Habitants d'Erbaf

Contrairement à la majorité de ses congénères, " Baal aux deux cornes " n'a pas grandit sur Erbaf. Capturé dès son plus jeune âge, il a été vendu en esclave et envoyé dans le Colisée de Dressrosa où il s'est illustré pendant près d'un siècle par ses hauts faits. Son amour du combat, sa férocité, sa détermination, l'a hissé au rang de champion indétrônable pendant des décennies entières. Véritable force de la nature, nombreux sont les amateurs de combats ayant traversés toutes les mers uniquement pour le voir à l'oeuvre. Pourtant, le chouchou du Colisée rêvait secrètement d'émancipation. Non pas pour se libérer de sa condition d'esclave, dont il n'avait que faire, mais était las du piètre niveau des opposants mis à sa disposition dans l'arène; rêvant de " l'adversaire ultime ", celui qui pourrait le mettre à genoux.

Lorsqu'il apprit la vérité sur ses origines, Baal fut transcendé. Après avoir mené la première mutinerie de toute l'histoire du Colisée, il se dirigea vers Erbaf avec la ferme intention d'en défier le plus grand guerrier. C'est ainsi qu'il défait le roi en place, au cours d'un combat mémorable dans toute l'histoire des géants, prenant son titre par la force. Respecté, et craint de tous ses subordonnés, Morag Baal dirige Erbaf d'une main de fer. Insoumis, belliqueux, il n'est pas rare de le voir affronter en personne quiconque menace la paix de sa nation. C'est au cours de ces nombreux combats qu'il croisa Ares, le premier homme à l'avoir terrassé. Véritablement marqué par cette défaite, Baal est obnubilé par sa revanche et s'entraîne depuis pour un jour espérer tuer l'Homme le plus fort du monde, devenu cet adversaire ultime dont il a toujours rêvé.

Trace de son éducation au Colisée, Baal porte un attachement particulier à son armure. Tout son temps libre est destiné à la polir et la faire briller. L'idée même qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit lui est indigeste, préférant se mettre à nu que d'avoir à la salir. Evidemment, la rayer, la regarder trop longtemps, ou même marcher par inadvertance sur sa longue cape, sera pris comme un affront impardonnable, et vous assurerait une mort des plus douloureuses.

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