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 Presentación Santiago Della Spada (100%)

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Santiago Della Spada


☠ Messages : 23
☠ Âge du Personnage : 24
☠ Berrys (x1000) : 10958
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 1795
☠ Notoriété :
Presentación Santiago Della Spada (100%) Ync90 / 9990 / 999Presentación Santiago Della Spada (100%) Gubc
☠ Karma :
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Santiago Della Spada

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MessageSujet: Presentación Santiago Della Spada (100%)   Presentación Santiago Della Spada (100%) EmptyMer 7 Mar - 14:16



Santiago Della Spada




Prénom et Nom: Santiago Della Spada
Âge : 24
Sexe : Homme
Avatar : Sosuke Aizen
Groupe : Pirate
Métier : Archéologue
Espèce : Humain
But : Rallier tous les peuples afin que le Gouvernement Mondial daigne écouter et trouver une solution conciliante aux plaintes qui sont à l'origine de trop nombreuses guerres et de conflits incessants dans ce monde.

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) XXXX
Autres capacités : (sous réserve de validation) Sabreur


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 1m86
Poids : 76 kg
Cheveux : Bruns, mi-longs
Yeux : Bruns


2. Tenue vestimentaire habituelle


Mesurant un peu plus d'un mètre quatre vingts, Santiago porte toujours son ample kimono de maître traditionnel, signe de son appartenance à son Dojo, lui donnant un aspect assez imposant tant ses habits sont amples. Sous ces habits se cache un Katana accroché à sa ceinture au côté gauche Il porte des lunettes, et ses cheveux bruns mi-longs sont coiffés de tel sorte à retomber au dessus de ses yeux. Il possède des traits fins qui lui confèrent une certaine beauté, bien qu'il ne soit pas relativement attirant de par ses lunettes qui viennent marquer son aspect doux et pourraient même lui donner un semblant de timidité, sur lequel il joue de temps à autre. Sa coupe de cheveux accentue l'effet amical qu'il dégage, s'accordant bien avec ses lunettes qui lui donnent des allures de premier de la classe gentil sur lequel on peut compter.

Le fait qu'il porte toujours son kimono traditionnel montre clairement son attachement à son Dojo et au style Samurai, bien que cela lui vaille quelques regards et remarques de temps à autre, auxquelles il répond toujours d'une manière relativement douce et aimable. Il est difficile de ne pas l'apprécier. Cependant, il peut se révéler être assez maladroit de temps à autre, au point où on peut se demander s'il ne le fait pas exprès. Malgré tout, il se fait toujours pardonner ses quelques tords qu'il commet toujours sans vraiment le vouloir, ce qui lui donne une allure quelque peu enfantine, accentuant encore davantage son côté aimable.

3. Motivations


Bien qu'il soit un pirate, il ne présente aucune caractéristique de cette faction. En effet, il ne tolère aucune tuerie et respecte tout le monde quelles que soient leurs origines, leurs motivations et leurs objectifs. Il se lie naturellement d’amitié avec toute personne non hostile qu’il rencontre, et il n’achève même pas ses propres ennemis, considérant qu’il faut toujours donner une seconde chance à ceux qui « se sont détournés du droit chemin ». De plus, Santiago est toujours de bon conseil, donnant toujours diverses leçons à ses hommes ou à toute personne qui pourrait demander son aide. Il préfèrera toujours privilégier le dialogue au combat, indiquant que « la violence est la seule parole de l’ignare ».

En réalité, il n’a pas vraiment voulu être un pirate, il y a été contraint. Il ne pouvait plus vivre en tant que civil, forcé d'être un pirate malgré lui et tente donc de rallier tous les peuples entre eux afin de pouvoir conclure un pacte avec le Gouvernement Mondial, avec lequel il eut quelques différents au cours de sa vie de pirate. En effet ; bien qu’il juge que la mise en place d’un « Gouvernement » maintenant l’ordre dans le monde soit nécessaire, il désapprouve clairement leurs méthodes de travail. Il estime donc que s’il arrive à rallier suffisamment de monde, cela agirait comme un effet dissuasif ; forçant le Gouvernement à revoir ses méthodes et ainsi agir de manière plus conciliante dans sa globalité et privilégier la paix, ce qui ne ferait que baisser le nombre de révolutionnaires et de pirates, qui sont en constante augmentation. Santiago a habitude de dire « Mieux vaut rêver debout que de lutter endormi ».

Phrase qui veut en réalité dire qu’il vaut mieux se battre pour vivre ses rêves plutôt que de parler de ses rêves sans rien faire pour tenter d’y arriver. Dans son cas, c’est le ralliement de tous les peuples en opposition au Gouvernement Mondial sans utiliser la violence, qui est pour lui la principale cause du désaccord général qui règne sur ce monde. Il préfère ainsi tenter le tout pour le tout et avoir l’espoir d’accomplir son rêve plutôt que de rester dans son coin à dire qu’il faut changer les choses sans rien faire pour y parvenir.


4. Opinion sur le gouvernement mondial

Le Gouvernement mondial n’est pas un mal en soit, c’est plutôt quelque chose de nécessaire afin d’établir un certain équilibre dans ce monde et mettre d’accord tous les peuples entre eux. Cependant, avec la constante augmentation du nombre de francs marins et de pirates, Santiago estime qu’il est temps de réformer le Gouvernement et ainsi contenter tout le monde pour éviter de nombreuses guerres et de morts inutiles.

Pour y arriver, il sait qu’il doit se montrer dissuasif, bien qu’il n’apprécie guère ce genre de méthodes, mais il est parfaitement au courant que le Gouvernement Mondial ne prendrait jamais au sérieux un civil lambda, et encore moins un pirate dont la tête est mise à prix. Il est donc forcé de recourir à ce genre de méthodes, et ainsi rallier tous les peuples afin de réunir toutes leurs forces et obtenir une certaine valeur conséquente aux yeux du Gouvernement Mondial, le forçant à écouter ce qu’ils ont à dire et réformer son système pour qu’il convienne à tous.

5. Opinion sur la piraterie


Santiago estime que la piraterie est un mal nécessaire pour que le Gouvernement Mondial se rende compte de ses erreurs, et notamment sa façon de traiter la rébellion. Il n’y a guère d’autre solution afin de se faire entendre, car critiquer le Gouvernement revient automatiquement à se faire passer pour un criminel.

Tout chemin logique pour espérer raisonner le Gouvernement à sa propre manière revient à passer par la piraterie. Tous ne sont pas mauvais, certains ont de très nobles idéaux, c’est un peu un pêle-mêle de toutes sortes de rêves différents que poursuivent chaque pirate. C’est pourquoi, avec du recul, Santiago se dit qu’il serait devenu pirate un jour ou l’autre, que c’était quelque chose d’inévitable. Y avoir été contraint, c’est en quelque sorte un mal pour un bien.


6. Opinion sur la franc-marinerie


La Franc-Marinerie est clairement bercée dans sa propre illusion selon Santiago. En effet, il estime que leurs idéaux sont certes respectables, mais leurs méthodes divergent totalement de ce que devrait faire un « révolutionnaire ». Se soulever contre le Gouvernement Mondial en utilisant la violence comme moyen de débat serait la pire chose possible. Cela ne fait que déchirer les peuples plutôt que de les concilier, il est évident que le Gouvernement n’y répondrait qu’avec encore plus de violence, pouvant même causer la perte de nombreuses vies innocentes.

S’il y a bien une faction que Santiago apprécie moins que les autres, ce serait celle-ci, la jugeant pour principale cause des tensions et des guerres inutiles entre le peuple et le Gouvernement, estimant que la violence n’engendre que la violence. Ce raisonnement vaut bien évidemment dans les deux sens, le Gouvernement Mondial ayant une part de responsabilité sur l'agressivité et les méthodes non pacifiques utilisées par les Francs-Marins.



Histoire

Introduction



Tout commença ce jour ensoleillé sur la petite île reculée de Spada, charmante île où un simple modeste village était entouré de nombreuses denses forêts au milieu de l’immense océan de East Blue. Des bruits d’épées en bois qui s’entrechoquent se faisaient déjà entendre dès le lever du jour. Les élèves du dojo « Spabadass » avaient pour habitude de s’entraîner très tôt. En effet, leur Sensei était quelqu’un de très strict et rigoureux sur l’art du « Spada Estilo », la maîtrise du sabre selon l’école du village Spada.


« Allez, niños ! Vous n’êtes pas ici pour vous amuser, vous répéterez l’enchaînement encore et encore, jusqu’à le maîtriser à la perfección ! »


Les jeunes enfants âgés de 13 à 15 ans étaient rudement entrainés dans ce dojo. En effet, le village de Spada était connu pour former les meilleurs épéistes de la région. Et cet étrange accent ainsi que ces mots qu’utilisent le Maître, aussi appelé Maestro, sont propres au dialecte parlé sur cette petite île perdue quelque part dans East Blue, appelée « La Casa Nostra ». Il était nécessaire d’être préparé tant physiquement qu’intellectuellement afin de pouvoir être à la hauteur des cours promulgués par cette école, qui n’était pas accessible à tous en raison de ses examens d’entrées tous les cinq ans, qui comprenaient des tests écrits ainsi que des tests physiques.

Ceux qui réussissaient étaient admis dans la seule et unique classe de l’école et restaient ensemble durant ces cinq ans, avant d’accueillir de nouveaux élèves. Cette restriction en terme d’effectifs était notamment due au nombre réduit du corps enseignant se limitant au Maestro et le Maestro Secundo, en raison des traditions ancestrales de cette école qui exigent que les enseignants se succèdent de père en fils. Etant donné que lors de sa création, il n’y avait que deux enseignants… Le reste est un cheminement logique, Spabadass privilégiant ainsi grandement les traditions malgré toutes ces années. Sans compter le fait que l’âge d’entrée devait obligatoirement être compris entre 13 et 17 ans, bien qu’en général les plus âgés se sont déjà tournés vers d’autres écoles.

Santiago, à 14 ans, était donc un des élèves étudiant au dojo « Spabadass » pour sa première année. En effet, plus qu’un simple dojo, c’était une véritable école qui non seulement enseignait l’art du maniement du sabre avec leurs propres traditions, mais aussi des cours dans toutes sortes de matières, allant de l’histoire de leur région jusqu’aux mathématiques. Ainsi, le bâtiment était scindé en deux : une partie dojo où l’on s’entraînait physiquement, et l’autre partie où se trouvait une salle de classe pouvant contenir jusqu’à 30 places ainsi que le dortoir des enseignants.

Un petit couloir permettait de faire la transition entre les deux parties. En effet, étant une île assez reculée et extrêmement difficile d'accès, il n'y avait pour ainsi dire jamais d'étranger, les élèves se limitant aux villageois, les Spadiens.

Le jeune brun alors âgé de 14 ans n’était pas le plus fort, mais de loin le plus brillant. En effet, ses capacités au combat ont toujours été moyennes, ne semblant pas réellement prompt à un avenir de sabreur hors pair, mais en revanche ses capacités intellectuelles déclassaient de loin la plupart des étudiants. Et pour cause, il passait la plupart de son temps à réviser ses cours plutôt que d’aller jouer avec ses autres camarades en dehors des heures d’études. Néanmoins, il entretenait tout de même de très bonnes relations avec les jeunes de son âge, étant donné sa gentillesse avec les gens en général.

Toujours prêt à aider ses camarades, il lui arrivait régulièrement de donner des cours du soir à certains d’entre eux, et ne demandait rien en échange. Sinon, il lui était d'usage de réviser ses cours à l'entrée de la forêt, appréciant le calme et la tranquillité qui imprégnaient ces lieux malgré la présence de quelques bêtes sauvages qui n'étaient pas bien méchantes du moment qu'il ne s'enfonçait pas trop profondément au travers de ses grands arbres et ces nombreux buissons, la flore étant vraiment dominante dans ces lieux, il était difficile de voir bien loin une fois qu'on eut pénétré dans la forêt.

Aider autrui semblait presque être un plaisir pour le jeune brun studieux. Ainsi, malgré le fait qu’il ne passait pas beaucoup de temps en relations sociales hors études, il avait tout de même un certain cercle d’amis sur qui il pouvait compter, notamment à cause de sa gentillesse et son altruisme qui ont fait de lui quelqu’un d’apprécié par pratiquement tous les autres élèves, adultes mais aussi son Maitre principal aussi appelé Maestro Uno, qui prenait en charge les cours physiques à lui seul, et l’autre Maître était nommé Maestro Secundo, étant considéré comme moins important en raison de son enseignement portant sur la connaissance, étant considérée comme secondaire au sein de cette école, bien qu’au final les deux matières avaient presque le même coefficient à l’examen.

Le premier, cheveux blancs avec petite moustache blanche ainsi qu’un air sévère permanent, ancien sabreur de renommée, fut forcé d’arrêter ses activités en tant qu’épéiste et se concentrer à l’enseignement à la mort de son père. Le second, à présent crâne dégarni, longue barbe blanche et air serein, s’était préparé dès son enfance à succéder à son paternel, se concentrant sur la littérature afin de pouvoir enseigner de la meilleure façon qui soit. Les deux étaient devenus assez vieux avec le temps, commençant à montrer quelques signes de faiblesses liées à l’âge, bien que le Maestro Secundo soit plus touché que le Maestro Uno en raison du passé sportif de celui-ci.

Les anciens promus avaient pour projet d’exporter la tradition de la région de Spada, le maniement de la lame à la « Spada Estilo » dans les régions environnantes et pouvoir faire prospérer son business, car c’est avant tout une école payante sauf pour certains rares cas où l’élève se révèle être un génie dans un domaine, ce qui était notamment le cas de Santiago qui n’aurait en temps normal jamais pu s’inscrire à cette prestigieuse école à cause de ses parents qui ont de revenus assez modestes, son père étant forgeron et sa mère femme au foyer.

Cependant, ceux qui partaient de La Casa Nostra ne revenaient jamais.

Les élèves de Spabadass revêtaient bien entendu tous l’uniforme du Dojo, un kimono large noir portant en son dos un signe d’épée brodée, représentatif de la spécialité de leur école. Les supérieurs, c’est-à-dire les maîtres ou les diplômés pouvaient en revanche revêtir un plus large kimono blanc au-dessus du noir classique. A leur dos étaient inscrits le sigle « Hermano Mayor » voulant dire « Grand frère » montrant un signe de fraternité entre les élèves et leurs supérieurs, qui se considéraient mutuellement comme issus de la même famille sans tenir compte des liens de sang. Santiago connut donc une jeunesse assez calme, vivant au village avec ses parents et son petit frère qui était bien plus jeune que lui, ne pouvant pas encore intégrer l’école.


Chapitre 1 : Sur les traces des plus grands...



Un jour, en cours d’arithmétique, le Maestro Secundo posa une question.


« Si Juan possède un campo de 14 pommiers fournissant chacun 32 pommes dont le quart sont des pommes vertes, l’autre quart des pommes rouges et la dernière moitié des pommes jaunes, sachant qu’une pomme verte coûte 50 berries, une pomme jaune 60 et une rouge 75. Combien de berries pourrait-il se faire en vendant l’ensemble des pommes récoltées ? »


Les 14 étudiants qui composaient la classe restaient dubitatifs. Ce fut une question anormalement compliquée, et devaient se reposer uniquement sur leurs papiers et stylos afin de pouvoir espérer calculer tout cela. Au bout d’une dizaine de secondes, une main se leva.


« Si, Santiago ? »

« 224 pommes vertes pour 11.200 berries, 112 pommes jaunes pour 6.720 ainsi que 112 pommes rouges pour 8.400 pour un total de 26.320 berries, Señor. »
Un sourire se dessina sur le visage du vieil homme.

« Excelente, niño. Comme on pouvait s’y attendre de ta part. »


Le reste des élèves ne semblait nullement surpris. En effet, ils avaient pour habitude de voir Santiago répondre aux questions les plus difficiles, bien qu’il ne prenait pas souvent la parole, préférant probablement laisser ses camarades répondre aux questions plus faciles et leur donner la chance de briller à leur tour.


« C’est fort dommage que tu ne sois pas aussi fort dans les arts martiaux que les études, Santiago. Tu aurais sans doute pu te voir récompenser comme il se doit à la fin de tes études… J’imagine que vous savez tous ce que notre école offrira au premier étudiant ayant reçu les notes maximales au maniement du sabre. Bien que ce ne soit jamais arrivé jusqu’à présent en raison des critères très stricts que nous imposons… »


En effet, au terme des cinq années d’études au sein de Spabadass a lieu un très rude examen comprenant divers tests physiques ainsi qu’écrits, pouvant prendre place sur toute l’île, à n’importe quel endroit. Les exercices étaient divers, et les examens physiques pouvaient comprendre de la survie en milieu hostile, de la chasse… et ce, sans pouvoir utiliser de sabre !

Car effectivement, leur style reposant principalement sur le maniement du sabre, comprenait aussi le corps-à-corps à mains nues, ce qui surprend en général les étrangers qui ne connaissent guère ce style de combat. Le créateur de cette école, Rosa Di Medelin, était un sabreur hors-pair ayant son propre style, jugé assez orthodoxe à son époque. À sa mort, son Katana appelé « Rosa Muerte » devint une véritable relique, soigneusement conservé dans le sous-sol de l’école dans un coffre fermé à double-tour.

Ayant apparemment d’étranges pouvoirs et forgée dans un acier extrêmement résistant, elle est normalement donnée en récompense au premier élève qui réussira à obtenir les notes maximales aux examens. Cependant, en raison de la difficulté des tests ainsi que de la sévérité des examinateurs qui sont les mêmes jusqu’à leur mort… Personne ne s’est vu octroyer ce Katana depuis la création de ce Dojo qui remonte à très loin dans le passé, au point où il n’y a pas réellement de chiffres pour réussir à dater cette école.
Un autre élève vint interrompre ce dialogue.


« Mais monsieur, vous dites ça juste pour le frustrer non ? »


Le vieillard esquissa un nouveau sourire, ricanant sournoisement.


« Hihihihi, me voilà démasqué ! »

« Vous ne changerez jamais… »


En effet, leur Maestro pouvait se révéler être très taquin malgré ses apparences de sage enseignant strict, bien que cela n’était jamais réellement méchant. Santiago ne dit rien et garda son doux sourire, comme si tout cela ne l’affectait pas, comme si l’appât du gain lui paraissait futile.


Chapitre 2 : A l'approche d'un nouvel arrivant



Alors que tous les élèves attendaient en classe, leur Maestro demeurait toujours absent. Chose assez étrange étant donné qu’il est d’habitude un vieillard très pointilleux et toujours à l’heure malgré ses quelques difficultés à marcher.

Le bruit des crayons qui tapaient contre les tables en signe d’impatience régnait dans la salle. Les étudiants ne semblaient guère avoir trouvé d’autres occupations en guise d’attente. Cela ne faisait pourtant que quelques minutes de retard.

Finalement, la porte en bois s’ouvrit… et c’est un jeune garçon qui leur était inconnu qui entra dans la pièce, à la surprise de tous ! Ce dernier avait les cheveux bleus, ainsi qu’un certain regard timide qu’il gardait cependant droit devant lui et semblait avoir le même âge que la plupart des élèves, c’est-à-dire environ 14 ans. Le Maestro suivit juste après d’un air très sérieux, fusillant du regard tous les élèves assis.


« Bon. Je ne vais pas m’attarder dessus. Exceptionnellement, quelques mois après la rentrée, nous accueillons un nouvel élève. Il s’appelle Braguis Wisdom et il vient de loin. Traitez-le comme si c’était votre hermano. »


C’est alors qu’un silence s’installa. Personne ne dit quoi que ce soit, peut-être étaient-ils trop intimidés par le regard sévère de leur maître, ou alors trop occupés à analyser Bragui. Ce dernier, mains derrière le dos, regardait timidement le sol devant lui.
Le Maestro toussa alors d’un air gêné.


« Hum hum… Vous ne lui souhaitez donc pas la bienvenue… ? »

« Bienvenue dans notre famille, Bragui Wisdom ! »


S’écrièrent-ils alors tous en chœur. Ce dernier sembla les remercier de la tête avant de s’asseoir à une table libre au fond non loin de Santiago, d’un air assez gêné.

Très rapidement, le cours débuta, portant sur l’Histoire de La Casa nostra. Le nouveau semblait quelque peu perdu. C’était tout à fait normal, d’ailleurs. Qui connaitrait cette île ? Pas grand monde si ce n’est quelques rares sabreurs expérimentés, la réputation de Spabadass provenant uniquement du bouche-à-oreilles. Santiago le remarqua, étant assez intrigué par ce nouvel arrivant, mais resta tout de même concentré sur le cours le restant de l’heure.


« Bien, ce sera tout pour aujourd’hui. »


Termina finalement le Maestro Secundo tout en fermant son livre, préparant ses affaires. Tous les élèves se hâtèrent donc vers la sortie, seul Bragui restait seul, pensif. Santiago, interrogé par cette étrange réaction paradoxale, retourna sur ses pas afin de lui parler.


« Hola le nuevo ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu as l’air tracassé ! »


Ce dernier, surpris qu’on vienne lui parler, sursauta presque sur place.


« Haha ne t’inquiète pas, je ne vais pas te manger ! Je m’appelle Santiago, j’ai vu que tu avais du mal à comprendre le cours tout à l’heure, si tu as besoin d’aide reviens me voir je pourrai t’aider ! Je ne vais pas te déranger plus longtemps je suppose que beaucoup de choses se bousculent dans ta tête, et moi j’ai des cours à réviser ! Adiós ! »


Dit-il avant de sortir de la salle. Bragui semblait quelque peu ému bien qu’il ne le montrait pas vraiment. Peut-être était-ce le début d’une grande amitié ?

Quelques jours plus tard, les deux jeunes garçons étaient cette fois confrontés en un contre un, armés d’une épée en bois. Le Maestro Uno était à côté, semblant être l’arbitre.


« Prêts… ? Lucha ! »


Les deux garçons s’élancèrent alors l’un contre l’autre, les bois s’entrechoquant ! Plusieurs coups de suite qui furent parés des deux côtés, ils semblaient faire jeu égal pendant un court moment… Jusqu’à ce que Bragui balaya violemment Santiago qui chuta au sol et se releva presque aussitôt, pour se prendre un puissant coup d’épée en bois qui s’abattit contre son épaule, puis sur l’autre, et finit sur un coup d’estoc en pleine poitrine qui le fit tomber en arrière.


« Stop ! Bragui gagne ! »


Déclara leur Maestro en désignant le nouveau de son bras.

En effet, le « nuevo » comme il se faisait appeler se révélait être un très bon sabreur, n’ayant pas vraiment eu de mal à terrasser Santiago. Cet intrigant personnage venait d'une île lointaine, mais se montrait étonnamment introverti, préférant éviter les questions que lui posaient ses camarades de classe.

Santiago, haletant au sol tout en se tenant l’épaule, avait perdu ses lunettes lors de la chute. Lunettes que son adversaire lui tendit quelques secondes plus tard, qu’il remit en place avant de lui prendre la main afin de se relever.


« Gracias Bragui… et bravo ! Tu m’as battu à plates coutures, tu es sacrément fuerte ! »


Déclara fièrement Santiago souriant en tapant amicalement sur l’épaule de son adversaire. Ce dernier sourit timidement en guise de réponse.


Chapitre 3 : Ne jamais se fier aux apparences

Quatre ans plus tard, à l’approche des examens finaux. Un matin pluvieux comme l’île de La Casa Nostra n’avait jamais connu auparavant. Le feuillage des arbres pliait sous la force des gouttes qui s’abattaient avec une extrême violence sur eux, les nuages cachaient le radieux soleil qui illuminait habituellement cette île.

Beaucoup de choses s’étaient passées durant ces années. Santiago s’était beaucoup entraîné de son côté sur le côté physique, quitte à délaisser l’écrit et son amitié avec les autres étudiants, équilibrant ainsi le rapport de ses notes. Il s’est ainsi lié paradoxalement lié avec le Maestro Uno au fil du temps, étant donné qu’il sollicitait régulièrement son aide et lui demandait divers conseils pour améliorer sa technique.

Bien qu’il n’avait pas de bonnes bases, sa progression fut fulgurante, ce qui ne cessait de surprendre son Maestro. Il en venait même à faire jeu égal voir même gagner contre les meilleurs sabreurs de la classe, dont son éternel rival Bragui Wisdom, qui était toujours autant introverti malgré qu'il semble être tout de même un peu plus à l'aise socialement.


« Mios Dios, Santiago ! Tu cachais donc pendant tout ce temps ce potentiel en toi ? Tu pourrais peut-être bien te voir attribuer la Rosa Muerte… Je place mes espérances en toi. »


Lui disait régulièrement son maître.

Tous les villageois, réunis autour de l’école Spabadass. Un drame s’était produit. Le corps du Maestro Uno avait été retrouvé baignant dans son sang dans sa chambre, la gorge tranchée.
Tout le monde était sous le choc. Cela faisait très longtemps qu’il n’y avait pas eu de crime à Spada. Santiago était aux premières loges, le regard terrifié. Il avait du mal à y croire. Quelqu’un s’en était pris à leur Maestro ? Mais… pourquoi cela ? Dans quel but ? Il était donc… mort ? Pour de vrai ?

Le jeune brun alors âgé de de 18 ans, serrait le poing. Il ne voulait pas y croire. Tout cela ressemblait bel et bien à un cauchemar…

Le médecin du village auscultait devant tout le monde en urgence le cadavre du vieillard. Le bilan était clair et net. C’était bel et bien un assassinat. Mais de qui ?
Ils furent alors interrompus… par le Maestro Secundo.


« Traición ! Traición ! Rosa Muerte a été volée ! »


Hurla-t-il le regard plein de désespoir, sa longue barbe virevoltant dans sa course, revenant du dojo. En effet, la trappe qui menait au sous-sol avait été forcé, et le coffre qui contenait la fameuse relique, bien que la serrure y était toujours présente, ne contenait plus rien. Le Maestro Secundo était allé vérifier en urgence après la terrible découverte de la mort de son collègue… A son plus grand désespoir.

Quelqu’un aurait donc tué le Maestro Uno, puis serait allé voler Rosa Muerte ? Les deux événements étaient sûrement liés. Tuer le Maestro aurait donc permis à l’assassin de voler la relique… Mais qui aurait-ce pu être ? Le meurtre d’un pauvre vieillard enseignant valait-il vraiment le coup ? Surtout que le meurtrier devait sûrement être dans la classe de Santiago… Qui d’autre aurait pu savoir pour la lame légendaire ? A moins que c’était quelqu’un extérieur à l’école ? Impossible, l’emplacement de Rosa Muerte était censé être un secret…

Quoi qu’il en soit, les villageois, parents comme personnes âgées, restaient figés sur place. Certains écarquillaient les yeux, d’autres hurlèrent, d’autres pleurèrent. Un meurtre. Au sein de village de quelques centaines d’habitants. Par un villageois. Cela semblait impossible, une confiance aveugle régnait entre chaque habitant. Une confiance détruite. Ce jour marquera à vie les esprits, ce jour où la pluie, semblable aux larmes des villageois, s’abattit sur le cadavre de la première victime de meurtre, enseveli sous la terre, dans le cimetière de Spada.

Ce tragique événement perturba alors la date des examens, qui furent annulés jusqu’à nouvel ordre, au grand dépit des étudiants qui ne pouvaient alors guère espérer obtenir de diplôme pour le moment.

Cet événement marqua la naissance d’une Police composée de quelques villageois volontaires doués en divers arts martiaux ou au maniement du sabre. Ils eurent pour objectif qu’un tel événement ne se reproduise pas. Plus jamais.


Chapitre 4 : Trop de paix, tue la paix


Quelques semaines après le tragique événement et la création d’une Police appelée « Policía », la vie avait quelque peu repris son cours normal malgré l'installation d'une certaine méfiance au sein de chaque habitant envers son prochain. Chaque maison avait bien évidemment été fouillée de fond en comble afin de retrouver la relique en question, sans succès.

Les esprits étaient toujours marqués, mais tentaient tant bien que mal d'oublier cette histoire. Santiago quand à lui ne s'entraînait même plus, comme s'il jugeait cela futile dorénavant. Son maître venait de mourir, assassiné. Sans doute ne devait-il plus savoir quoi penser.

Ainsi il marcha afin de se rendre à son ancien lieu favori ; l'entrée de la forêt, et s'y enfonça un peu avant de profiter de la sérénité et du calme qui imprégnaient ce lieu du moment qu'on ne s'y enfonçait pas trop profondément non plus. Il avait emporté avec lui un cahier dans lequel il écrivait régulièrement des notes depuis un certain temps. Son regard révélait une intense réflexion de sa part... Comme s'il cherchait toujours une solution. Le meurtre semblait toujours le tracasser, son âme cherchait une explication. Son génie forçait son esprit à constamment chercher réponse à ses questions.

Le soir en rentrant, il fit un tour au Dojo. Peut-être voulait-il s'assurer que tout allait bien pour le Maestro Secundo. Il toqua ainsi à la porte de sa chambre...


« Entrar. »


Santiago ouvrit alors la porte.


« Hola, c’est toi, Santiago ? Que me vaut l’honneur de ta visite ? »

« Hola señor Maestro, je venais simplement prendre des nouvelles. »

« Je vois… Comme tu t’en doutes sûrement, l’enquête n’a nullement avancée. Sous la peur générale, passer l’examen serait probablement trop dangereux tant que l’affaire ne sera pas élucidée, on ne sait pas où rôde le tueur, et avec un tel événement ici même à Spabadass, les parents ne vont plus vouloir envoyer leurs enfants chez nous, qui étions autrefois l’école la plus réputée de la région. Les temps sont durs, niño… Maintenant que j’y pense, il y a quelque chose que je voulais te donner. »

Sur ces mots, il se leva et ouvrit son armoire... avant d'en ressortir un large kimono blanc, arborant en son dos le sigle « Hermano Mayor » et le lui tendit.

« S-Señor… Vous êtes sûrs ? »

« Tes capacités au combat sont devenues bien plus poussées que ce que l’on demande à l’examen. Pour les tests intellectuels, je n’en parle même pas. Bien qu’il y ait eu une légère chute, tu es tout de même de loin l’élève le plus brillant que nous n’ayons jamais eu ici, à Spabadass. J’entendais même le Maestro Uno vanter tes mérites de temps à autre, chose qu’il ne faisait jamais sauf avec quelques rares élèves sortant réellement du lot. Tu es le seul à qui je peux le donner avant l'examen, je sais que ce ne sera qu'une partie de plaisir pour toi. Tu le mérites amplement. Prends-le. »

« G-Gracias… Mucha gracias. »


Répondit Santiago, quelque peu gêné. Il détenait dorénavant entre les mains le signe de la réussite de ces cinq années d’intenses travaux. L’accomplissement d’une première partie de sa vie. C’était le symbole de son diplôme, bien qu’il n’ait pas passé l’examen.

Après avoir donc remercié maintes fois son Maitre par respect, il sortit du Dojo et rentra chez lui, vêtu de son nouveau kimono blanc. Dès son entrée, son père, appelé Pedro et sa mère, Palema, furent agréablement surpris. Il leur résuma les faits, et prirent leur fils dans leurs bras. Ils étaient extrêmement fiers de lui, bien qu’ils n’aient jamais douté de ses capacités.

Il avait toujours entretenu une plutôt bonne relation avec ses parents, ayant toujours été un garçon aimable, obéissant et travailleur. Ils ne pouvaient ainsi que difficilement se quereller entre eux.

C’est ainsi que Santiago dormit sur ses deux oreilles d’un air vraisemblablement paisible malgré les récents événements. Cette dernière nouvelle lui avait sûrement fait chaud au cœur. La nuit se passa donc sans encombre, jusqu’au matin… où il fut secoué par des cris. Des hurlements. Hommes, femmes, enfants. Que se passait-il ?

Santiago, qui s’était déjà préparé, prit son katana fétiche et sortit en vitesse pour voir ce qu’il se passait... et constata avec stupeur que des hommes les attaquaient ? Ils portaient tous des habits courts et simples, mais leur dos était brodée une image de tête de mort barbue… Mais d’où pouvaient-ils provenir ? Une seule solution : la mer !

Il se mit ainsi à courir en direction de la forêt, au milieu de tous ces cris, de ces combats auxquels il ne fit même pas attention et ne jeta même pas un regard. Il traversa ainsi cette dense forêt tant bien que mal, tranchant d’un coup d’épée les bêtes sauvages qui se seraient mises sur son passage.

Il fut néanmoins interrompu dans sa course par un cri qui lui sembla familier…


« SANTIAGO ! »


Et se stoppa net. Il reconnut cette voix, c’était Carmelito, un de ses camarades de classe. Un homme intelligent, de la même tranche d’âge que Santiago, mais pas très bon sabreur. Il arriva finalement jusqu’à Santiago, haletant, au milieu de cette dense forêt.


« Ha… Ha… Où… vas-tu comme ça ? »


Dit-il tout en expirant fortement, questionnant Santiago d’une manière suspicieuse.


« Ce sont vraisemblablement des arrivants de l’autre monde. Tu sais, ceux que nous avions étudiés en classe. Ils sont sûrement venus avec leur vaisseau naviguant sur l’eau. »


En effet, les bateaux n’étaient pas très connus des Spadiens en raison de leur cruel manque de connaissance ou de main d’œuvre due à leur isolement. Les villageois qui désiraient partir de l’île étaient très rares en raison de l’autosuffisance naturelle de l’île gorgée de ressources en tout genre.

Et quand ils partaient, c’était à bord de simples minuscules bateaux pouvant loger au maximum trois ou quatre personnes ou alors étaient-ils transportés par les très rares bateaux qui connaissaient l’emplacement de cette île, qui était très bien cachée à cause des épais brouillards qui l’entouraient, faisant renoncer toute personne qui voudrait s’y aventurer excepté les rares navigateurs qui étaient sûrs de l’emplacement de l’île.

Brouillards qui disparaissaient durant une courte période de quelques jours vers la fin de l’année, donnant l’opportunité aux passants de découvrir l’île, bien que cela n’arrivait que très rarement, surtout qu’à première vue elle n’abrite rien de bien intéressant à cause de cette dense forêt qui la recouvre dans ses extrémités.


« Et… alors ? Les autres villageois se font piller, voir tuer au moment où on parle ! Tu devrais être en train de défendre le village plutôt que de chercher des causes partout ! Ta réaction est bien trop étrange ! »

S’écria Carmelito, énervé.


« Ne dis pas n’importe quoi. Il y a déjà la Policía pour s’occuper de ça. Je vais résoudre le problème à sa source, les empêcher de repartir en détruisant leur bateau voir même combattre les ennemis restants avant qu’ils ne débarquent eux aussi sur la côte, facilitant la tâche de la Policía. »



Son interlocuteur sembla quelque peu perplexe, ne sachant plus trop quoi penser.

« Si tu veux vraiment aider le village, retourne aider nos amigos ! C’est bien trop dangereux pour toi, je ne pourrai pas nous protéger tous les deux en même temps… »


Carmelito soupira.

« Tu… Tu as peut-être raison. Je t’ai poursuivi parce que j’étais surpris par ton étrange réaction… Je vais de ce pas y retourner, ils ont besoin de mon aide ! Buena Suerte ! »


Santiago poursuivit ensuite jusqu’à la côte, au bord de la forêt… Et y découvrit un grand navire, arborant un drapeau pirate barbu. Personne ne semblait être à bord… Du moins, jusqu’à ce que quelqu’un se montra quelques secondes après son arrivée. Un grand homme vêtu d’un chapeau arborant leur motif, tunique rouge ainsi que pantalon propre. Il différait des autres bandits.


« C’est donc toi… Leur Capitán ? »


La personne en question sauta du bateau afin d’atterrir sur la côte, et s’approcha du jeune brun d’un air confiant.

« C’est donc toi… Santiago ? Quel charmant accent. »

« Ainsi on vous a parlé de moi… »

« En effet… Donne-moi tout ce que t’as ! »


A ces mots, Santiago ne réfléchit pas et sortit son katana avant de trancher instantanément devant lui à la verticale… mais le Capitaine stoppa sa lame avec sa main !


« C’est… tout ? »



Aussitôt, l’épéiste lui donna un coup de pied en plein ventre qui le fit légèrement reculer, avant de s’élancer à nouveau et lui donner plusieurs coups d’épées dans chaque direction, que son adversaire esquivait avec une facilité déconcertante !


« J’espère que tu as mieux que ça à me proposer, sinon… »


Après une dernière esquive de corps, l’homme arma son poing et donna un puissant coup en plein dans le ventre de Santiago, qui cracha un filet de bave avant de relâcher sa lame, tremblant tout en reculant peu à peu.

Le capitaine restait debout et droit, contemplant le spectacle.


« Tu es fragile, jeune homme. Une chance qu’on ait découverte cette île, semblerait qu’elle soit abondante en ressources, on va s’en mettre plein les poches, haha ! »



Il se mit ensuite en position de combat, pendant que Santiago retrouvait ses esprits.


« Bon, bats-toi sérieusement. J’ai horreur qu’on se bride face à moi. »

Le jeune brun se mit alors aussi en position de combat, sans son arme.

« Oh… Tu ne prends même pas ton katana ? Ça risque de te coûter cher ! »


S’écria son adversaire avant de se jeter sur lui, le poing armé… et lui donna un puissant coup en plein visage… qui fut dévié par Santiago avec sa main qui profita de la surprise de son adversaire pour lui asséner un puissant coup de poing en plein dans sa tempe qui le fit reculer sur un mètre, ses pieds s’enfonçant dans la terre !


« Woh… J’en ai presque la tête qui tourne… »

Dit le capitaine tout en tournant sa tête vers son adversaire qui le regardait d’un air complètement différent, bien plus sérieux.

C’est alors que le pirate se retrouva instantanément derrière Santiago !


« Cependant, t’as encore beaucoup à apprendre mon petit. »


Et lui décocha un énorme coup de poing en plein dans le menton, qui fit voltiger le sabreur plusieurs mètres plus loin. Il ne se releva plus.


Chapitre 5 : Intégration d'un nouveau membre


Santiago ouvrit les yeux… et constata avec stupeur que tout un équipage l’entourait. Il se trouvait sur le pont, allongé au sol, reprenant tant bien que mal ses esprits.


« L’est réveillé ? »

« Semblerait bien »

« Il est vraiment si fort que ça ? »

« Paraît que le capitaine a dû recourir à son Pas-Eclair… »

« Sérieux… ? Il doit vraiment être balèze ! »


Cinq individus l’entouraient, tous portés un bandana arborant le motif de leur drapeau, une tête de mort barbue.

Des bruits de pas se firent ensuite entendre… tous se retournèrent ; le Capitaine, un grand homme imberbe torse nu portant un béret était arrivé.


« Pas trop dur le réveil ? »


S’écria-t-il, arborant un léger sourire.

Le jeune brun relevait difficilement la tête, encore surpris et tentant de comprendre ce qu’il se passait.


« Tiens, t’as fait tomber ça d’ailleurs. Balèze ton arme au passage, elle m'a bien entaillée la main quand j'ai stoppé ton coup avant. J'aurai peut être pas dû jouer au malin. »


Dit le capitaine en lui tendant ses lunettes ainsi que son Katana, il remit donc ses lunettes et rangea son arme à sa ceinture, l'air assez gêné.


« Bon du coup j’vais pas tourner autour du pot ; te voilà devenu membre de notre équipage, t’es le genre de type dont on a besoin ici. Si t’es pas d’accord, c’est la mort. Moi c’est Pegase, parce que j’cours vite t’as vu. Lui c’est Tersa, notre cogneur, lui Regina, notre stratège, lui Valam notre navigateur, lui Wasselo, notre vigie, et enfin le petit dernier, un petit con mais aussi sacré blagueur ; Peroza !»


Déclara-t-il sans d’autre forme de procès.


« Heureusement qu’il y a un nouveau, je commençais presque à regretter les nullos qu’on a envoyé pour faire le sale boulot ! »



Encore plus de choses se bousculaient dans la tête de Santiago. Il devait devenir pirate ? Il n’avait même pas écouté la suite du discours de capitaine… Tout cela semblait être impossible. Comment ? Que s’était-il passé ? Son village ? Sa famille ? Ses amis ? Rejoindre ceux qui ont attaqué son île… ? Les nullos qui ont fait le sale boulot ? A quoi cela rimait-il ?


« J’ai peut-être un peu trop forcé sur le coup de poing, il a vraiment l’air d’avoir perdu la boule, il se souvient plus de rien le petit ! »


S’écria le Capitaine, sous les rires de son équipage composé donc de cinq membres.

Santiago redressa alors son dos, assis au sol, et murmura.

« Que s’est-il passé...? Qu’avez-vous fait ? »

« Oh… Monsieur devient grognon ? C’est simple, j’ai envoyé mes larbins les plus faibles attaquer ton île. Puis t’es arrivé. Une fois que j’ai découvert ton potentiel, j’me suis dit : ça y est, c’est l’gars qu’il nous faut. Et j’t’ai assommé puis embarqué dans le bateau sans même attendre que les autres nullos reviennent. D’façons j’les aimais pas, j’voulais m’en débarrasser mais j’me disais aussi qu’ils pourraient être utiles malgré leur faiblesse. Au final ils ont permis de faire diversion, z’ont pas du causer beaucoup de dégâts. C’est pas c’que tu voulais ? »


Santiago mit ses mains sur son visage, consterné.


« Non… Pas vraiment… »

« Bah c’est trop tard ! On a déjà préparé ton bandana ! Tu fais partie de l’équipe, maintenant ! »


S’écria-t-il tout en lui lançant un bandana sur lequel était brodé l’insigne de l’équipage.
Santiago le prit en main, et analysa cette étrange tête de mort barbue. Que cela pouvait-il bien représenter ?


« Pourquoi… Cette barba sur votre drapeau ? »


Tous se mirent à éclater de rire, sauf le capitaine.


« C’est parce qu’il rêve d’avoir une barbe, ça fait plusieurs années qu’il dit qu’il aura bientôt de la barbe sauf qu’à quarante ans faut pas s’attendre à des miracles ! »


S’écria Peroza, riant aux éclats.

Une veine commençait à se dessiner sur le front du capitaine.


« Le médecin m’a dit que ça viendrait bientôt… »

« Oui, le même médecin que vous avez menacé de mort afin qu’il vous consulte ! »

Ajouta Peroza, pleurant de rire avec les autres membres de l’équipage.

BAM !

Une grosse bosse se dessina alors sur son front. Le capitaine lui avait donné un coup de poing par rage.


« Arrêtez de vous moquer ! »


Cria-t-il au blagueur, suscitant davantage de rires de la part des autres membres.

Santiago les regardait tous d’un air dubitatif, ne sachant pas trop quoi en penser. Il allait sans doute devoir s’adapter malgré lui, il n’avait de toutes façons pas vraiment le choix.

Il a toujours été très obéissant, et ne semblait pas s’être réellement attaché à son village. Peut-être même qu’au fond, il désirait fuir d’ici ? Découvrir le monde ? Quoi qu’il en soit, une nouvelle page de son histoire commençait.


Chapitre 6 : Aube d'un ère nouveau


Plusieurs années sont passées depuis l'intégration "forcée" de Santiago à l'équipage. Six années au total. Il a désormais 24 ans. Ainsi, il s'était grandement amélioré grâce à la supervision personnelle du Capitaine et avait pu tester sa nouvelle lame, Rosa Muerte, à de nombreuses reprises, comprenant de mieux en mieux son fonctionnement.

Au cours des batailles menées avec son nouvel équipage, les "Pirates des Cieux", il dut notamment affronter le Gouvernement Mondial de près ou de loin à de nombreuses reprises, ce qui lui valut une prime sur sa tête, l’obligeant à continuer sur cette voie...

Ce n'est cependant pas pour autant qu'il est totalement à l'aise avec les autres membres de l'équipage, ne leur adressant que très peu la parole hormis afin de discuter stratégie ou encore leur demander des précisions sur certaines choses qu'il ne connaîtrait pas encore. Cependant, Pégase tient une haute estime de Santiago, étant très fier de sa petite "trouvaille" au vu de sa montée en puissance qui était très impressionnante.

Le Capitaine le nomma même Bras Droit à cause de sa force grandissante et de son intellect qui leur a servi à de nombreuses reprises au cours des combats. Tous reconnurent la force de Santiago et étaient témoins de son ascension en terme de puissance et d'intelligence. Plus il expérimentait, plus il s'améliorait. Son génie intellectuelle se répercutait ainsi sur ses talents au combat, ainsi que de sa maîtrise du Spada Estilo, qui en surprit plus d'un.

Vint finalement le jour où leur Capitaine convoqua tout le monde au pont, d’un air bien plus sérieux que d’habitude.


« Mes amis. Oui, je vous considère tous comme tels. Nous avons parcouru beaucoup de chemin ensemble. Nous nous sommes tous surpassés, nous nous sommes aussi liés, nous sommes presque comme une famille maintenant. Mais si je vous ai réuni ici d’une manière si académique, c’est pour une raison. Ne vous étonnez pas de mon langage, je joue au pirate idiot qui ne sait pas parler que lorsque la situation n’est pas urgente. Mais aujourd’hui, tout est différent. Nous allons prendre d’assaut ce village. Celui qui cache ce trésor. Auparavant, nous n’aurions eu aucune chance, les pirates présents étant bien trop puissants pour nous. Mais cette fois-ci… Tout est différent. C'est pourquoi j'avais besoin d'hommes forts. Nous allons l’attaquer, mon propre village, et voler le trésor de ces pirates… Un Fruit du Démon ! »


Un intense silence s’installa sur le quai… L’équipage fut surpris par une telle annonce, Santiago le premier. Un Fruit du Démon… La première étape de son ascension vers le sommet ? Il avait tant lu à ce sujet… Des Fruits extrêmement rares qui auraient le pouvoir de donner des attributs surhumains à celui qui en mangerait.


« Vous… êtes sûrs, Capitaine ? On parle quand même de presque une centaine de pirates qui sont ont élu domicile sur l’île… »


Marmonna Perloz, le plus faible de l’équipage.


« Cessez de vous sous-estimer ! Certes, il y a de grandes différences de puissance entre vous, mais chacun a son propre rôle à jouer ! Si j’estime qu’on peut le faire, c’est qu’on peut l’faire ! »


S’écria-t-il, déterminé.

« Santiago, tu es mon plus puissant membre depuis peu. Tes progrès sont fulgurants, tu te tues de plus en plus à ta tâche, et ça se voit. As-tu un objectif en tête depuis le temps qu'on en a parlé ? »

L'épéiste réfléchit quelques secondes... Ses principes, sur lesquels il réfléchissait longuement ces dernières années où il a pu découvrir le monde, s'instruire, mieux comprendre l'engouement qu'il y avait autour de tous les conflits...

« Mi objectivo... Je dirai que oui, bien que ça s'apparente plus à un rêve qu'autre chose... »

Cette phrase suscita l'intérêt des autres membres de l'équipage.

« Comment ça...? Expliques toi, voyons ! Toi qui étais à la base qu'un jeune garçon tout gentil qui ne semblait pas vraiment avoir de rêves, tu nous a rejoins sans même protester ! Le fait que tu aies un objectif est bien surprenant pour nous tous, malgré tout l'intellect dont tu as pu faire preuve tu sais ! Tu as appris énormément de choses avec nous, qu'on tape sur le Gouvernement, sur les Pirates ou même des Civils, tu t'en fichais, tu nous as toujours suivi ! »

Ajouta Regina, intrigué.

« Oui... Justamente, avec tout ça j'ai appris que... Trop de conflits régnaient sur ce monde. J'ai lu pas mal de choses, notamment concernant le siècle perdu... Qui eut lieu juste avant la formation du Gouvernement Mondial. La majorité des conflits mêlent ce dit Governamento... Ainsi je pense qu'il faut faire la part des choses, et tenter une approche diplomatique. Je souhaiterai donc unir tous les peuples, toutes les factions, tout habitant de ce monde contre le Gouvernement Mondial afin de le faire abdiquer, et trouver une solution qui pourrait mettre tout le monde d'accord, que chacun fasse des concessions, notamment le Gouvernement ! Mais je ne veux pas de violence, il faudrait juste regrouper toutes les forces de ce monde pour avoir un effet dissuasif, obligeant le Gouvernement à écouter les peuples sans oser user de la force... »

Un nouveau silence s'installa... avant que tous les autres membres de l'équipage explosèrent de rire.

« Hahahahaha non mais tu as complètement pété un boulon ! »

« Comme c'est beau... Il croit encore aux contes pour enfants ! »

« Décidément, t'es encore plus gentil que t'en as l'air ! »

« J'en suis presque touché... Tu es ainsi toi aussi devenu humoriste, Santiago ? »

Seul le capitaine était resté sérieux, semblant avoir un profond respect pour ce discours.

Santiago, lui, ne fit guère attention aux moqueries de ses compagnons.

« Bon, trêve de plaisanteries. Nous allons bientôt arriver à destination. Préparez vous ! »

Sous cet ordre, ils rompirent les rangs et partirent tous en direction de leur cabine.

C’est ainsi qu’ils se dirigèrent vers Balotro, une île située non loin de LogueTown…

On ne sait pas grand-chose de ce qu’il s’est finalement passé là-bas, mais une chose est certaine. Santiago fut le seul à en ressortir, couvert d’égratignures, les habits déchirés, à bord du navire. Il rentra en urgence à LogueTown...




Dernière édition par Santiago Della Spada le Sam 17 Mar - 20:53, édité 33 fois
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