Contexte
Factions
Combat
Présentations
Avatars
Fruits du Démon
Primes
PNJ
Navigation
Equipages
Quêtes/Missions
Boutique
Médailles




Votez toutes les deux heures
et gagnez des Points de Votes !



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Mako, prophètesse de Karkan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Mako Ayaïko
Membre des Totems de Xylor


☠ Messages : 10
☠ Âge du Personnage : 21
☠ Berrys (x1000) : 15700
☠ Localisation RP : East Blue - Ile de Bini
☠ XP Dorikis : 1650
☠ Notoriété :
Mako, prophètesse de Karkan Ync90 / 9990 / 999Mako, prophètesse de Karkan Gubc
☠ Karma :
Mako, prophètesse de Karkan Ml89500 / 999500 / 999Mako, prophètesse de Karkan Pe6n

Mako Ayaïko
Membre des Totems de Xylor

Mako, prophètesse de Karkan Empty
MessageSujet: Mako, prophètesse de Karkan   Mako, prophètesse de Karkan EmptyVen 30 Mar - 15:26



Mako "Panthera" Ayaïko




Prénom et Nom: Mako Ayaïko
Âge : 21
Sexe : F
Avatar : Hatsune Miku (artiste : Alphonse)
Groupe : Les Totems de Xylor
Métier : Artiste
Espèce : Humaine
But : Mortifier la vie

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Neko Neko no Mi, le fruit du félin
Autres capacités : (sous réserve de validation) Arcanes des prophètes - École de Karkan


Questionnaire



1. Apparence physique


Taille : 1m 80
Poids : 62 kg
Cheveux : Cyan
Yeux : Orangés

Caucasienne, je suis plutôt grande fille, à la silhouette élancée et au corps svelte. D’une souplesse digne des plus célèbres danseuses, cela ne m’empêche pas d’être véloce. Ma démarche est gracieuse et mon port de tête toujours droit.

Des jambes arquées, des épaules quelque peu étroites et des mains fines dressent le portrait d’une femme belle à l’endurance d’une écrevisse. Mes cheveux de couleur atypique achèvent le dessin par un zest d’excentricité.

Mon visage, ovale et lisse, ne souffre pas encore des affres du temps. Le menton petit, les pommettes presque invisibles et le nez camus me créent un faciès des plus doux. Mes yeux orange flamboyants ne cachent pas le côté dérangé de mon âme, tandis que mes flegmes paupières accusent d’une certaine nonchalance.

2. Tenue vestimentaire habituelle


Née d’une famille de monarques, j’ai longtemps connu l’aisance et l’opulence. De cette époque, j’ai hérité d’un goût vestimentaire aristocratique. Je change régulièrement de robes, qu’elles soient traditionnelles, classiques ou modernes. De même pour les chaussures et les cheveux ; point de chichi tout est dans le chic et le fric.

Durant mes heures de danse je m’équipe de tenues plus légères, voire d’un tutu si l’occasion s’y prête. J’adore le rouge et toutes ses nuances, ainsi mes habits en sont invariablement ornés.
Quant aux bijoux et autres breloques, je n’aime guère m’encombrer les poignets, le cou et la tête, car la danse ne permet pas de s’alourdir de breloques scintillantes, encore moins le combat.

3. Motivations


La danse, bien évidemment. Être sur la scène afin d’interpréter des mouvements rythmés en alchimie avec les autres danseurs représente pour moi une source de férocité et de confiance inépuisable. Je pratique cet art et ses sous-genres depuis mon enfance. Cela m’a ouvert à de nombreux autres domaines : la capoeira, la peinture, le chant, etc. Toutefois, mon amour pour la danse ne s’est jamais tari.

Egalement, le contrôle et la connaissance. Comprenez par-là l’art de commander. Surprenant de ma part, n’est-ce pas ? Toute mon enfance ainsi que toute mon adolescence je les ai vécus au sommet de la hiérarchie et, je ne vous le cache pas, j’y ai pris goût. Il est important pour un commandant de connaître ses troupes, son territoire, et d’agir avec lucidité quand le temps est à la panique. Servir de point de repère à tous, distribuer les tâches de la meilleure des façons, respecter ses membres, je trouve cela tout simplement passionnant. L’éducation que l’on m’a fournie a été complète, de la biologie à l’art de la guerre, de l’archéologie à la météorologie, j’ai touché à tout.

Depuis peu je prie Karkan, l’enfant de la mort de Xylor. Il me possède de son fardeau. Oui, une colère sans nom, qui lui donne la force de mener sa quête vindicative. Punir les vivants parce qu’ils pêchent, parce qu’ils osent. Je suis sa messagère, il libère sa colère en moi. Karkan m’a choisi et je me dois de faire telle sa volonté : briser les âmes égarées. Lorsque le sang coule alors, je m’élève à un tout autre niveau. Karkan prend le dessus et écrase de sa justice les audacieux vivants !

Une des raisons à ma conversion religieuse : j’ai une attirance pour le sang. Au début de mon existence, je ne le comprenais pas. Me croyant divergente, j’ai enfoui ce secret, mais il remontait toujours au galop. A mes dix-huit ans, mon premier bain de sang me fit réaliser qui j’étais. Enfin ! Karkan me domina de toute sa puissance, fit parler sa fureur et s’adressa à moi. Il me montra le chemin que je devais suivre dans ce monde.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Cette sphère-là, je le connais bien puisque je le fréquentais. Des gens de la haute, plus doués pour gigoter des bras et insurger tout ce qui bouge. Ce sont les Tenryubitos qu’il faut regarder de près : ils possèdent l’argent donc le pouvoir. Ceux-ci ont perdu le sens des réalités du fait de leur position sociale, tout comme moi dans une moindre mesure. Cela les rend soit anecdotiques soit terriblement dangereux. Toutefois, le gouvernement a construit un remarquable service d’espionnage. Combiné à l’argent, le gouvernement représente une autorité menaçante dont les yeux se posent sur presque tout.

Au final, il ne reste que la marine, leur fleuron exécutif, le bras armé de la justice. Hélas, ils ont tendance a profité de leurs avantages et outrepassent leurs pouvoirs de bienfaiteurs. Un peu de miséricorde ne leur ferait pas de mal. Les vieux loups de mer apprennent les ficelles aux nouveaux et l’argent ne manque pas. En plus d’une hiérarchie forte, cela en fait un corps bien articulé duquel il est bon d’éviter le chemin.

5. Opinion sur la piraterie


De grands vagabonds ! Que dis-je, de grands enfants ! Sans autre but que la gloire, ils voguent au gré des flots et prennent des risques inconsidérés. A boire du rhum, à chanter tue-tête toutes les immondices qu’ils appellent chansons, à piller sans raisons, ils me dégoûtent. Des hérétiques que l’on se doit de convertir ou d’éradiquer, car ils représentent une main d’œuvre à ne pas négliger du fait de leurs expériences à la navigation et au combat. Tout comme le gouvernement, ils sont dangereux, mais pour d’autres raisons, notamment leur nombre et leur capacité à l’improvisation. Ces deux qualités font des ravages sur des îles petites ou mal défendues.

6. Opinion sur la franc-marinerie


Tandis que les pirates recherchent gloire et fortune, la franc-marinerie souhaite un nouvel ordre mondial. En cela, je les respecte, car réorganiser les blues, Red line et le nouveau monde demande une sacrée organisation. J’en ai peu entendu parler, cela va de soi puisque mon ancien statut royal m’éloignait de ce monde renégat. Toutefois, quelques actions héroïques me sont parvenu. Tant qu’il rejoigne notre cause, je leur espère un futur meilleur.



Histoire



A ceux qui liront ces lignes sans y être autorisés. Tout d’abord, bravo pour votre audace, mais vous pouvez chercher tant que vous pouvez, vous ne trouverez rien qui me fera changer d’avis. Je laisse ici la trace du passé, ni plus, ni moins. Mes faiblesses sont mes forces. Si vous souhaitez me défaire, venez à moi et votre insolence vous perdra. Je ne suis pas invincible, non, je ne suis qu’une messagère. Donc, lisez et priez sans vous tromper.

Née sur l’île marchande de Bini, sur East Blue, ma petite tête fut vite couronnée puisque j’étais la fille du roi. Princesse, j’en ai mené la vie idéale. Je vivais dans un château entourée de laquais serviables et dévoués, tout comme le peuple de l’île. Très tôt, j’ai pris goût à la gestion du palais. Mes premières réceptions furent difficiles, mais petit à petit, je compris les rouages et les ficelles du métier. Très curieuse, mes heures d’études m’évadaient de ce monde princier pour entrer dans un univers de rigueur, de découverte et d’émerveillement. Mon problème pour le sang surgit à ce moment-là : les dissections en laboratoire me rendaient dingue. Voyant que personne ne réagissait comme moi, je le dissimulai du mieux que je pouvais.

Mon adolescence fut marquée par deux phénomènes. Le premier correspondait à mes compétences pour la cabriole. En intégrant une troupe de danseurs, j’ai pu peaufiner mon style et voyager sur les quatre mers. Cela a duré deux ans, deux belles années où l’on m’a appris à jouer la comédie. Le deuxième phénomène se manifesta quand je revins sur l’île de Bini. De manière fréquente, je me réveillai la nuit d’un cauchemar toujours similaire. Une voix, grave et profonde, accompagnée de cliquetis métalliques puis le goût du sang. La noirceur, la rage, la moquerie. Tout cela tourmentait mes nuits jusqu’à qu’un cri strident et puissant brise mon sommeil. Je n’osai plus dormir. L’appel du sang redoubla d’intensité et le fait de me scarifier ou de martyriser des bêtes calmaient mes nuits.

Depuis ce temps, je compris que ma place n’était pas la bonne, mais je ne trouvais pas ma voie. Alors, je me suis mis à accepter ce destin douloureux, qui me coupait de ma vie normale de jeune princesse. Il devenait éprouvant de faire semblant, jusqu’à mes dix-huit ans. A l’aube de ma majorité, Karkan décida d’agir. Laissez-moi vous conter sa libération.


Avec mon groupe, je donnais une représentation de danse classique : un ballet des plus somptueux. Dans la salle, se trouvait d’autres monarques îliens, leurs fils bons à marier et leurs filles bien dotées. Tel est le jeu entre nobles : le jeu de la succession ainsi que de la dot, car l’argent et le pouvoir montrent la puissance d’un bourgeois. Plus on se situe haut, plus l’impression de toucher le soleil se réalise. A ce moment, en pleine chorégraphie, ils me faisaient tous pitié. Mon père me voyait comme un trophée à exhiber. Il était fier de ce que je représentais, c’est pour cela que je n’ai jamais eu de l’affection pour lui. J’ai rarement ressenti ce sentiment, à part pour mes serviteurs. Eux possèdent des problèmes plus terre à terre qui se rapprochent de l’humain, les aider a toujours été un plaisir.

Ainsi, les jumelles se plantaient au bout des nez, les monocles s’essuyaient régulièrement afin de mieux reluquer, les costumes se desserraient due à la chaleur régnant dans l’opéra. Moi, je sautais, me trémoussais, enchainais les mouvements exigeants et complexes de la danse. Sans sourciller, je jetais des regards aux spectateurs et vis mes prétendants ; huit au total. Il y avait foule pour un si beau bout de femme dont la majorité vient de tomber. Seulement deux accumulaient suffisamment de prestige aux yeux de mon roi, Corentino De La Vega et José Vendetta. Je connaissais bien Corentino, il me dévouait un amour sans limite, s’envoûtait dès que je parlais. Je ne vous raconte pas dans quel état il est quand je danse. Quant à José, son arrogance le précédait. Rien à dire d’autres de ces hommes dont je me contre-foutais. Là-dessus, mon chanceux de père pondit la bonne fille : sans caprices.

Non, assurer ma descendance ne me motivait pas du tout. Par contre, avoir un beau château, de nombreux laquais à connaître ainsi qu’à gouverner, des sujets prêts à m’admirer, ces raisons m’enchantaient. Qu’ils comprennent que leur reine n’est pas que belle, également froide et stratège. Un banquet, ça se mérite car tout se doit d’être millimétré, un retard et c’est la pagaille dans les cuisines en plus de la colère en salle.

A la fin de ma représentation, mon intendante me rejoignit dans la loge. Tandis que je me déshabillais, la porte s’ouvrit sans un bruit et se referma rapidement. Mon intendante, Sabina, semblait paniquée. Elle reprenait son souffle, ses quelques kilos en trop et sa course folle jusqu’ici avaient mis ses capacités physiques à rude épreuve. Le temps qu’elle put prendre la parole, quelques sifflements et quolibets se firent entendre de l’autre côté.

- Je suis désolée Madame, je pensais que vous seriez déjà prête.

- Allons allons, ce ne sont que de jeunes étalons, un doux regard et ils sont matés. Qu’y a-t-il pour que tu rentres sans toquer, donnant ainsi une bonne raison aux plus courageux d’entrer sans demander, mh ? Le loquet s’il te plaît.

- Oui Madame.

Sabina verrouilla la porte et se dirigea vers moi. Elle m’aida à enfiler ma robe de soirée en boutonnant l’arrière. Cette robe à crinoline aux couleurs ocre m’allait à ravir. Dégagée sur la poitrine et composée de plusieurs jupons ainsi, on ne pouvait s’approcher sans froisser mes vêtements. Toutefois, les robes à crinoline encombrent les jambes et rendent tout mouvement difficile. Pour une danseuse, il faut bien ces petits défis.

- On a un problème en cuisine Madame. C’est urgent ! La viande est avariée, nous sommes obligés de tout jeter.

- Les plats principaux sont foutus ?

- Oui Madame. Oh, comment…

- Nous reste-t-il du cabillaud en quantité suffisante ?

- Je crois que oui, mais votre père a dit qu’il voulait le garder…

- Au diable mon père ! Veux-tu que cette soirée soit ruinée ? Alors écoute-moi et suis-moi.

Le maquillage fini, les cheveux arrangés à la va-vite, je fis une sortie des plus cavalière que mes prétendants eurent à peine le temps de me remarquer.

- Gardes ! Que l’on m’escorte jusqu’au maître de salle. Sabina, dites aux chefs de sortir les cabillauds, d’être inventifs et surtout d’être rapides ! Aller aller !

- Oui Madame !

L’intendante fila vers les cuisines tandis que je me rendais d’un pas vif à la grande salle à manger. L’endroit possédait des décorations riches : vases de porcelaine, tables d’acajou, colonnes de marbre, peintures magnifiques, lustres en diamants. Cette salle servait de réception et devait montrer le pouvoir du maître des lieux, ce que mon père prit à cœur. Le maître de salle était Eduardo, un serviteur des plus aimables et des plus anciens. Il possédait une certaine autorité sur les autres laquais et aimait servir le roi. Cependant, la peur se lisait sur son visage et sa tendance à bafouiller revint au galop. Lorsqu’il me vit, il s’excusa nos invités et vint à pas forcés.

- Eduardo, murmurais-je, on va servir le cabillaud.

- Mais…

- Tais-toi. Le souci est qu’on va tout de même manquer de temps, préparer un plat pour une centaine de personnes ne se fait pas en quinze minutes. J’ai une idée mais il va falloir que personne ici soit au courant, d’accord ?

- Oui.

- Salez les entrées, je dis bien salez les entrées, allez y franco sur les doses de sel, d’accord ? Et vire moi toutes les bouteilles d’eau plate, je ne veux que des gazeuses sur les tables, compris ? Normalement, ça devrait combler les estomacs un moment, non ?

- Oui, il faudrait qu’ils mangent du pain pour que ça gonfle.

- Excellent, double les rations de pain et ne lésinez pas sur la sauce, aller aller !

- Oui Madame ! Et Eduardo repartit tout sourire.

Moi, je ne souriais pas. Des situations comme celles-là me donnaient l’impression de mettre les bonnes personnes aux bonnes places. Un jeu d’articulation entre des savoirs faires et des problèmes à résoudre dans un temps imparti. Esquiver puis rebondir pour de nouveau sortir les crocs. En parlant de crocs, en voilà qui avaient faim.

- Damoiselle Ayaïko ! Comment pouvez-vous m’ignorer ainsi ? s’égosilla José Vendetta.

- Allons, allons, c’est pourtant simple damoiseau Vendetta.

- Voyons, appelez-moi prince José…

- Ah Corentino ! Je me demandais quand est-ce que tu allais te montrer.

J’ignorai José et partis saluer Corentino. Celui-ci me baisa la main le plus maladroitement possible après que son cœur eût démoli sa cage thoracique pour avoir été ainsi alpagué par sa déesse.

- Vous voyez, ce n’est vraiment pas compliqué prince José.

- Aha ! Votre cœur balance donc pour cet homme ! M’offrirez-vous l’opportunité de le défier en duel ? Le gagnant remporte votre main !

- Comment osez-vous jouer la main de Dame Ayaïko ?! Pauvre arrogant !

- Auriez-vous dit pauvre ?! A sa parole il associa le geste et dégaina son sabre qui érafla la joue de Corentino. Je suis TOUT sauf pauvre, sale petit boursouflé !

Ils continuèrent à s’envenimer, Corentino répondant que des cours de rhétorique ne feraient pas de mal à José. Moi, je me trouvais transportée. Parcouru de frissons, un sourire discret se dessina sur mes lèvres et je ne pus ôter mes yeux de la joue balafrée. Corentino, sensible comme il était, s’en rendu compte.

- Dame Ayaïko ? barbouilla-t-il.

Je répondis de manière distante, d’un souffle quasi-inaudible.

- Oui.

- Oui ? demandèrent interloqués les deux prétendants.

- J’accepte le duel, affirmai-je en déglutissant.

- Aha ! s’écria José.

- Quoi ?! s’ébranla Corentino.

Je me tournai vers lui, ne pouvant détacher mon regard de l’entaille.

- Voulez-vous ma main Corentino, oui ou non ? Eh bien voilà un moyen efficace d’être fixé. Si cela peut vous donner du courage, dites-vous que vous le faites pour moi. Aller aller.

Dans un effort immense, je fis dos aux duellistes et me positionna quelque peu en retrait. Le sang m’appelait, je n’y pouvais rien. Dans ma jeunesse, je me coupais les veines et restai des heures en extase devant le liquide rouge. J’ai dû cesser cette pratique car trop visible. Mon éducation m’a permis d’approcher des laboratoires où la dissection est un art courant. Ainsi, j’ai pu étudier l’anatomie de nombreuses espèces tout en assouvissant ma soif. Or, ma quête de mariage m’empêchait ces petits plaisirs. Alors, je n’ai pas su résister à cette offre si alléchante.

- Regarde-la bien petit Corentino ! Car la prochaine fois que tu la verras, ce sera l’une de mes femmes !

- mmaaAAAAH !

D’un cri peu viril, Corentino dégaina à son tour et chargea d’un coup d’estoc. José para facilement et se fendit d’un rire narquois. Ne se laissant pas démonter, Corentino rempila et s’engagea un bras de fer où les lames s’entrechoquaient, rebondissaient puis se retrouvaient. Le jeu de jambes décidait des ouvertures, celui qui se déplaçait le plus vite pouvait porter un coup incisif et déterminant. Après quelques éraflures qui firent bondir mon cœur, José poussa Corentino d’un chassé. Ce dernier percuta une table et eut le souffle coupé.

- Abandonne petit avorton !

Corentino me jeta un regard et se releva. Il semblait transcendé, beaucoup plus que moi. Sa détermination se lisait sur son visage, il était prêt à sacrifier sa vie pour moi. C’est donc ça l’amour aveugle ? Je me mordis les lèvres à la vue de leurs égratignures si saillantes, si fraîches sous leurs vêtements déchirés. Je commençais à avoir des bouffées de chaleur.
José se rua sur son concurrent, profitant de son avantage. Corentino esquiva d’une roulade et repartit à l’assaut. Feintant à gauche il abattit sa lame du côté opposé, surprenant José, qui para dans le vide et vit sa cuisse s’ouvrir. Son cri de douleur fut étouffé par une autre voix, celle de mon père, qui venait gâcher le spectacle.

- STOP ! Ma fille ne se joue pas au duel ! Ranger vos sabres et soignez-vous ! Mako, tu viens avec moi. Tout de suite !

Il me réveilla de mon immobilité exaltante. Otant de ma vue cette belle blessure, je restai confuse jusqu’à ce que mon roi me prenne le bras et m’oblige à le suivre. Il me traina dans les couloirs jusqu’à ce qu’on fût seul.

- Comment as-tu pu accepter une chose si triviale Mako ? Mako ! insista-t-il.

- Père, j’en ai marre que l’on me fasse la cour, rétorquais-je.

- Je n’ai pas fini de recevoir les offres et d’arranger…

- Toujours des arrangements !

- C’est que tu es très convoité ma fille.

- Alors voilà, c’est tout ce que je suis pour toi, un tas de viande très convoité ?

- Je te croyais plus insensible que ça Mako, dit-il de toute sa hauteur.

- Les temps changent.

- Ah bon ? Il y a dix ans, tu maltraitais des chats, aujourd’hui tu maltraites des hommes. Je n’ai qu’une envie ma fille, te voir dégager de cette île. Tu crois que je n’ai pas vu ton visage ?! Le même ! Le même qu’il y a dix ans. Alors maintenant tu vas me faire le…

- MON ROI, MON ROI ! NOUS SOMMES ATTAQUES !! DES PIIRAAAATES !

- Sacrebleu ! File dans ta chambre. QU’ON ESCORTE MA FILLE DANS SA SUITE !

Et mon père partit pour ne plus jamais revenir. En effet, il y a dix ans je fis une erreur : mon père me vit maltraiter des chatons. Depuis cet événement, je ne touche plus aux animaux, c’est bien dommage.

La plupart de l’île brûlait, les boulets de canon martyrisaient les bâtiments. La réponse de la garde royale ne fut pas immédiate, laissant l’opportunité aux assaillants de débarquer. Le combat au corps-à-corps s’engagea sur les plages, puis dans les bourgs. Des cris de douleur ou de victoire retentissaient jusqu’à ma tour. Rapidement, les odeurs de poudre et de cendres s’invitèrent dans le château. J’en distinguai une, plus profonde, celle du sang.

Je décidai de ne pas rester ici à attendre que l’on me capture, voire que l’on me tue. Enfermée dans ma suite, je possédais de nombreuses solutions afin de m’évader. Dans la situation actuelle, la corde semblait parfaite, car personne ne songera à regarder par les fenêtres donnant sur l’océan. Après le crochetage, j’ouvris l’embrasure et lançais le bout tressé dans le vide. Quelques vérifications de mon nœud me permirent de descendre sans peur que la corde lâcha sous mon poids. Une fois à deux mètres du sol, je sautai avec élan et atterris souplement. Bien évidemment, ma robe équipée tantôt avait été troquée par un pantalon et un t-shirt noirs ainsi qu’un poncho gris. Me dissimulant dans la haute végétation, je me rapprochai d’un village en feu.

Je m’installai à l’orée de la place principale où des corps gémissaient. Au premier regard sur eux mon corps s’excita. Le sang séchait déjà, ce spectacle semblait magnifique. Soudain, un groupe de pirate déboula criant victoire et les poches pleines. Le plus grand sortit de sa veste un escargophone et rigola à gorge déployée quand il eut fini d’écouter.

- Les gars ! Le roi est mort, HAHAHA ! Tous au château ! Des richesses nous attendent, et surtout la belle princesse de Bini nous attend !

- YAAAH ! hurlèrent-ils à l’unisson.

La mort de mon père ne me fit ni chaud ni froid. Par contre, le meneur pirate de ce groupuscule m’intrigua puisque, malgré son niveau d’intelligence que je présumais fort bas, il savait parler à ses hommes dans le but de les motiver à des objectifs toujours plus audacieux. Et dans le feu de l’action, une telle qualité était appréciable.

- Jamais vous ne toucherez la princesse Ayaïko ! A l’assaut !

Dix soldats royaux venaient d’arriver, et ayant entendu la sombre nouvelle, chargèrent avec l’énergie de la rage et du désespoir. Sans la moindre once de terreur, les pirates dégainèrent et chargèrent à leur tour en poussant des cris inaudibles. La violence du choc me fit tomber par terre, je n’en croyais pas mes mirettes. Moi, jeune princesse, qui n’a connu que les salons de thé, les commérages entre gens de la haute, les grandes réceptions, les bals dansants, j’assistai là à une boucherie des plus exaltante. Les armes crachaient des étincelles quand elles se croisaient, les pistolets scandaient leurs messages de paix dans un panache de fumée. Et des corps finirent par épouser le sol. Surtout, le sang giclait et repeignait les dalles de pierre. De temps en temps, un corps se trémoussait et le liquide rouge s’envolait dans tous les sens. Très loin était le duel de puceaux, là je me présentais au buffet des charcutiers.
La scène m’hypnotisait, mon pouls s’accéléra à une vitesse prodigieuse et je me mis à suer. Une partie de mon esprit souhaitait fuir, mais l’autre partie dévorait la première. Je ne sais dire de quoi elle se composait, car mes souvenirs s’effaçaient et mes émotions me transcendaient. C’est donc ça l’amour aveugle ? Je ne contrôlai plus mes bras puis, tous mes muscles me lâchèrent jusqu’à que ce fut mon cerveau.

Priez Xylor mes sœurs et mes frères. Priez pour oublier vos péchés, car je ne saurais les confesser.

Soldats et pirates se firent front jusqu’à l’arrivée des renforts. Des deux côtés, les rangs se renforcèrent et le combat repris de plus bel. Aucun des deux camps n’avait prévu ce qu’il se passa ensuite. Sautant d’un arbre, une petite forme humaine croqua et arracha la jugulaire d’un soldat. Celui-ci n’eut pas le temps de crier. A peine toucha-t-il le sol que Mako bondit sur un pirate, d’une main planta deux doigts dans ses yeux et de l’autre attrapa sa mâchoire. D’un geste féroce, elle démantibula le troufion. Le visage dégoulinant de sève humaine, elle se précipita sur ses cibles. Le démon se jeta sous un gros hallebardier et arracha de ses crocs la chaire sous l’entrejambe, faisant déferler le sang de sa victime. Le cri abominable du soldat alerta les combattants, qui commencèrent à entrevoir le bout du tunnel. Mako cracha le bout de chaire de sa bouche et le balança sur un matelot. Elle se rua, bondit au-dessus de lui tout en attrapant sa tête puis, atterrit au sol et propulsa le malheureux contre le coin d’un volet de fenêtre. Sa cervelle explosa au contact. Trois pas de capoeira mirent la fille à proximité de deux guerriers se faisant face à face. D’un saut elle atteignit la hauteur de torse et asséna deux coups identiques sur les sternums. Les craquements résonnèrent dans la place.

- Un… Un démoooonnnn !!!

La panique ébroua les rangs et tout le monde se mit à fuir, sauf Mako. D’un cri strident, elle débuta la traque. Tournoyant sur elle-même, elle attrapa tout objet lui passant sous la main et les catapulta sur les fuyards. De sourds bruits d’os indiquèrent que la petite visait juste, et les hommes tombèrent un par un. Puis, elle courut à quatre pattes vers les restes. Un gars plus lent que les autres se fit tacler. Dans sa chute, il croisa le regard du démon. Mako ne lui laissa pas le temps d’exprimer son désarroi, car en positionnant sa jambe au bon endroit, la mâchoire du combattant se fendit sur son genou. Elle s’enfonça dans la forêt à vive allure cependant, elle ne trouva plus personne. Elle continua à cavaler à la recherche de sang ! Elle se prenait des arbres, chutait dans des crevasses, se balafrait en passant dans des ronces. Rien ne l’arrêtait, jusqu’à ce que sa course la précipite en haut d’une falaise.


LIBERE TOI MA FILLE ! LIBERE TOI MA REINE !

Lorsque je m’étais réveillée, des barreaux m’entouraient et je ne me souvenais plus de rien. Du sang séché recouvrait partiellement mon corps, ma bouche empestait le sang. Mon poncho avait disparu et mes vêtements tombaient en lambeaux. Mes ongles et mes dents me faisaient souffrir. Je respirai par à-coups. D’habitude, le sang m’excitait, mais à ce moment mon envie semblait être rassasiée. Mon corps m’abandonnait et mon esprit ne me reconnaissait plus. Désorientée, je n’avais plus de point de repère. J’entendais encore les cliquetis métalliques de mes cauchemars, comme si on menottait une énième fois cette pulsion intérieure. Autour de moi tout était vide, aucun prisonnier. La lune se berçait dans la nuit, des filets d’argent s’engouffraient à travers le mur lézardé. Je tentai de bouger, j’abandonnai rapidement cette idée : des os étaient brisés et de nombreuses contusions montraient une condition physique déplorable. Soudain, quelque chose bougea.

- Êtes-vous réveillée ?

Apeurée, je reculai au fond de ma cellule et me terrai dans ma culpabilité, certaine d’avoir commis d’horribles actes. Qu’ai-je fait ? L’homme encapuchonné s’avança, dévoilant des habits de moine et une odeur d’encens.

- Je suis là pour vous écouter, expliquez-moi ce qu’il s’est passé Dame Ayaïko.

- Où sommes-nous ?

- Sur l’île Bini, dans les cachots.

- Quel jour sommes-nous ?

Après une pause, le prêtre lâcha un soupir et parla.

- Cela fait trois jours que vous dormez. L’attaque a été repoussée, mais votre père est…

- Je sais. Que m’est-il arrivé ? Je n’ai aucun souvenir…

Contrôlant difficilement mes sanglots, je levai ma tête vers mon interlocuteur. Une balafre courait le long de son visage et un œil semblait vitreux.

- Qui… Qui êtes-vous ?

- Mon nom n’a pas d’importance. Le vôtre oui. On m’a dit ce qu’il s’est passé et j’ai accouru, je suis votre sauveur Mako. Je prêche la bonne parole, la parole de Xylor.

- Xy… Xylor ?

- Oui, je suis son enfant, et vous aussi. On m’a dit qu’un démon est apparu sur l’île durant l’attaque. Aussi vite apparu que disparu. Il semait le chaos sur son passage, la mort pour être précis… Cela vous dit-il quelque chose ?

- N… N… Non, enfin si, articulai-je laborieusement avant de m’effondrer en sanglot et lamentation, Pourquoi moi ? Pourquoi…

- Ne pleurez pas, vous avez là un don jeune fille. Oui, un don, et des plus beaux ! Connaissez-vous l’histoire de cette île ? Sans doute, alors vous avez remarqué la trace de temples anciens n’est-ce pas ? Ils vouaient un culte à un des douze enfants de Xylor. Et vous en êtes l’héritage. Après tant de siècles, Karkan se libère de ses chaînes…, murmura-t-il en regardant dans le vide, il n’est pas encore trop tard. Apprenez la vraie voie, la voie de Xylor et de ses enfants. Apprenez, et il vous montrera la voie, la véritable voie !

Puis, il se tourna et partit sans tarder.

- Attendez ! criai-je, qu’allez-vous faire ?

- Prévenir ceux qui doivent être prévenus. A bientôt, je l’espère.

Peu de temps après cette mystérieuse discussion, Corentino vint en accourant. Effrayé de me voir dans cet état, il glissa son manteau à travers les barreaux et entreprit de m’essuyer les mains avec son mouchoir en tissu. Je me laissai faire en réfléchissant aux dires du moine, les joues encore humides.

- Oh Mako ! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ces ignobles pirates ? Tout va bien aller maintenant. Et ton père qui est…

- Corentino, dis-je d’une voix douce.

- Oui ? Qu’y a-t-il ? Veux-tu manger ?

- Corentino, j’ai besoin de livres.

- De livres ? demanda-t-il perplexe.

M’arrachant de mon immobilité, j’attrapai le bras du gentilhomme et plaquai mes lèvres contre les siennes. Il ne put résister et succomba à mon élan. Alors, je lui dis au creux de son oreille en pleurnichant :

- Me fais-tu confiance Corentino ?

- Oui, oui Mako, entièrement, me dit-il en me serrant dans ses bras.

- Rapporte moi tout ce que tu trouveras sur Xylor et libère moi s’il te plaît. Je t’attends, aller, aller.

- Oui, j’y cours mon amour.

C’est ainsi que je découvris tout un pan oublié de notre histoire. C’est ainsi que je découvris Karkan, le onzième enfant de Xylor.

Une fois rétablie de mes lourdes blessures et totalement obnubilée par cette voix, je me mis en quête de ce temple. Au bout de trois mois de fouilles nulles, je finis par trouver une grotte à l’entrée sous-marine. Je découvris une porte de pierre monumentale qui me bloquait le chemin. La tête d’un tigre à dent de sabre au centre m’indiquait que j’étais sur la bonne voie. Les inscriptions autour me semblaient inconnues. Sous l’extase de cette trouvaille, je posai ma main sur la pierre froide constituant la porte. Alors, celle-ci s’entrouvrit dans un fracas vrombissant. Époussetant la poussière de mes épaules, j’entrepris d’entrer malgré la peur qui m’agrippait le ventre.

A l’intérieur, une pièce immense et sombre, un socle entouré de colonnes se présentait à moi. Sur le piédestal se trouvait un fruit du démon, mettant un point d’honneur à ma découverte. N’étais-je pas déjà un démon ? Cette question se tournai et se retournai dans mon esprit, tandis que je fixai le fruit. Avec hésitation, je m’agenouillai devant le juteux aliment. Dans une prière silencieuse, je pris l’objet d’une main tremblotante et croquai dedans. Immonde représentait son goût, puis la douleur me transperça comme une lame traverse la chaire. La voix revint, au plus grand de mes plaisirs.

LIBERE MA FUREUR ! ASSOUVI MA SOIF ET TU RESTERAS MAITRE DE TOI ! NE L’ASSOUVI PAS ALORS TU SERAS PUNI !

Soudain, je me transformai. Le pelage sombre, mes ongles devinrent des griffes aiguisées, tandis que mes dents s’allongèrent en crocs menaçants. Ma force se décupla me donnant une impression de toute puissance.

Un long entraînement commença. Autodidacte, j’appris à maitriser ce nouveau pouvoir. Durant trois ans, je m’entraînai inlassablement afin d’être la digne héritière de Karkan. Grâce à l’intendance de ma mère qui gérait le trône, je pus mener des excursions solitaires sur quelques îles sauvages, qui me permirent de comprendre mes capacités. A l’aise dans les arbres, je bondis sur mes cibles et mords à la gorge pour une fin inévitable. Je hisse mes trophées sur les branches afin qu’aucun autre prédateur me les contestent. Chasseuse, mon pelage noir et mes pattes de velours font de moi une traqueuse indétectable durant la nuit.

Deux ans plus tard, je maîtrisai difficilement ma forme hybride. Le gain d’agilité et de force faussait mes anciens repères. La combinaison d’une silhouette humaine, d’un pelage lisse, ainsi que de griffes et de crocs me donnait l’impression d’un entre-deux compliqué à apprivoiser. Toutefois, la joie de découper de la chair fraîche me confortait dans mon rôle à jouer et je me mis à prier Karkan le Bourreau à chaque crépuscule.

Quand la nuit tombe, son voile se dépose sur les mers et océans. Sa soif sans limite guide les grands prédateurs, sa rage les stimule, me stimule. Il n’y eut plus d’événement où je perdis connaissance, où Karkan se libérait de son enclave. Je remarquai tout de même que la vision du sang qui coule apaisait cette rage viscérale au fond de moi. Et que, à trop attendre que le sang coule ma rage grandissait crescendo. Répondant à cet appel au meurtre, je n’ai jamais essayé d’y résister. Là doit être la clef de ma liaison avec Karkan : il m’offre ce que je n’ai pas osé imaginer, en contrepartie je lui offre mes talents et, bien-sûr, mon obéissance éternelle.


Mako "Panthera" Ayaïko



Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? BigTasty, BigT pour les intimes





Dernière édition par Mako Ayaïko le Mar 3 Avr - 14:07, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://jolly-roger.forumactif.com/t1263-mako-prophetesse-de-karkan

Kagehisa D. Manji
Capitaine des Raijin


☠ Messages : 198
☠ Âge du Personnage : Inconnu
☠ Berrys (x1000) : 45754
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Fruit de la foudre
☠ XP Dorikis : 6727
☠ Notoriété :
Mako, prophètesse de Karkan Ync95 / 9995 / 999Mako, prophètesse de Karkan Gubc
☠ Karma :
Mako, prophètesse de Karkan Ml89500 / 999500 / 999Mako, prophètesse de Karkan Pe6n

Kagehisa D. Manji
Capitaine des Raijin

Mako, prophètesse de Karkan Empty
MessageSujet: Re: Mako, prophètesse de Karkan   Mako, prophètesse de Karkan EmptyVen 30 Mar - 18:14

Salut Mako !

Avant de valider ta présentation, il serait préférable que tu passes par la case "création de capacités" pour ta capacité de Berserker, étant donné qu'elle n'existe pas dans le manga c'est un passage obligatoire pour débloquer son accès.

Merci !
Revenir en haut Aller en bas

Mako Ayaïko
Membre des Totems de Xylor


☠ Messages : 10
☠ Âge du Personnage : 21
☠ Berrys (x1000) : 15700
☠ Localisation RP : East Blue - Ile de Bini
☠ XP Dorikis : 1650
☠ Notoriété :
Mako, prophètesse de Karkan Ync90 / 9990 / 999Mako, prophètesse de Karkan Gubc
☠ Karma :
Mako, prophètesse de Karkan Ml89500 / 999500 / 999Mako, prophètesse de Karkan Pe6n

Mako Ayaïko
Membre des Totems de Xylor

Mako, prophètesse de Karkan Empty
MessageSujet: Re: Mako, prophètesse de Karkan   Mako, prophètesse de Karkan EmptyMar 3 Avr - 19:25

Bonjour !

J'ai bien fait ma demande de création de capacités et je vous annonce aussi que ma prez est finie.

A bientôt
Revenir en haut Aller en bas
https://jolly-roger.forumactif.com/t1263-mako-prophetesse-de-karkan

Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters
• Sea Cowboy •


☠ Messages : 1081
☠ Âge du Personnage : 26 ans
☠ Berrys (x1000) : 63777
☠ Localisation RP : Cap des Jumeaux
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 15493
☠ Notoriété :
Mako, prophètesse de Karkan Ync955 / 99955 / 999Mako, prophètesse de Karkan Gubc
☠ Karma :
Mako, prophètesse de Karkan Ml89490 / 999490 / 999Mako, prophètesse de Karkan Pe6n

Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters • Sea Cowboy •

Mako, prophètesse de Karkan Empty
MessageSujet: Re: Mako, prophètesse de Karkan   Mako, prophètesse de Karkan EmptyDim 8 Avr - 7:58




Validation


Salut Mako ! Désolé du retard, j'étais passé totalement à côté de ta prez :/

Qualité : 450/500


Aller aller ! -> Allez. "Aller" c'est de l'infinitif Razz

je fis dos aux duellistes et me positionna -> positionnai

je me coupais les veines et restai des heures en extase -> et restais. L'idéal, dans ces cas là, est de mettre la phrase à la troisième du singulier. Il se coupait les veines et restait des heures en extase.

Ranger vos sabres et soignez-vous -> rangez

tu es très convoité ma fille -> convoitée

Cette question se tournai et se retournai dans mon esprit -> se tournait et se retournait

ASSOUVI MA SOIF -> assouvis, c'est de l'impératif au deuxième groupe, donc S

Bon ! Une très bonne plume, fluide et distinguée, mais qui souffre malheureusement de certaines petites fautes, notamment au niveau des accords. Fais attention à ça !

Cohérence : 300/500


En intégrant une troupe de danseurs, j’ai pu peaufiner mon style et voyager sur les quatre mers -> J'ai ici un gros problème. Un Roi, quel qu'il soit, ne peut pas laisser sa fille voyager comme une bohémienne sur les océans, parce qu'une princesse doit apprendre des choses et vivre une vie de château. Si tu avais démontré un conflit ou des spécificités, je veux bien, mais sans preuve contraire, une princesse a l'obligation de rester au château. J'imagine que c'est un prétexte pour que ton personnage, en flashback, puisse jouer des rencontres avec d'autres joueurs, mais ça ne fonctionne malheureusement pas. Surtout quand on sait qu'un changement de mer bleue, ce n'est pas du tout anodin.

J'ai également un souci avec l'arrivée du vieux prêtre qui t'éveille l'esprit. Il débarque d'absolument nulle part, et il aurait peut-être été intéressant d'indiquer que, peut-être, ce ne serait qu'un rêve. Parce que, non, on ne peut pas entrer dans les cachots d'un château comme dans un moulin.

Ce qui m'amène à mon troisième point, la possibilité pour ton prétendant de te libérer. Il n'a aucun droit, puisque ce n'est pas son île. Pas même celui de te parler sans une escorte de gardes au préalable. Et en cas d'évasion, c'est simple, vos têtes à tous les deux seraient mises à prix. Or, tu ne fais aucune mention de tout ça.

Longueur : 200/250


Une présentation bien longue et fournie, nous présentant une psychologie et un personnage plus qu'intéressants. Néanmoins, tu as accéléré le rythme de façon bien trop intense à la fin, alors que c'est là qu'il aurait peut-être été préférable d'accentuer ton ressenti. Un fruit du démon est une malédiction, ton rapport à l'eau ne peut plus jamais être le même. Toi, la princesse antithétiquement douce, ne peux désormais plus prendre ne serait-ce qu'un bain préparé par tes servantes.

Originalité : 450/500


Je t'avoue avoir eu un peu peur de tomber dans le cliché de la fille douce au goût du sang pour justifier certaines actions, mais j'ai finalement été très agréablement surpris par ta façon de le mettre en scène. C'est bien écrit, bien ficelé, donc ça fonctionne !

Je trouve néanmoins dommage de rester dans la sobriété, alors que, One Piece étant One Piece, tu aurait totalement pu pousser le délire sadique encore plus loin, de façon horriblement loufoque. Expliquer, par exemple, qu'au final ton sadisme est tellement poussé et addictif qu'il te force régulièrement à disséquer des petits animaux à n'importe quel moment, même en pleine conversation. D'ailleurs, je trouve un peu dommage que, un peu comme les autres Totems, tu aies décidé de mettre de côté l'humour, alors qu'il s'agit d'un pan non négligeable du manga.

Subjectivité : 250/250


Une très bonne prez que tu nous présentes là, avec un perso surprenant, terrifiant et déroutant. J'ai beaucoup aimé te lire, et t'avoue avoir vraiment hâte de voir tous les totems en action maintenant, tant vos personnalités sont disparates mais liées.

P.S : Ton fruit, c'est lequel précisément ? Le félin modèle quoi ? Smilodon ? Parce que celui-là est déjà pris.

Note finale : 1650 Dorikis

Revenir en haut Aller en bas
https://jolly-roger.forumactif.com/t22-whatever-happens-happens



Contenu sponsorisé

Mako, prophètesse de Karkan Empty
MessageSujet: Re: Mako, prophètesse de Karkan   Mako, prophètesse de Karkan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mako, prophètesse de Karkan
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Anthinea - prophétesse de Bahor
» Arcanes des prophètes - Ecole de Karkan : Berserker

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jolly Roger :: Wanted :: Présentations :: Présentations validées-
Sauter vers: