais pas gagner !

Décrétais-je en haussant le ton, avant de fourrer l'escargophone dans l'étui de mon violon, sans plus de cérémonie ! Me relevant, je me rapprochais de Wanda, attrapant son épaule comme si je fus l'un de ses vieux amis. Mon visage était radieux mais ma voix pleine de compétitions et de hargne. La jalousie avait parlé, prenant le dessus sur ma mélancolie passagère :

-Ça te dit de devenir une star ?

Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Jeu 10 Mai - 20:23

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

Ha, donc c’était bien un gosse. C’est la confirmation que Wanda attendait lorsqu’elle avait réussi à le faire descendre. Pourtant, physiquement, il était adulte. Mais ce n’était pas son problème. Après tout, un adulte qui reste un gamin, cela peut arriver. Et apparemment, il avait retrouvé ce qu’il voulait. C’était déjà ça. Tout ça pour qu’il se fasse engueuler. N’ayant rien fait d’utile, la jeune femme s’apprêter à partir lorsqu’il commença de nouveau à s’exciter et à l’attraper, lui faisant une proposition étrange. Devenir une star. Non, c’était mort, il n’y avait rien de plus chiant que d’avoir tout le monde coller à son cul pour rien. Réfléchissant rapidement, elle sourit et lui répondit.

- Non, mon boulot consiste à soutenir les stars comme toi dans l’ombre, comme les héros, je ne travaille pas à la lumière du jour tu sais.

Oui, elle ne voulait pas être sur le devant de la scène, et quoi de mieux pour convaincre un gamin que de se faire passer pour un héro ? Elle pensait se tirer d’affaire avec ça, le regarder de loin et surtout, rester loin des projecteurs. Avec sa bière. Une bière vide d’ailleurs qu’elle devait remplir au plus vite. Elle ajouta alors histoire de saisir l’occasion de remplir son verre.

- Va faire ce que tu dois faire, je te couvrirais de loin.

Oui, avec ça, elle devrait pouvoir se débarrasser de lui afin d’aller picoler. Un morceau de viande ne serait pas de refus non plus d’ailleurs, genre des brochettes. Oui, elle voulait des brochettes. Il n’y avait plus qu'à attendre que l’homme enfant s’en aille pour qu’elle puisse profiter pleinement de son travail actuel.

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Ven 11 Mai - 0:18

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

-Oh ! D'accord mon Héroïne ! Reste dans l'ombre et projette toutes les lumières sur moi j'ai besoin que ce gamin voit mon étincelante prestation !

Acquiesçais-je en souriant à Wanda, et en effet mon sourire ne présageait rien de bon, rien de bon pour moi, pour Voices, pour mon équipage et surtout pour Wanda qui semblait détester être mise en lumière. Malheureusement pour elle je ne l'avais écouté que d'une oreille, comprenant juste qu'elle ne pouvait pas chanter avec moi. Eh bien c'était pas vraiment en problème, le feat urine était toujours d'actualité. Je regardais ma main droite avec fierté, un large sourire affiché sur mon visage. Je préparais une bêtise et ça se voyait.

Quittant la demoiselle aux cheveux bleues je me mis alors en quête d'un groupe de musique en galère, et évidement j'en trouvais un juste à coté du bar. Les musiciens étaient paniqués soutenant un homme que la gravité ne cessait de mettre à terre, et dont les boyaux remontaient à chaque haut le cœur. Ce pauvre homme manifestement ravagé par l'alcool n'était pour mon immense joie pas en mesure de chanter, compliquer pour un chanteur star hein ? M'installant innocemment au bar, je n'avais même pas vu que Wanda avait elle aussi atterrit ici pour commander une bière, et à vrai dire je m'en foutais, mon esprit était focalisé sur les élucubrations de cet homme que la bouteille avait rendu inapte.

-De toute façon... Rose-Marie... Cette puteuuuuuuh elle est partie... Pour toujours les gars... Elle m'a abandonné vous... Et moi ? Je suis un déchet... Vous entendez ça UN DÉCHET ! QUELLE CONNERIE ! QUELLE SALOPE !

Et là un éclair de génie traverse mon esprit. D'un coup vif, je fais tomber le chanteur de sa chaise avant de poser un pied sur sa carcasse ramollie pour apparaître devant ce groupe de musique en détresse, tel un héro, un sauveur envoyer par dieu :

-Je peux remplacer votre... Bref ! Vous chercher un chanteur et je cherche des musiciens ! Et vous savez quoi vous avez tirez les gros lots car j'ai pleins de voix en réserve ! Ahahaha !

Dis-je en touchant mon visage de ma main gauche. Mon corps se transforma alors passant du corps d'un homme bien entretenu à celui d'une femme aux courbes aguicheuses. Sous l'apparence de Phen je leur fais alors un petit sourire pour faire chavirer leurs cœurs avant de reprendre avec une voix différente, en l'occurrence celle de la Valkyrie :

-Alors les gars je peux intégrer votre groupe ? Allez allez allez ! JE VEUX HUMILIER CET ENFANT AVEC VOUS !

Dis-je en pointant Voices du doigt. Les musiciens quant à eux vacillaient, abasourdis, pétrifiés entre le choc et l'intérêt. Finalement après s'être remis de leur choc après une bonne bière ils acceptèrent de monter sur scène avec moi. Leur chanson était une composition originale relatant un dialogue entre un homme et une femme pétrient entre la folie et la passion. Le point de non retour. C'était le titre de la musique. Un texte fort, indiciels et mélancolique, un texte qui collait parfaitement aux pensées mélancoliques que je ne pouvais plus m'ôter de l'esprit. Un texte qui me fit chavirer.

On annonça alors le nom du groupe et l'on put alors entrer en scène. Je faillis presque coupé la parole de la présentatrice pour de fantasque ajustement qui n'intéressait que moi mais je me devais de clarifier la situation :

-Salut ! Moi c'est Vision... Enfin je suis pas très sûre... C'est pas facile vous savez de lire 50 berry. Je sais pas s'il a peur qu'on le plagie ou quoi mais moi j'ai du mal à le relire ! Enfin ! Pour aujourd'hui appelez-moi vision, le chef et chanteur de Radio F.M, bon c'est pas les gars derrière moi, eux je les aide juste pour aujourd'hui ... Enfin vous avez compris...

Bafouillais sur la fin, gagner par le trac. Que ceux qui aient totalement compris mon discours rejoignent la marine vous êtes des putains de génies les gars ! Le gouvernement a assurément besoin de vos talents de décryptâge. Je me tus un instant, laissant le brouhaha se dissiper alors que la musique s'ériger dans les airs puis mon tour vint ainsi que ma prestation vocale magistrale reposant sur mon transformisme. Deux rôles. Deux voix. Deux sexes. Deux apparences. Wanda et moi sous le feu des projecteurs ! Espérons que la jeune femme profitait bien du spectacle que je lui offrais avec son propre corps.

Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Dim 13 Mai - 0:54

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

Malheur à elle, elle était allée boire au même bar que l’homme enfant. Face à lui, elle buvait sans vraiment regarder ce qui se passait autour d’elle. Vérifiant juste de temps en temps qu’il n’y avait aucun souci. Ne faisant même pas attention au discours du gamin. Du moins en partie. Elle hoqueta de surprise lorsqu’il prit l’apparence de quelqu’un qu’elle connaissait. Quelqu’un qui attirait les embrouilles. Phen. La bière passa de travers, toussant, elle se tourna sur le côté. Ainsi, il avait un pouvoir, et certains souvenir qui remonter son cerveau ne lui donner aucune envie de rester dans le coin.

Mais la bière était plus forte, et en plus, le gamin était parti. Loin d’elle. Éloignant, du moins elle le pensait, les ennuis. Une deuxième bière suivit la première, oui, il fallait se remettre de ses émotions. Et puis bon. Qui ne prendrait pas une deuxième bière ? Hein ? Personne. Imaginez maintenant, sa surprise lorsque le gamin monta sur scène. Faisant un discours incompréhensible. Mais surtout, lorsqu’il commença à chanter. Changeant régulièrement d’apparence. Prenant une autre pour être précis. La sienne, celle de Wanda. La bière resta figée à quelques centimètres de sa bouche alors qu’elle regarder la scène sans comprendre. La bouche entrouverte, on aurait dit une statue contemplant une scène tellement improbable que même dieu ne l’aurait pas comprise. Le sang dans son cerveau cessa d’affluer, lentement, le verre tomba, rebondissant sur la table dans un vieux tintement de bois, le liquide giclant sur les vêtements de la jeune femme. Puis le déclic se fit dans son cerveau, le temps repris son cours, la bière termina de se vider sur elle et une phrase s’échappa de sa bouche.

- Putain de boulon dégénéré de saloperie de courroies transgénique pourrie.

Un murmure, inaudible. Personne ne l’avait entendu. Brusquement, elle se leva, renversant le banc sur lequel elle était assise. Sans y prêter attention, elle courut vers le quartier général de surveillance. Là où son patron actuel donner les directives. Le seul endroit où elle pourrait régler le problème. Elle bouscula plusieurs personnes au passage. Heureusement, elle n’avait que peu de chemin à parcourir et celui-ci la rapprochait encore plus de la scène qui posait problème. Débarquant dans le quartier général où quelques personnes prenaient le café.

- JEAN PIERRE ! Y’a un putain de rouage mal géré qui a pris mon apparence pour chanter !

Une belle insulte pour elle, mais personne ne l’avait compris. L’homme avait sursauté en entendant son nom, grand, baraqué, il était le stéréotype de la brute géante les problèmes dans ce genre d’endroit. Précipitamment, sans lui laisser le temps de parler, elle expliqua.

- La connasse qui chante là !! c’est un homme qui prend mon apparence ! Il faut l’arrêter, je refuse de passer sur scène à mon insu !

À son grand regret, il n’eut pas l’air plus inquiet que ça, envoyant deux hommes sur l’affaires, râlant d’être dérangé pendant leurs pauses, pour voir si cela nécessitait réellement une intervention ou non. Et clou du spectacle, elle fut obligée de rester dans le quartier général en attendant que l’affaire soit résolu. De là, elle pouvait entendre tout ce qui se passait sur scène. Le public, et surtout ce bâtard de boulon qui chantait à sa place.

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Mar 15 Mai - 0:14

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

Quelques courbettes et sourires adressés à ce publique laissé sans voix face à une performance vocale rivalisant d'ingéniosité et d'absurdité. Les gens étaient tout bonnement médusé devant mon aisance, devant ma performance, et surtout devant mon étrange capacité de métamorphose. Un étrange silence c'était imposé, laissant flotter dans l'air une inquiétude grandissante, alors que les cigognes factrices déchirèrent ce silence prolongé par leurs cris stridents et le bruit des journaux fondant dans le ciel. Restant sur la scène, attendant avec impatience les applaudissements qui ne venaient pas, j'attrapais un des journaux et le feuilletais négligemment, très peu intéressée par ces vaines palabres d'adultes frustrés jusqu'à ce que mon œil fut attiré par un visage que je reconnaissais entre milles.

En dessous de l'immense wanted de 50 Berrys, occupant la majorité de la double page et de la couverture trônait trois petits avis de recherche, dont celui de Phen. Je plissais les yeux et vis le mien puis celui de Vindice. Mon visage s'illumina alors, tandis que je pris le micro en main tout en tendant le bout de papier de l'autre main pour montrer à tous la couverture.

-Ah ! Vous voyez ! En dessous de 50 berrys sempai c'est mon équipage ! Mes amis, ma famille ! Radio F.M ! Et bientôt on y arrivera ... On pourra ouvrir notre propre station que le gouvernement le veuille ou non ! C'est pas eux qui décident ! Nah ! C'est pas nos parents alors je les écoute pas ! Puis Phenouille les aime pas et quand Phenouille aime pas j'aime pas !

Rien que d'y penser ça m'irritais. Le brouhaha commençait à gronder, tandis que certains fixaient, médusés, la couverture du journal puis mon visage. Déjà des tas de rumeurs se lançaient, tandis qu'ayant abandonné tout espoir d'applaudissement je commençaits mes remerciements, comme si je venais de gagner un prix alors que manifestement tout le monde s'en foutait même les musiciens ... En fait surtout les musiciens, qui n'en pouvait déjà plus de moi et de ma parole inépuisable. Un peu blasés ils s'assirent lorsqu'ils me virent une fois de plus agripper le micro.

-Je pourrais remercier mes parents ... Mais je les aimes pas... Ils sont méchants ! Je préfère remercier Phenouille qui m'a accompagné jusqu'ici, monsieur Heavy metal chan parti trop tôt au paradis des robots... Désolé pour ... Merci à tonton Vindice qui m'apporte la lumière et la flamme intérieur et pardon monsieur le capitaine Yajuu... Vous étiez méchant mais... Je... Je suis désolé !

Je balbutiais d'émotions, séchant mes larmes avec la manche de ma veste. Je restais un instant silencieux comme si je m'imposais une minute de silence, tête baissée, mine sombre, avant de relever le visage pour présenter un sourire en demi teinte, un sourire illuminé par l'espoir.

-Et je remercie aussi mon héroïne ! Cette mouette woman ! Sans elle, je serais encore en train de bouder et de paniquer mais elle a remit un peu de joie en moi ! Alors merci ! J'espère qu'on reste amie ! J'aimerai tellement te revoir avant de partir ! Mais dans cette foule ça va être compliqué.

Je m'étais transformé en Wanda le temps de ces quelques mots, pour faire visualiser à tout le monde la personne qui m'avait rendu le sourire sans même le vouloir, et ça personne ne manqua l'information, pas même les deux gars de la sécurité envoyé par la femme, débarquant sur scène avant de s'immobilisé totalement abasourdit par la perfection de mon imitation. Ainsi ils restèrent à distance indécis tandis que la foule grondait de plus en plus.

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Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Mar 15 Mai - 20:33

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

Elle trépignait, ça ne s’arrêtait pas, il continuait de parler sans jamais s’arrêter. On sentait, même de loin, qu’il cassait les noix de tout le monde. Sa main fila vers sa sacoche, elle sortit une clope et l’alluma. Une longue taff après, elle comprit ce qui se disait sur scène. Du moins la fin. Oui, elle avait fait l’erreur de lui dire qu’elle était son héroïne. La plus grosse erreur de sa vie. Et cela fut confirmé lorsque les deux mecs envoyés pour attraper l’homme entrèrent en courant.

- Chef ! C’est un primé, Wanda est avec lui !

Un ordre fut donné et les deux hommes voulurent attraper la jeune femme qui dégaina instantanément. Oui, elle faisait partie de la révolution. Mais en aucun cas, elle n’était pas liée à cet homme. Enfin si, mais pas par rapport aux actes qu’il avait commis. Elle avait juste aidé à retrouver des affaires. Tout ça pour finir dans la merde. Cela l’énervait particulièrement. À cause de lui, elle risquer de ne plus jamais être tranquille. Deux coups secs du plat de la lame, et elle assomma les deux hommes qui s’apprêter à l’attraper. Comme une furie elle sortit du quartier général pour se précipiter vers la scène. Ce qu’elle ignorer, c’est que l’appel avait déjà été lancé, et que dans ce festival, elle était aussi recherchée que l’homme enfant. Et elle aller le trouver, oui, c’était à lui de régler le problème. À lui de faire quelque chose.

Petite, elle passa inaperçu dans la foule, comme un éclaire bleu argenté, elle sauta sur la scène, les deux lames dégainées fonça vers sa cible. Elle ne pouvait pas le tuer, non, il faisait partie du même mouvement qu’elle. Il était contre le gouvernement, et si ses supérieurs apprenaient qu’elle tuait quelqu’un contre le gouvernement, elle risquer de passer un sale quart d’heure. Elle se planta devant l’homme laissant tomber sa cigarette sur le sol.

- Bien, tu voulais me voir, maintenant si tu peux régler le problème qui consiste à rameuter des gens sur ma gueule, ça serait sympa.

Elle était énervée, oui, et cela se voyait sur son visage. Maintenant, c’était à lui de trouver une solution, et vite car le personnel de sécurité lui ne traînait pas et arrivé déjà au pied de la scène..

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Jeu 17 Mai - 23:37

La mélancolie d'Agon

Feat : ✘ Quincy et Wanda

-Un problème ?

La lumière et la célébrité était donc réellement un obstacle pour cette femme de l'ombre. J'observais un instant son visage contracté par la colère. Elle semblait vraiment m'en vouloir, moi l'innocence à l'état brute. Et son ire me faisait souffrir. Je ne voulais pas être un problème. Pas pour elle... Elle m'avait aidé, je devais lui rendre la pareille. Les traits de mon visage étaient tendu, ma peau blafarde, et ma bouche grande ouverte, trahissant mon inquiétude grandissante.

Je n'angoissais pas de voir cette foule se masser devant la scène, ni même de voir la sécurité débarque en luttant sur la scène de bois. Non ce qui me faisait mal c'était de décevoir Wanda. Je ne pouvais pas lui causer d'autre soucis, je ne voulais pas ! Alors frappant mon visage de ma main gauche je retrouvais mon apparence originelle de fillette, disparaissant du champ de vision de Wanda et de la foule, réapparaissant la seconde d'après d'un même mouvement, l'un des sabres de la jeune femme en main. Puis dans un mouvement vif, usant de ma forme d'adulte, pour apaiser l'ambiance, j'attrapais le cou de la femme, refermant mon emprise sur elle en une clef de bras, pointant sa nuque avec sa lame précédemment volée.

-Ahaha ! J'ai menti ! J'ai pris son apparence juste pour la mener à moi ! Un pas de plus et je la transforme en gruyère !

Heureusement que j'étais très forte au jeu du pirate et du marine ! La règle d'or c'était d'avoir toujours un moyen de pression. Et quoi de mieux qu'un otage. Mon innocent jeu d'enfant c'était finalement transformé en un événement sans précédent dans l'histoire du festival. Je tenais au fleuret de cette épée, une vie, à laquelle était suspendu le souffle de milliers de spectateurs. Des milliers de personnes qui voyaient en moi, rien de plus qu'un cruel terroriste. Pourtant la vérité c'est que j'avais sauver Wanda. En la plaçant comme une victime j'avais fait oublier mes incohérentes palabres précédentes. Et voilà que l'une des ennemis du festival devenait le symbole des victimes du terrorisme ! Un symbole de paix et de lutte ! Un symbole perdu, balayé, menacé par la barbarie et la cruauté. Par ma barbarie et la cruauté.

-Poussez-vous ! Laissez moi passez où je la bute !

La plèbe s'écartait devant moi, me fixant d'un regard plein de haine et de larmes, me fusillant de menace silencieuse, alors que je progressais au sein de ce qui ressemblait presque à une haie d'honneur. Le bruit d'un escargophone paralysa ma marche. Chacun regardait les alentours, se demandant qui donc avait brisé la tension de cette situation. C'est là que l'incroyable entra dans leur regard. C'était celui qu'ils accablaient qui était encore le centre de toute les attention. En effet c'était mon escargophone. M'immobilisant je fichais l'épée dans le sol pour décrocher sans la moindre pression.

-J'espère que tu es arrivé maman... La situation est tendu ! Parfait j'arrive.

Un échange bref, sans accrocs. Comme quoi il suffisait que je me concentre pour que tout baigne. Je tournais alors la tête pour affronter leurs regards inquisiteurs, mais je ne vis qu'incrédulité. Qu'avait je dis, déjà ? Maman ? Ah ! Je venais d'appeler Phen, maman ! Mon visage devint écarlate alors que je repensait à ma phrase. Mort de honte je bousculais Wanda pour presser le pas et se diriger à toute vitesse vers ce navire si familier qui... À bah non... La cardamome avait coulé... Quel est donc notre nouveau bateau d'emprunt. C'est celui de Vindice... C'est tout ce que je sais ! Pourtant je l'ai vu, hein. Mais j'y avais porté tellement peu d'intérêt que je ne me souvenais pas un seul trait de ce navire. Pourtant, rejoindre le navire était l'ultime et plus importante étape de l'enlèvement de la femme, ce qui rendrait son crime crédible, mais vu le nombre de bateau amarré au port ça risquais d'être plus compliqué que prévu !

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Sujet: Re: La mélancolie d'Agon Lun 28 Mai - 19:28

ft.
Agon et Quincy

« Faim, Soif, Froid ! »

Une petite vodka?

Oh oui il y avait un problème, et un gros. Pas celui qu’elle pensait en venant te voir. Non, le problème c’est qu’elle ne t’avait pas vue passer et n’avait rien pu faire pour résister à ton attaque. Grimaçant sous la clef de bras elle frissonna en sentant la lame se poser sur sa peau. Un grognement échappa de ses lèvres et elle articula légèrement.

- Si tu m’tues avec ma propre arme je reviendrais te hanter toute ta vie.

Mais ça, il n’y fit pas attention, sans doute fier de sa connerie, une prise d’otages créant un retournement de situation. Elle en avait même oublié son second sabre avec lequel elle aurait pu attaquer. D’un autre côté, il valait mieux, c’était un coup à mourir pour rien. Il la fit avancer, prenant le contrôle de la situation. Une situation qui se répétait souvent, une personne recherchée prenant quelqu’un en otage. Profitant de tout ce qu’il peut pour commettre des délits. Et en face, personne n’ayant suffisamment de couille pour sacrifier une vie et potentiellement en sauver des dizaines. On ne va pas se le cacher, ça arrangeait bien Wanda. Obligé d’avancer au milieu de la foule. Un bras retourné dans le dos, une lame sur la peau. Rien d’agréable. Et le mec était tellement détendu qu’il en répondit à l’escargophone. Genre comme si on pouvait se permettre de faire ce genre de chose dans ce genre de situation.

Et cela changea toute l’ambiance, il accéléra le pas faisant grogner, Wanda. Toujours le bras retourné, elle sentait qu’avec la force de l’homme, si elle faisait un faux mouvement, son épaule serait déboîtée. Elle accéléra donc le pas, se calant sur son rythme. Oui, elle voulait éviter de mourir stupidement, un faux mouvement, et elle se prenait la lame, même si ce n’était pas prévu. Et en plus, il faisait en sorte qu’elle ne soit pas poursuivie par la suite, mise en position de faiblesse, comme victime. C’était parfait pour elle. Et en plus, il faisait en sorte qu’elle ne soit pas poursuivie par la suite, mise en position de faiblesse, comme victime. Un moment où ils pourraient intervenir pour le neutraliser. Sauf que c’est là que les choses se gâtèrent.

Il était perdu. Ce p’tit con qu’elle avait aidé à retrouver ses affaires n’était même pas capable de retrouver sa destination. Comme si tout lui était inconnu. C’est dans ce genre de moment qu’on se demande comment, oui comment avait-il survécu jusque-là ? Et Wanda commencer à en avoir marre de jouer les victimes. Bon ok ça l’arrangeait bien, mais les fourmis présentent dans son bras commençait à l’agacer au plus haut point. Jusqu’au moment où il s’arrêta devant un navire bien trop grand au goût de la jeune femme. Elle qui pensait être libéré lorsque l’homme aurait trouvé ce qu’il cherchait. Une pensée qui n’aurait pas dû être là. Oui, il la fit grimper sur le ponton, sans aucune douceur. Il se retourna, lâchant la jeune femme, il ouvrit la bouche, parlant encore et encore, comme si il était toujours sur scène. Les voiles furent tombées et le bateau s’éloigna laissant l’homme parler à l’étendue infini d’eau. Le port s’éloignant peu à peu.

Sujet: Re: La mélancolie d'Agon